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Neuf ou ancien, un choix cornélien en immobilier
Prix d’achat
Acheter dans l'ancien vous reviendra généralement 15 à 20 % moins cher que dans le neuf. Cette donnée pourrait d'ores et déjà vous inciter à investir vos deniers dans ce type de bien. Toutefois, n'oubliez pas que, tôt ou tard, l’ancien nécessite la réalisation de travaux pouvant représenter un coût supplémentaire conséquent.
Avec le neuf, les travaux ne devraient pas vous préoccuper avant quelques années, d’autant plus que vous bénéficiez d’une protection en cas de malfaçon, grâce aux garanties souscrites par le constructeur (décennale, biennale, de parfait achèvement, etc.).
Enfin, autre point à considérer lors de l'achat : les frais de notaire. Pour un logement ancien, vous devrez débourser une somme représentant 7 à 8 % du prix d'achat. Les biens neufs, quant à eux, jouissent de frais de notaire réduits, ramenés à 2 ou 3 %.
Aides financières
Pour vous donner un coup de pouce dans l’acquisition de votre résidence principale, le gouvernement prévoit un certain nombre de mesures visant à réduire le montant de votre investissement. De ce côté, le neuf est le grand gagnant avec :
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l’exonération de la taxe foncière : partielle ou totale, elle est effective pendant 2 ans.
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la TVA abaissée à 5,5 % : elle s'applique aux logements situés dans un quartier prioritaire, défini par l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine).
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le prêt accession Action Logement : ce « petit crédit » s’obtient par le biais de l’employeur et permet de profiter d’un taux d’intérêt de 0,5 %, pour un emprunt équivalent à 40 % du coût total de l’opération immobilière.
Dans l'ancien, comme dans le neuf, vous pouvez prétendre au PTZ. Avec ce prêt à taux zéro, les primo-accédants ne paient pas d’intérêts et peuvent emprunter jusqu’à 40 % du prix de leur projet immobilier.
L'ancien peut également bénéficier de nombreuses aides à la rénovation, comme MaPrimeRénov', l'éco-PTZ ou encore le Prêt Avance Rénovation.
La localisation L'avantage d'investir dans l'immobilier ancien, c'est d'avoir un choix plus large de logements et donc d'emplacements. Que ce soit en plein centre-ville, dans les anciens quartiers résidentiels ou en banlieue, les logements anciens sont implantés partout et offrent ainsi une plus grande marge de manœuvre.
Les programmes neufs, quant à eux, dépendent de la disponibilité des terrains à construire. Dans la majorité des cas, les habitations neuves sortent de terre dans les « nouveaux » quartiers, en périphérie de ville. L’acheteur fait un pari sur l’avenir puisqu’il ne connaît pas encore la dynamique du quartier dans lequel il investit. Si par exemple vous souhaitez vous installer à Rennes, voici les appartements neufs proposés à l’achat.
La disponibilité
Vous êtes pressé de poser vos valises ? Dans ce cas, le logement ancien devrait davantage vous satisfaire. En effet, à compter de la signature du compromis de vente, il vous faudra patienter 2 à 3 mois avant de concrétiser votre projet chez le notaire et disposer des clés.
Pour le neuf, et notamment dans le cas d’un achat en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement), les délais sont beaucoup plus longs ! Il faut souvent attendre entre 24 et 36 mois avant de pouvoir s’installer. La raison ? La mise en route du chantier se fait lorsqu’au moins 40 ou 50 % du programme neuf est vendu.
Le poids de la réglementation environnementale
La législation en faveur de l’environnement pèse de plus en plus dans l’immobilier. Et les logements anciens ne sont pas épargnés ! En effet, ce ne sont pas les meilleurs élèves en matière de performance énergétique. Pour s’assurer de ne pas voir la valeur de...
COMMENT LA GUERRE EN UKRAINE PÈSE SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER FRANÇAIS
Avec la guerre en Ukraine, les visites immobilières en France se font plus rares, selon les professionnels de l'immobilier.
"Avant il y avait des rendez-vous toutes les heures. Depuis la crise en Ukraine, l'agenda est assez vide", explique ainsi à BFMTV Sabrina Gomes, gérante de l'agence Immobilia à Choisy-le-Roi.
Le mouvement avait certes déjà été amorcé en fin d'année, avant le déclenchement de la guerre. Ainsi, les notaires enregistraient déjà une légère baisse du nombre de transactions au quatrième trimestre, même s'il restait à un niveau très élevé. Le contexte international semble avoir accentué ce mouvement, car il empêche certains acheteurs de se projeter. Pour Sabrina Gomes, "les acheteurs veulent voir comment va évoluer la crise en Ukraine avant de prendre des décisions importantes".
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Comment protéger votre bâtiment des incendies ?
La gaine coupe-feu
La gaine coupe-feu est une solution efficace pour assurer la sécurité incendie de l’ensemble de vos installations électriques. Pour assurer votre protection en cas d’incendie, vous pouvez poser une gaine coupe-feu de ventilation ou une gaine de désenfumage. L’épaisseur de la plaque dépend du degré coupe-feu souhaité.
Le choix d’encoffrement de votre solution coupe-feu est également à choisir selon la nature des conduits à sécuriser. Il peut s’agir de conduites de gaz, de désenfumage ou de gaines de ventilation, de fluides médicaux ou de chemins de câbles électriques.
La gaine coupe-feu peut durer jusqu’à plus de 25 ans, grâce à la composition du matériau qui garantit une protection optimale contre la chaleur. De plus, elle est très légère et dotée d’une stabilité mécanique qui assure une tenue parfaite des ouvrages.
Rénovation énergétique : un projet de décret du gouvernement fait polémique
L’alliance est inédite. Elle regroupe Amorce, l’Association des collectivités territoriales en matière de transition écologique, l’Anil, l’Agence nationale d’information sur le logement, le Cler, Réseau pour la transition énergétique et enfin la Fédération nationale des conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement. Tous se sont regroupés pour contester d’une seule voix le projet de décret qui doit encadrer le dispositif Mon accompagnateur Rénov’, rapporte le site spécialisé QueChoisir. "Il est indispensable de garantir l’indépendance et la neutralité de cet accompagnateur", précisent-ils, dans une contribution commune adressée au gouvernement. Le projet prévoit en effet que des "filiales d’entreprises de travaux" puissent le devenir.
Les signataires demandent que soit exigée l’absence de lien, de quelque nature qu’il soit, avec des entreprises de travaux, des fournisseurs d’énergie et de toute structure ayant un intérêt dans un équipement, une solution technologique ou des scénarios de travaux particuliers.
Des objectifs de rénovation globale et performante encouragés
Autre grief, le projet ne prévoit pas que les ménages passent obligatoirement par les espaces conseils France Rénov’. Ce sont pourtant les mieux placés pour renseigner les particuliers gratuitement en toute objectivité et évaluer si le recours à un accompagnateur Rénov’ s’impose dans le cadre des travaux envisagés. Cet impératif aurait de plus l’immense avantage de couper l’herbe sous le pied des éco-délinquants qui n’hésiteront pas à démarcher les consommateurs, bien que la loi l’interdise déjà dans ce domaine.
Ils réclament aussi que les objectifs de rénovation globale et performante soient encouragés et que les rénovations atteignent le niveau basse consommation. Reste à savoir si lors de la publication du décret, leurs demandes protectrices pour les consommateurs ont été entendues.
Copropriété : Comment bien choisir son syndic professionnel grâce à la loi Élan
Pour inverser la tendance, l'État s’emploie donc depuis plusieurs années à assainir les pratiques et à favoriser la concurrence. La nouvelle fiche d’information standardisée, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, va dans ce sens.
Un encadrement progressif
Choisir librement un syndic implique d’avoir plusieurs propositions à départager, ce qui n’était pas toujours le cas avant 2014. La loi Alur a donc imposé une mise en concurrence systématique des syndics par le conseil syndical, afin que l’assemblée générale puisse se prononcer en connaissance de cause sur la désignation de la société. Au départ prévu chaque année, ce comparatif a ensuite été fixé tous les 3 ans par la loi Macron de 2015 pour coller à la durée de mandat des syndics. Mais depuis le 1er juin 2020, plus aucun délai n’est requis, le législateur se contentant de prévoir une mise en concurrence à chaque désignation d’un nouveau syndic.
Pour choisir en toute connaissance de cause, encore faut-il avoir des éléments de comparaison fiables. C’est notamment pour cette raison que la loi Élan du 23 novembre 2018 a étendu les pouvoirs du conseil syndical. Si ce dernier en fait la demande, le syndic doit ainsi lui remettre sous 1 mois l’ensemble des justificatifs de gestion et d’administration de la copropriété. De quoi éclairer le retour d’expérience…
En vue de faciliter un peu plus la comparaison, la loi Élan a également prévu l’instauration d’une fiche d’information détaillée sur les prestations et prix pratiqués par les syndics. Plus de 3 ans après son annonce, cette mesure est enfin entrée en vigueur le 1er janvier 2022 ! Désormais, les professionnels du secteur ont en effet l’obligation de joindre ce document standardisé à tout projet de convention avec une copropriété. Un récapitulatif pertinent quand on sait que ces contrats comptent aujourd’hui une vingtaine de pages…
Menez l’enquête
Si la législation œuvre donc pour donner toutes les cartes en main aux copropriétés dans le choix de leur syndic, elle ne peut pas tout. En effet, il revient au conseil syndical de mener une enquête approfondie et minutieuse pour trouver l’administrateur de biens le plus pertinent. Or, il est justement constitué de copropriétaires bénévoles qui ignorent souvent tout des critères sur lesquels s’appuyer.
La bonne réputation de l’entreprise est alors un premier élément-clé dans la prise de décision. Le conseil syndical est notamment en droit de demander des références aux cabinets démarchés, afin d’être mis en relation avec de précédentes copropriétés. Les avis laissés en ligne sont également incontournables, même s’ils doivent être pris avec un nécessaire recul. Bien entendu, il faut aussi vérifier à ce que le syndic soit dans les clous et dispose bien d’une carte professionnelle, un Kbis, une garantie financière et une attestation de responsabilité civile professionnelle en règle.
Veillez en outre à ce que l’administrateur de biens soit adapté à la taille et au type de gestion de votre résidence. Tous ne proposent pas forcément les mêmes modalités et peuvent être plus ou moins adaptés aux petits ou grands immeubles. Par ailleurs, si la proximité géographique est forcément un plus pour faciliter la gestion de terrain, n’en faites pas votre condition numéro 1 puisque le gestionnaire ne se rendra dans la copropriété que de façon épisodique.
Enfin, selon
RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE: LA BANQUE POSTALE LANCE DES PRÊTS DONT LE CAPITAL EST REMBOURSÉ À LA REVENTE
La Banque Postale a annoncé mercredi le début de la commercialisation des prêts "Avance Rénovation", un dispositif garanti par l'État consacré au financement des travaux de rénovation énergétique des logements à destination des propriétaires aux revenus modestes.
"Le lancement du prêt +Avance rénovation+ en ce début d'année 2022 concrétise l'engagement que La Banque Postale avait pris auprès du gouvernement pour lutter contre les passoires thermiques", au nombre de 4,8 millions en France, affirme Philippe Heim, président du directoire de La Banque Postale, cité dans un communiqué.
Le dispositif est un prêt hypothécaire réservé aux ménages modestes et aux séniors propriétaires de leur résidence principale. Il est proposé à un taux fixe de 2% et ne pourra excéder 70% de la valeur du bien avant travaux, précise la Banque Postale.
Présidentielle 2022 : le logement, nouveau cheval de bataille des candidats
C'est le grand absent des débats de cette élection présidentielle 2022 : le sujet du logement, et notamment du mal logement n'était que très peu discuté jusqu'à présent. Un constat posé par les militants du droit au logement, les agences immobilières ou encore les bailleurs sociaux et les professionnels du bâtiment. Et ce, alors que le logement reste le premier poste de dépenses des ménages. Mais c'était avant la publication, mercredi 2 février, du rapport de la fondation Abbé-Pierre sur la question. À gauche, certains candidats ont profité de la présentation de cet état des lieux pour s'emparer de la thématique et intégrer pleinement le logement à la campagne présidentielle.
"Nous ne comprenons pas et nous nous insurgeons contre le fait que le logement soit aussi peu présent dans les débats", a déploré mercredi Laurent Desmard, le président de la fondation Abbé-Pierre (FAP), à l'occasion de la présentation de son rapport annuel sur l'état du mal-logement. Le rapport lui-même, sévère avec le président sortant Emmanuel Macron, déplore aussi "un aveuglement des responsables politiques" en général sur le sujet. Car en 2020, le logement, incluant le chauffage et l'énergie, représentait pourtant 21,8% des dépenses des ménages, selon l'Insee. En ajoutant l'équipement du logement, on arrive à 24,6%.
C'est sans compter les dépenses en transport (8,6%), dont certaines sont contraintes pour ceux qui habitent loin de leur lieu de travail, et sont en hausse, ce qui inquiète d'autant plus la FAP. "Pour les publics les plus fragiles, les plus modestes, c'est parfois 40, 50, 60% du budget qui est consacré au logement", a insisté en conférence de presse Christophe Robert, délégué général de la fondation. Alors même que le pouvoir d'achat est, selon les sondages, le premier sujet de préoccupation de la population.
Rénovation énergétique, encadrement des loyers... la gauche unie sur la question
Face à la FAP, aucun des nombreux candidats de gauche n'a manqué à l'appel : Fabien Roussel, Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot se sont succédé sur scène, avec beaucoup de points communs. Tous ont défendu la nécessité d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments : 700.000 logements par an pour Fabien Roussel, 10 milliards d'euros pour Yannick Jadot, Christiane Taubira refusant de s'engager sur des objectifs chiffrés. Idem sur l'encadrement des loyers, où tous étaient d'accord pour l'étendre, Jean-Luc Mélenchon allant jusqu'à évoquer un possible "blocage" dans certains territoires comme Paris.
La plupart ont promis, dans la ligne des propositions de la FAP, la construction d'au moins 150.000 logements sociaux par an, contre un peu moins de 105.000 en 2021.Parmi les quelques propositions originales, le candidat communiste a souhaité "démétropoliser la France" en favorisant l'implantation de logements sociaux à la campagne. Yannick Jadot a insisté sur la transformation de bureaux en logements pour éviter d'artificialiser de nouvelles terres.
L'exécutif défend le bilan d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, pas encore officiellement candidat, s'est exprimé dans la matinée en vidéo, dans un échange enregistré avec le délégué de la FAP, Christophe Robert. Il a évoqué une réforme du très sensible sujet des aides au logement, et un "revenu universel d'activité", une refonte des minima sociaux qui pourrait esquisser un début de programme. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui le représentait sur place, a...
Indivision : définition, règles, avantages...
Qu'est-ce que l'indivision ?
L'indivision correspond à une situation juridique grâce à laquelle au moins deux personnes détiennent des droits de même nature sur un même bien, à parts égales ou inégales. En permettant à plusieurs personnes, appelés indivisaires, d'exercer leur droit de propriété sur un même bien, l'indivision s'opère souvent dans le cadre d'une succession. Régie par un contrat qui réparti la propriété du logement entre les acheteurs en fonction de leur participation budgétaire, l'indivision facilite le financement d'un achat immobilier puisque plusieurs individus y participent. La part des participants n'est cependant pas identifiable matériellement, et le bien (appelé indivis) appartient ainsi à tous les héritiers en cas de décès des légataires. Il est important de rappeler qu'il est également possible d'acheter un terrain en indivision.
Pourquoi faire une indivision ?
L'indivision apparaît comme une solution simple et facile pour acheter à plusieurs un bien immobilier. Contrairement à la SCI (Société Civile Immobilière), l'indivision ne nécessite en effet aucune démarche particulière. Il est ainsi fréquent que les couples liés par un Pacs optent pour le régime spécifique de l'indivision plutôt que pour le régime de séparation des patrimoines, qui s'applique automatiquement. L'inconvénient, dans le cadre du régime de l'indivision spécifique au Pacs, c'est qu'un partenaire ne dispose d'aucun recours contre l'autre en cas de faible contribution (voire d'absence totale de contribution) au financement des biens acquis.
Comment fonctionne l'indivision ?
Chaque acquéreur est propriétaire du bien, à hauteur de sa contribution financière. Sa quote-part ne se distingue donc pas matériellement. Les parts sont réparties au moment de l'achat : 30/70, 40/60, 50/50... À la suite de l'achat, chaque indivisaire a des droits sur le bien, dans sa totalité. Les décisions importantes doivent donc être prises à l'unanimité. Les propriétaires sont tenus de régler les dettes de l'indivision (travaux, impôts...), à proportion de leur quote-part. Par conséquent, il est essentiel d'évaluer les risques de mésentente en amont. Un désaccord pourrait en effet entraîner une situation de blocage.
Que signifie sortir de l'indivision ?
Le régime de l'indivision est provisoire et l'article 815 du Code civil prévoit que "Nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision et le partage peut toujours être provoqué, à moins qu'il n'y ait été sursis par jugement ou convention". Ainsi, si l'un des propriétaires décide de vendre sa quote-part, les autres indivisaires ne pourront s'y opposer. Ils peuvent néanmoins racheter la part cédée. Si ce droit de préemption n'est pas exercé, le bien doit être vendu. On dit que le propriétaire qui vend sa part ''sort'' de l'indivision.
Peut-on vendre sa part en indivision ?
Vous pouvez à tout moment vous séparer sans motif de votre quote-part en la vendant, à moins d'avoir opté pour une convention d'indivision à durée indéterminée. Les autres indivisaires restent toutefois prioritaires. Si aucun n'est intéressé, une personne étrangère à l'indivision pourra se porter acquéreur. Le bien peut aussi être vendu dans sa totalité. Le prix obtenu sera partagé au prorata des parts respectives des indivisaires. Il est également possible d'opter pour un partage des biens indivis, à condition de trouver un...
Quels sont les diagnostics obligatoires lors d’une vente immobilière ?
Les diagnostics immobiliers permettent de vérifier la conformité d’un bien avec les normes en vigueur afin d’assurer la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. C’est également un outil essentiel d’information pour l’acheteur sur l’état de son futur logement.
DPE : le seul diagnostic immobilier applicable à tous les logements
Prévu par les articles L134-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation, le DPE permet d’évaluer la quantité d’énergie et de gaz à effet de serre émis par un logement. Sur cette base, les biens immobiliers obtiennent une étiquette énergie. En cas de classification D, E, F ou G avec une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kWh par m² et par an, un audit énergétique devra également être réalisé en vertu de l’article 158 de la loi n° 2021-1104.
Il existe cependant une exception. En cas de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), le diagnostic performance énergétique (DPE) n’est en effet pas nécessaire.
Les diagnostics techniques obligatoires selon l’ancienneté du bien
Plus un logement est ancien, plus le nombre de diagnostics immobiliers imposés par la loi augmente.
Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) est ainsi nécessaire uniquement pour les biens dont le permis de construire a été attribué avant 1949. Il vise, comme son nom l’indique, à déterminer la présence de plomb dans les revêtements d’un logement.
Le diagnostic amiante est, quant à lui, obligatoire pour tous les logements disposant d’un permis de construire datant d’avant 1997.
Enfin, si l’installation de gaz présente dans l’appartement a plus de 15 ans, une évaluation de son état doit être réalisée par un diagnostiqueur certifié. Un diagnostic similaire s’applique aux installations électriques de plus de 15 ans.
Les diagnostics obligatoires en fonction de la localisation du bien
Un état des risques et pollutions peut ainsi être nécessaire si le bien se trouve dans l’une des communes visées par arrêté préfectoral.
C’est également le cas pour le diagnostic termites et autres insectes xylophages. Seuls certains logements situés dans les zones déclarées comme étant infestées par les termites ou pouvant l’être à court terme sont concernés.
De la même façon, un diagnostic relatif au risque de mérules est nécessaire lorsque la zone est jugée à risque par la préfecture du département.
Enfin, les vendeurs doivent remplir un formulaire indiquant les éventuelles nuisances sonores aériennes affectant leurs biens si ces derniers sont situés dans une zone d’exposition au bruit des aéroports, prévue à l’article L 112-6 du Code de l’urbanisme.
Contrairement aux autres diagnostics immobiliers, l’intervention d’un diagnostiqueur n’est pas...
À qui s’adresser pour ses travaux de rénovation énergétique?
Le gouvernement avait promis une aide simple et unique pour rénover les logements. Il a lancé il y a deux ans Ma Prime Rénov’. À ce jour, 680.000 dossiers ont été validés et, pour 380.000 d’entre eux, la prime a été versée aux ménages. Pour 2022, 800.000 nouvelles demandes sont attendues. L’engouement est là, mais l’aide moyenne n’est pas à la hauteur de l’autre objectif de l’exécutif, à savoir inciter les Français à rénover leur logement de fond en comble. Son montant? Environ 3200 euros par dossier. De quoi à peine couvrir le prix d’une nouvelle chaudière.
Sans compter qu’il reste encore, selon la ministre du Logement, quelques centaines de bugs (425 exactement) liés à une «désorganisation au sein de l’Anah (Agence nationale pour l’habitat qui pilote Ma Prime Rénov’) à cause du Covid et au fait que des propriétaires sont difficiles à joindre», a reconnu ce mercredi sur RMC Emmanuelle Wargon (voir ci-dessous), qui assure que ces problèmes seront réglés d’ici «2-3 semaines» mais va aussi s’assurer que Ma Prime Rénov’ ne génère pas de nouveaux bugs.
Autre promesse du gouvernement: un guichet unique. Autrement dit, attribuer à chaque dossier un seul et même interlocuteur. Car, en plus de savoir combien ils devront payer de leur poche pour les travaux, les Français ont un second souci: savoir à qui s’adresser pour réaliser la rénovation énergétique de son logement. C’est dans ce but que le gouvernement vient de lancer France Rénov’. «Les aides nationales et les aides des collectivités sont toutes regroupées sous la bannière France Rénov’», annonce Emmanuelle Wargon.
Ce «service public de la rénovation» se compose tout d’abord d’un site Internet www.France-renov.gouv.fr sur lequel vous pouvez trouver les coordonnées du guichet «le plus proche» de chez vous. Pour Paris, quelle que soit votre adresse, vous devrez vous rendre rue François Truffaut, dans le 12e. Sur cette plateforme, vous pouvez aussi trouver l’annuaire des artisans agréés et calculer le montant des aides que vous pourrez toucher selon le coût de vos travaux et ainsi déterminer le reste à charge. Vous avez également la possibilité de contacter un conseiller France Rénov’ par téléphone au 0 808 800 700.
Cet interlocuteur vous orientera vers un professionnel personnalisé - Mon Accompagnateur Rénov’ - qui suivra votre dossier de A à Z. Il pourra vous conseiller sur la nature des travaux à engager, vous orienter vers les artisans agréés et lister les aides auxquelles vous avez droit. Pour l’heure, le recours à cet expert n’est pas obligatoire pour bénéficier de Ma Prime Rénov’ mais pourrait bien le devenir pour les travaux de plus de 5000 euros. Et même devenir payant. Rendez-vous au printemps prochain pour en savoir plus sur les contours du dispositif. Enfin, les propriétaires modestes qui n’ont pas les moyens de payer leur reste-à-charge,...
Acte notarié : définition et coût
Qu'est-ce qu'un acte notarié ?
L'acte notarié, ou acte authentique du notaire, est un document juridique rédigé et signé par un notaire suite à la demande de son client. Le notaire exerçant en qualité d'officier public, l'acte notarié est automatiquement qualifié comme un acte authentique. Dans le cadre d'une vente immobilière, on parle généralement d'acte authentique de vente, qui correspond au contrat par lequel le vendeur s'engage à transmettre la propriété d'un bien immobilier à l'acheteur, qui s'engage lui à payer un certain montant en contrepartie. Les opérations immobilières étant des procédures très réglementées, l'acte de vente est obligatoire pour officialiser la vente d'un bien immobilier. La version originale de l'acte, que l'on appelle la "minute", est conservée par le notaire afin d'éviter sa perte, son vol ou encore sa dégradation. Des copies de ce document sont remises par le notaire aux différentes parties concernées. Comme tout acte authentique, la valeur juridique incontestable de l'acte de vente protège les différents signataires, au même titre qu'une décision judiciaire. L'acte notarié peut tout à fait être rédigé et adressé par voie électronique, s'il est établi et garder dans des conditions fixées par décret par le Conseil d'Etat. On parle dans ce cas d'acte authentique électronique (AAE), sur lequel l'acheteur et le vendeur doivent apposer leur signature électronique. Doivent-être présents lors de la signature de l'acte notarié :
- Les signataires, pour pouvoir garantir leur identité, établir les pouvoirs dont ils sont dépositaires, et déterminer la capacité à contracter des parties impliquées ;
- Le notaire, qui doit s'assurer de la certitude du consentement, et informer les parties sur la dimension juridique de leur engagement, et les conséquences suite à la signature de l'acte.
Que contient un acte notarié ?
Pour rédiger l'acte authentique de vente, le notaire récupère les informations renseignées sur le compromis de vente. Le formalisme associé à l'acte notarié garantie la protection des intérêts économiques des deux parties, et le document doit impérativement contenir certaines mentions, vérifiées par le notaire, pour concrétiser juridiquement le changement de propriétaire :
- Les identités et les coordonnées des personnes concernées ;
- La date d'établissement de l'acte de vente ;
- L'objet de l'acte ;
- Les clauses à respecter
- La description du bien immobilier ;
- L'existence ou non d'hypothèques et/ou de servitudes ;
- L'adresse précise du logement ;
- L'origine/historique du logement (ancien propriétaire, date de la vente précédente, etc.).
Il est important de rappeler que l'acte doit obligatoirement être accompagné du dossier de diagnostics techniques immobiliers obligatoires (DDT). En plus de cette dimension protocolaire, le notaire est tenu d'assurer un rôle informatif, afin de renseigner les deux parties sur les composantes du contrat de vente. L'acte notarié doit ainsi faire figurer les renseignements liés à la transaction :
- Le prix de vente ;
- Le mode paiement ;
- Le recours à un prêt immobilier si un emprunt est contracté, ou l'absence de prêt si le paiement s'effectue comptant ;
- Le coût des honoraires de l'agent immobilier ;
- La personne devant s'acquitter du paiement des honoraires ;
- La date de disponibilité du logement ;
- Le délai de réflexion dont bénéficie l'acheteur en cas d'absence d'avant-contrat ;
- Les clauses suspensives si elles existent.
À quoi sert un acte notarié ?
Les opérations de ventes immobilières sont régies par de nombreuses législations, et...
Ce qui change en janvier 2022 pour votre logement
• Le chauffage au gaz dans les maisons neuves, c’est fini!
Les maisons individuelles dont la demande de permis de construire est postérieure au 1er janvier 2022, ne pourront plus être chauffées au gaz. C’est le cas actuellement d’environ 20% des maisons neuves en France, selon le ministère du Logement, soit entre 30.000 et 40.000 demeures par an.
Pour ce qui est des logements collectifs, cette mesure entrera également en vigueur mais seulement le 1er janvier 2025. Les alternatives au gaz (chaufferie biomasse, pompe à chaleur collective, solaire thermique...) «doivent encore se développer à grande échelle» avec des équipements plus puissants que pour les maisons, explique le gouvernement.
• Gagner plus en louant votre appartement moins cher
Dès le 1er janvier 2022, le dispositif «Louer abordable» lancé en 2017 par l’ancienne ministre du Logement Emmanuelle Cosse, va ressortir du placard. Avec une formule remaniée. Désormais, il n’est plus question d’un abattement sur les loyers mais d’une réduction d’impôts. Celle-ci peut aller de 15% à 35% pour des propriétaires qui gèrent eux-mêmes leur logement et de 20% à 65% s’ils confient leur(s) bien(s) à une agence immobilière à vocation sociale. Pour ce faire, vous devrez signer une convention d’une durée de 6 ans avec l’Agence nationale de l’habitat.
• Serrage de vis sur le crédit immobilier
Si vous envisagez d’acheter un logement, sachez que les règles se durcissent à partir de ce lundi 1er janvier 2022. Vous ne pourrez plus emprunter sur plus de 25 ans et votre taux d’endettement ne pourra plus dépasser 35% de vos revenus nets. Sauf si vous achetez une résidence principale, que vous êtes un primo-accédant et que le quota maximal toléré n’ait pas été dépassé par votre banque.
• Les annonces immobilières vont changer de visage
Descriptif, loyers, charges locatives, honoraires ou encore DPE: la liste des informations qui doivent apparaître dans les annonces de locations immobilières est longue. Il faudra désormais ajouter l’encadrement des loyers. «On va rendre obligatoire, dès le début de l’année prochaine, sur toutes les annonces immobilières des professionnels et des particuliers, la mention du loyer plafond», a annoncé Emmanuelle Wargon, ministre du Logement sur Franceinfo (voir la vidéo ci-dessous). «La date d’entrée en vigueur est en cours de concertation avec un délai minimum de mise en place qui sera laissé aux agences, comme à chaque fois que l’on change la réglementation», précise l’entourage de la ministre.
Les locataires sauront donc quel loyer ils peuvent payer au maximum. Cette mesure concerne toutes les villes où l’encadrement des loyers a été mis en place ou le sera, à savoir Paris, Lille, Bordeaux, Lyon, Montpellier ou encore dans 9 villes de Seine-Saint-Denis (93).
D’autres villes pourront compléter cette liste. Le prolongement de l’encadrement des loyers jusqu’en 2026, voulu par le gouvernement, a été adopté par les députés de l’Assemblée nationale.
CES STATIONS DE SKI OÙ LES PRIX IMMOBILIERS SONT AU SOMMET
La commune la plus chère de France est située face à la grande bleue, mais les stations de ski les plus huppées ne sont pas loin derrière. Zoom sur les communes françaises les plus chères pour acheter un bien immobilier à la montagne selon le classement établi par MeilleursAgents pour BFM Immo...
Val-d'Isère et Courchevel dans le top 10
Dans le top 10 des communes les plus chères de France figure, en quatrième position, Val-d'Isère. Dans cette station de ski savoyarde, le prix moyen d'un appartement atteint 12.703 euros le m2. Plus cher donc qu'à Neuilly-sur-Seine, Saint-Mandé ou Paris... A la 9ème place, encore dans les Alpes, figurent Saint-Bon-Tarentaise ou Courchevel avec un prix moyen de 10.016 euros/m².
Dans ces deux communes, de nombreux biens d'exceptions cherchent acquéreurs, par exemple un chalet traditionnel de 246m² affiché 6,313 millions d'euros est proposé à la vente par l'agence Cimalpes spécialisée dans l'immobilier des Alpes. Pour ce prix deux fois et demi au dessus de la moyenne (25.664 euros/m²), l'acquéreur disposera de quatre chambres avec autant de salles d'eau ou de bain, d'un hammam et d'un garage. Le tout à 40 mètres des pistes.
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Megève, Les Allues et Chamonix dans le top 30
Un peu plus bas dans le classement figurent de nombreuses communes ou villages de montagne très chers aux passionnés de sports d'hiver. Ainsi, Megève (9.576 euros le m² en moyenne) se hisse au treizième rang des communes les plus chères de France, suivie par Les Allues (18ème à 9.027 euros/m²) Chamonix (28ème à 8.064 euros/m²) et enfin La Clusaz en Haute-Savoie avec près de 8.000 euros/m².
Globalement, les prix des logements dans les Alpes et les stations de ski prisées par les amateurs affichent des prix plus élevés que la moyenne nationale en France qui s'élève à 4.182 euros/m² pour un appartement et 2.152 euros/m² pour une maison selon SeLoger. Avec des biens d'exception atteignant des sommets. Le réseau Sotheby's Realty y a ainsi réalisé quelques-unes de ses plus belles ventes cette année, notamment ce chalet situé à Méribel qui a été vendu par le réseau pour 2.8 millions d'euros. Une adresse avec une vue dégagée sur la montagne.
Mais à la montagne, il n'y a pas que les chalets qui se vendent à des prix élevés. Cet appartement neuf avec vue sur les pistes a été vendu à Méribel 2,431 millions d'euros.
D'autres lieux de villégiature propices aux sports d'hiver se hissent dans le palmarès des communes les plus chères de France avec par exemple, Demi-Quartier (34ème), Les Gets (42ème), Morzine (84ème) ou Les Belleville (92ème). Signe que les prix des stations de ski ne fondent pas comme neige au soleil...
Bail de location et animaux de compagnie : ce que dit la loi
La loi sur le bail d’habitation encadre la détention d’un animal de compagnie
En vertu de l’article 10 de la loi n° 70-598 du 9 juillet 1970, un propriétaire ne peut insérer dans son contrat de bail une clause interdisant formellement la détention d’un ou plusieurs animaux de compagnie. Vous êtes par conséquent autorisé à vous installer dans votre logement avec votre chien ou votre chat.
Pour cela, votre animal doit impérativement faire partie de la catégorie des espèces domestiques. Les espèces dangereuses (mygales, scorpions, crocodiles par exemple) et les espèces protégées comme les hérissons n’ont pas de droit au bail. Il en va évidemment de même pour les animaux sauvages interdits à la détention (singe, tigre ou lion). Votre propriétaire est donc en droit de refuser leur présence dans son logement.
À savoir : animaux domestiques et location saisonnière Ce type de location n’est pas soumis à la loi du 9 juillet 1970. Les contrats de bail pour les appartements ou les maisons loués meublés aux touristes par exemple, peuvent ainsi indiquer clairement l’interdiction de détention d’un animal. |
Bail de location : un propriétaire peut-il refuser les chiens de catégorie 1 et 2 ?
L’article 10 de la loi du 9 juillet 1970 autorise un propriétaire à interdire la détention d’un chien de catégorie 1 par son locataire. Considérés comme dangereux, ces animaux sont listés dans l’article L. 211-12 du Code rural et de la pêche maritime. Il s’agit des chiens non inscrits dans un livre généalogique reconnu par le ministre de l’Agriculture (LOF), et assimilables par leurs caractéristiques morphologiques aux chiens de races suivantes : ¦ Staffordshire Terrier ou American Staffordshire Terrier ; ¦ Mastiff ; ¦ Tosa sans pedigree.
Les chiens de catégorie 2 ne peuvent en revanche être interdits par un bailleur. Ce dernier peut néanmoins demander à consulter le permis de détention du locataire et son certificat de stérilisation. Par ailleurs, il peut préciser dans le contrat de bail l’obligation pour l’animal d’être muselé et tenu en laisse dans l’ensemble des parties communes de l’immeuble. Les chiens concernés sont les suivants : ¦ Rottweilers ; ¦ Staffordshire Terriers LOF ; ¦ Mastiffs LOF ; ¦ Tosas LOF.
Dans quel cas un propriétaire peut-il demander le départ d’un animal de compagnie ?
Si votre chien, votre chat ou votre hamster ne peut pas a priori être refusé par votre propriétaire, c’est uniquement à condition que celui-ci ne provoque aucune nuisance olfactive ou sonore, quelle que soit l’heure. Votre animal ne doit pas non plus causer des troubles du voisinage ou engendrer des dégradations dans le logement et dans les parties collectives de l’immeuble.
À défaut, votre propriétaire est en droit de vous demander de vous en séparer. De votre côté, vous pouvez déposer votre préavis afin de résilier votre contrat de bail. Vous demeurez par ailleurs responsable légalement des dégâts et des nuisances causés par votre animal.
À savoir : aboiement le jour et la nuit, quelle différence ? Entre 7 h et 22 h, il sera considéré comme du tapage diurne à condition de causer un trouble du voisinage de par son intensité, sa répétition ou sa durabilité. La nuit, entre 22 h et 7 h, tout bruit est considéré comme du tapage nocturne même s’il ne remplit pas ces critères. |
Lors de la signature du contrat de location, il est toujours préférable d’informer votre bailleur de la présence éventuelle d’un animal de compagnie. Veillez par la...
Tout savoir sur les différents taux immobiliers
Crédit immobilier : quels sont les différents taux qui existent ?
Le taux d'intérêt d'un crédit correspond à la somme que l'emprunteur verse à l'établissement bancaire en guise de rémunération. On distingue le taux moyen (ou médian) du taux bas et le taux fixe du taux variable.
Qu'est-ce que le taux moyen ?
Le taux moyen correspond à la moyenne des différents taux des crédits immobiliers du marché dans une région. Il varie en fonction de la durée de l'emprunt. Les taux les plus hauts s'appliquent en effet aux remboursements les plus longs (15, 20 et 25 ans).
Le prêt à taux fixe
Le taux d'un prêt peut être soit fixe soit variable. Si vous choisissez un taux fixe pour votre crédit immobilier, vos mensualités ne changeront pas. Ce type de taux protège le consommateur des hausses des taux d'intérêt, car les mensualités restent constantes. Le prêt à taux fixe est généralement conseillé pour l'achat d'une résidence principale.
Notez que certains établissements sont ouverts à la renégociation si les taux du marché baissent considérablement. N'hésitez pas à vous renseigner directement auprès des banques pour plus de précision.
Le prêt à taux variable
Dans le prêt à taux variable (ou révisable), le taux suit les fluctuations du marché, en particulier d'un indice de référence de la zone Euro (l'Euribor). Le montant total n'est donc pas connu à l'avance.
Ce type de taux est très avantageux si les taux baissent, mais il ne faut pas écarter l'éventualité d'une hausse. Dans ce dernier cas, on a le plus souvent recours au remboursement par anticipation. Notez que si votre contrat le stipule, vous pourrez passer d'un taux variable à un taux fixe pour votre crédit immobilier.
Le taux d'intérêt variable « capé »
Ici, le taux reste sensible aux variations, mais la hausse est limitée par un plafond (parfois, la baisse aussi). Le montant total n'est pas connu non plus, mais le taux d'intérêt variable capé est moins risqué et plus sécurisé que le taux variable sans couverture. Le taux de départ est toutefois plus élevé (entre 1 à 3 %).
Les taux bas : pour qui ?
Les taux bas sont les plus faibles sur le marché, mais ils ne sont proposés qu'aux profils les plus solides par les banques. La stabilité professionnelle est le premier critère qu'elles recherchent chez un profil d'emprunteur. Elles privilégient les personnes en CDI (hors période d'essai), mais ce type de contrat de travail n'est pas le critère déterminant. Il faut principalement que votre situation professionnelle soit assez rassurante pour la banque. Justifier d'un bon niveau de revenus et d'une bonne solvabilité contribue ainsi à consolider votre dossier.
Les banques s'intéresseront à votre niveau d'apport personnel : si vous pouvez apporter plus que le seuil minimal demandé (10 %), cela jouera en votre faveur. Elles apprécient également un taux d'endettement bas et une épargne résiduelle idéalement placée dans leur établissement. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, être accompagné par un courtier vous aidera à constituer un dossier vraiment solide.
Notez tout de même que votre comportement financier et la manière dont vous gérez vos comptes vont également influencer la décision des établissements bancaires. Évitez les découverts et les dépenses irréfléchies et soignez votre épargne, au moins 3 mois avant de poser votre demande. La banque vous demandera en effet vos 3 derniers relevés bancaires.
Changez de banque pour accéder à un meilleur taux
Vous avez fait le tour des taux des crédits immobiliers et le plus intéressant pour vous est proposé par une banque autre que la vôtre ? N'hésitez pas à vous reposer sur le service de mobilité bancaire pour que votre nouvel...
La garantie revente immobilière, bon plan ou mauvais calcul ?
La France connaît depuis longtemps une bulle immobilière. Dans de nombreuses métropoles très cotées, les prix de vente ne font en effet que croître de façon disproportionnée. Or, la crise du Covid-19 et la raréfaction de l’offre qu’elle a entraînée ont encore renforcé cette tendance à la hausse en promettant à bon nombre de propriétaires une belle plus-value au moment de la revente de leur bien. Il n’empêche, même dans un contexte de marché immobilier florissant, on n’est jamais certain de faire l’affaire du siècle. D’autant qu’un jour ou l’autre, une bulle finit nécessairement par exploser, ou du moins par se fissurer.
À l’heure de la revente, on découvre alors que son logement payé ou embelli à prix d’or vaut désormais moins que ce que l’on pensait. Pire encore, il peut arriver de réaliser une moins-value lorsque sa valeur a chuté en dessous du montant d’acquisition. Dans un tel contexte, l’idéal est alors de remettre son déménagement à plus tard… sauf que tout le monde ne peut pas se le permettre. Un licenciement, une rupture ou une mutation sont autant de facteurs qui peuvent contraindre un propriétaire à changer d’habitation malgré une transaction à perte. C’est en prévision de telles situations que les candidats à la propriété peuvent souscrire une « garantie revente » dans le cadre de leur assurance emprunteur. Mais est-elle vraiment utile ?
Une vente contrainte
Cette option facultative vise à indemniser votre perte financière dans l’éventualité où vous soyez obligé de revendre votre bien immobilier en dessous de sa valeur d’achat. Bien entendu, tout n’est pas pris en charge. La plupart des contrats limitent le versement des indemnités à quelques situations graves telles qu’un divorce, une invalidité totale de l’emprunteur à la suite d’un accident, un décès, un licenciement économique ou une mutation professionnelle lointaine (sauf pour les métiers où c’est une situation fréquente). Certaines offres plus favorables prennent aussi en compte la séparation d’un couple pacsé ou en concubinage ou encore une naissance gémellaire. De même, cette couverture peut être limitée dans le temps (en général entre cinq et dix ans après l’acquisition) et impliquer des délais de carence contraignants.
Sous réserve d’être dans l’une des situations prises en charge, l’assureur pourra alors vous verser un montant plafonné au contrat par un chiffre (dans la limite de 50.000 euros par exemple) ou un pourcentage du prix initial d’achat (10, 15 ou 20 %). Si vous avez acheté votre appartement 140.000 euros (frais de notaire inclus) et qu’en raison d’un divorce, vous êtes par exemple obligé de le vendre à 122.000 euros, vous subirez une moins value de 18.000 euros. Mais grâce à la garantie revente, vous pourrez percevoir sans doute 14.000 euros de la part de l’assurance, soit 10 % du prix d’acquisition, ne laissant que 4.000 euros à sortir de votre poche.
Néanmoins, au vu des multiples limitations imposées, l’intérêt de la garantie revente est relatif. À tel point d’ailleurs que de nombreux assureurs l’incluent gracieusement dans l’assurance emprunteur.
La garantie à la loupe
Il est nécessaire d’examiner le contenu de la garantie revente pour évaluer son intérêt :
- Les faits générateurs : quel type de décès est inclus (maladie ou accident) ? À partir de quelle distance la mutation est-elle couverte ? L’invalidité...
Précarité énergétique : les chiffres qui font froid dans le dos
5,6 millions. C’est le nombre de ménages qui se trouvent actuellement en situation de précarité énergétique en France. Soit 12 millions de personnes, ce qui correspond à 20% de la population. Ce terrible constat, établi par l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), est aujourd’hui mis en lumière à l’occasion de la toute première Journée nationale de lutte contre la précarité énergétique, organisée ce mercredi 10 novembre 2021 à l’initiative de la Fondation Abbé Pierre et de 19 organismes impliqués dans la prévention de la précarité, la lutte contre l’exclusion et l’urgence climatique.
Le collectif d’associations espère inscrire cette date au calendrier médiatique, pour alerter chaque année sur l’ampleur de ce fléau, au carrefour des enjeux sociaux et écologiques. “Cette date servirait chaque année de repère collectif pour interpeller l’opinion publique et rendre visible ce phénomène, mais aussi les solutions qui existent pour s’y attaquer”, projette Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre. La première édition se déploie sur tout le territoire, autour d’une campagne de sensibilisation nationale et une multitude d’événements locaux ouverts au grand public et animés par des acteurs de la lutte contre la précarité énergétique (associations, collectivités territoriales, entreprises, syndicats, etc.).
La moitié des foyers se restreint volontairement pour alléger la facture
Rappelons que la précarité énergétique a été définie en 2010 dans la loi dite “Grenelle 2” et qu’elle concerne les ménages vivant dans des passoires thermiques, ceux qui consacrent une part excessive de leur budget aux dépenses énergétiques, et ceux qui déclarent avoir régulièrement froid dans leur domicile en raison de restrictions volontaires liées à leur situation financière ou de leurs conditions d’habitat. Un phénomène qui conduit à des catastrophes sociales : lors de l’hiver 2019, 14% des Français ont déclaré avoir souffert du froid pendant au moins 24 heures. Pour 31% d’entre eux, cette situation était causée par une limitation volontaire de l’utilisation d’énergie pour raison financière et pour 6% du fait d’une coupure par leur fournisseur, à la suite d’impayés.
En 2019 en effet, près de 672.000 ménages ont subi une intervention de leur fournisseur d’énergie (réduction de puissance, suspension de fourniture et/ou résiliations de contrats) suite à des impayés, en augmentation de 17% par rapport à 2018 selon le Médiateur national de l’énergie. D’après l’ONPE, 53% des foyers restreignent leur consommation d’énergie pour limiter la facture. Une facture en perpétuelle augmentation - elle a augmenté de 50% entre 2007 et 2019 - et à laquelle 1 Français sur 8 consacre plus de 8% de ses revenus. “Ces chiffres vont être actualisés à l’occasion du 4e colloque de l’ONPE, ce mardi 9 novembre, mais ils montrent bien l’ampleur du phénomène", déplore Christophe Robert.
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D’autant que les conséquences ne sont pas seulement sociales. La précarité énergétique a également de graves conséquences sur la santé des familles concernés, avec une multiplication des maladies chroniques et respiratoires. D’après une étude de l’Observatoire français des conjonctures...
Crédit immobilier: ne tardez pas à déposer votre dossier avec PTZ!
Le Prêt à taux zéro (PTZ) constitue un sérieux coup de pouce pour les ménages qui veulent devenir propriétaires. Cela tombe bien: le dispositif, qui a bénéficié à près de 67.000 ménages en 2020, a été récemment prolongé d’un an, jusqu’à fin 2023. Une bonne nouvelle car obtenir un crédit immobilier n’est pas aussi facile que ne laissent supposer les taux bas. Et, pour mettre toutes ses chances de son côté, autant ne pas traîner, notamment pour déposer un dossier de crédit avec un PTZ.
» LIRE AUSSI - Crédit immobilier: obtenir le feu vert de sa banque se complique
Car, dans ce domaine, il existe une règle: chaque année, les banques fixent une date butoir qui varie selon les établissements financiers. Pour la plupart, elle est comprise entre le 1er et le 15 novembre. Pour les autres, la date peut être avancée à fin octobre ou reculée à fin novembre. Pourquoi cette contrainte? Car les délais de traitement de ces dossiers sont longs, généralement plusieurs semaines. Ce qui peut nous amener à mi-décembre, qui coïncide avec le rush de la semaine des confiseurs.
Les offres doivent être signées avant le 31 décembre
Par ailleurs, le calcul du montant des prêts réglementés, comme le PTZ, se fait à partir du revenu fiscal de référence de l’année N-2 (donc 2019 pour ceux qui déposent un dossier en 2021). Or, pour qu’une demande soit prise en compte pour l’année 2021, l’offre de prêt doit être signée au plus tard le 31 décembre. Au Crédit Agricole, qui accorde environ 20.000 PTZ par an, les clients ont plus de temps que la moyenne puisqu’ils peuvent déposer leur dossier jusqu’à début décembre, selon nos informations. «Entre le moment où le client dépose son dossier - qui doit être complet - et l’édition de l’offre de prêt, il se passe une quinzaine de jours en moyenne. Ce n’est pas nécessairement l’accord du financement qui prend le plus de temps mais le montage du dossier», explique Éric Wilson, chef de projet marketing crédit du Crédit Agricole SA.
» LIRE AUSSI - À qui va profiter le PTZ, prolongé jusqu’en 2023?
Si vous dépassez la date limite, votre dossier ne sera sans doute pas édité avant cette date et sera pris en compte pour l’année 2022. «C’est du cas par cas, explique Éric Wilson. Si nous avons déjà échangé avec le client en amont et que son dossier est complet, nous devons pouvoir finaliser le dossier avant le 31 décembre. Pour les autres, l’offre sera sans doute éditée en janvier car le volume de dossiers à traiter est important, entre les prêts réglementés et ceux des investissements locatifs». Votre revenu de référence ne sera donc plus celui de 2019 mais de 2020.
Pour peu qu’il ait baissé, le montant de votre PTZ sera diminué d’autant. À l’inverse, une hausse de salaire peut vous être bénéfique. Un bémol et il est de taille: vous devrez constituer un nouveau dossier (puisque le revenu de référence aura changé) qui sera sans doute examiné plusieurs semaines ou mois, plus tard, selon les banques. Ce qui retardera d’autant votre demande de...
Qu’est-ce que la loi Carrez ?
À quoi sert la loi Carrez ?
Elle a pour objet d’informer les acquéreurs de lots de copropriété sur leur surface exacte. La loi Carrez fixe des règles de calcul de superficie uniformes permettant de sécuriser l’acquéreur. Elle sert, en outre, au calcul du prix de vente du bien et à celui des taxes foncières et d’habitation.
Selon l’article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, modifiée fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, tout avant-contrat et tout acte authentique de vente doit mentionner la superficie de la partie privative d’un lot ou d’une fraction de lot de copropriété. À défaut, une action en nullité de l’avant-contrat et de l’acte de vente peut être intentée dans le mois suivant sa signature.
Dans quel cas la loi Carrez est nécessaire ?
Elle s’applique à tous les lots ou fractions de lots en copropriété, dès lors qu’ils ont une superficie minimale de 8 m². Cela concerne :
- Les biens situés dans une copropriété horizontale comme les immeubles.
- Les logements dans une copropriété verticale comme les maisons en lotissement.
Il peut s’agir de biens à usage d’habitation ou professionnel de type local commercial.
Comment calculer une superficie en loi Carrez ?
C’est l’article 4-1 du décret n° 97-532 du 23 mai 1997 qui définit ce qu’est la surface privative d’un lot de copropriété. Celle-ci est égale à la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par :
- Les murs ou les cloisons.
- Les marches et les cages d’escalier.
- Les gaines.
- Les embrasures de portes et de fenêtres.
À noter : cette superficie prend seulement en compte la surface des planchers dont la hauteur de plafond est supérieure à 1,80 m².
Le recours à un professionnel est-il obligatoire ?
Rien n’oblige dans la règlementation à recourir au service d’un diagnostiqueur professionnel pour réaliser un mesurage loi Carrez. Cependant, cela est vivement conseillé.
Quelle différence entre surface habitable et superficie Carrez ?
La surface habitable et la superficie Carrez se distinguent par les éléments pris en compte pour leur calcul. Celui de la surface habitable prévu à l’article R111-2 du Code de la construction et de l’habitation est, en partie, identique à celle de la surface loi Carrez.
La surface habitable est, en effet, la superficie de plancher des parties d’un bien d’une hauteur supérieure à 1,80 mètre, déduction faite de celles occupées par les mêmes éléments que ceux prévus dans la loi Carrez. Cependant, il est précisé que les superficies suivantes ne rentrent pas dans ce calcul :
- Les combles non aménagés.
- Les sous-sols et les caves.
- Les remises et les garages.
- Les terrasses, loggias et balcons.
- Les séchoirs extérieurs au logement.
- Les vérandas.
- Les locaux communs.
- Toute autre dépendance du logement.
Contrairement à la superficie habitable, ces surfaces sont prises en compte dans le calcul de la loi Carrez dès lors qu’elles ont une hauteur supérieure à...
ITE : est-ce le moment d'isoler votre maison ?
En quoi consiste une isolation thermique par l'extérieur (ITE) ?
L'isolation thermique par l'extérieur, ou ITE, est l'ensemble des techniques d'isolation visant à limiter les déperditions thermiques des murs, en les couvrant par l'extérieur d'un isolant spécifique, lui-même recouvert d'un revêtement de finition. Vous bénéficiez ainsi d'une température homogène et agréable dans le logement, en été comme en hiver.
Selon l'analyse de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), une déperdition de chaleur de 20 à 25 % en plus est constatée dans les maisons mal isolées. Vous pouvez alors utiliser l'ITE pour de renforcer l'inertie thermique de votre habitation. Celle-ci conservera mieux la fraîcheur à l'intérieur en été et la chaleur en hiver.
Pourquoi est-ce le bon moment de réaliser une isolation de votre maison ?
L'un des principaux freins pour réaliser une isolation de votre habitation reste le budget qu'elle requiert. Entre le prix de l'isolant au mètre carré, les divers accessoires à acheter et la main-d'œuvre, les coûts pour une isolation peuvent être particulièrement conséquents. Qui plus est, une ITE est plus chère qu'une isolation par l'intérieur : elle coûte de 100 à 200 € le m² contre 30 à 80 € le m², hors taxes.
Néanmoins, puisqu'une meilleure isolation permet l'amélioration de la performance énergétique de votre logement, elle permet de réduire vos dépenses d'énergie. De plus, cela permet de réduire votre impact sur l'environnement, sa valeur ajoutée est donc évidente. Vous pouvez également compter sur les différentes aides gouvernementales mises en place pour réaliser vos travaux.
MaPrimeRénov
Disponible depuis janvier 2020, cette aide de l'ANAH (Agence Nationale de l'Habitat) vous permettra de financer une partie ou bien la totalité des travaux. Disponible pour tous les ménages, elle permet de faire financer une partie du montant des travaux en fonction de son niveau de revenus. Ainsi, pour les foyers à faibles revenus, jusqu'à 90 % du montant des travaux de rénovation énergétique peuvent être pris en charge. MaPrimeRénov' vous permet ainsi de bénéficier d'un montant allant de 15 à 75 € le m² pour votre projet.
L'écoprêt à taux zéro
Ce prêt vous permet de lancer instantanément vos travaux pour faire des économies sur vos factures énergétiques. Vous pourrez ensuite entamer un remboursement plus sereinement, sans devoir payer d'intérêts. Il est disponible pour la rénovation de toute habitation dont la construction a été achevée avant janvier 1990.
« Habiter mieux » de l'ANAH
Cette autre aide de l'ANAH concerne particulièrement les ménages à revenus modestes et très modestes. Elle donne accès à une aide financière allant jusqu'à 15 000 €. Par contre, elle n'est accordée que pour les habitations ayant plus de 15 ans et aux ménages n'ayant pas contracté d'écoprêt à taux zéro depuis 5 ans.
Mais attention, les travaux doivent permettre une amélioration d'au moins 25 % des performances énergétiques de l'habitation.
La TVA à 5,5 %
Cette réduction du taux de la TVA est accordée pour certains travaux, incluant la pose et l'entretien de l'isolation thermique. Elle est toutefois soumise à différents critères d'éligibilité. À noter que pour avoir accès...
Investir dans l’immobilier : tout sur la loi Pinel
La Loi Pinel : le principe général
Investir dans l’immobilier peut-être une réponse à de nombreux objectifs : qu’il s’agisse de réduire vos impôts, de vous constituer un patrimoine, ou encore de compléter vos revenus, la pierre reste un placement incontournable.
Le dispositif Pinel est le successeur de la Loi Duflot, avec de nombreux aménagements qui le rendent plus attractif. Le principe de base reste le même : en achetant un appartement neuf et en le mettant en location sur une durée déterminée, vous pouvez profiter d’une réduction d’impôts, qui augmente avec la durée de mise en location.
Ce dispositif a été mis en place pour favoriser la mise en location de logements et augmenter la taille du parc locatif.
Les conditions à respecter sur le logement
Pour bénéficier de ce dispositif, le bien doit respecter un certain nombre de critères. Tout d’abord, le logement doit avoir été acheté avant le 31 décembre 2024. Il doit être mis en location au titre de résidence principale, et vous ne pouvez pas cumuler plus de 2 logements en Loi Pinel en même temps.
Le bien doit également appartenir à l’une de ces catégories :
- Logements nouvellement construits
- Logements en état futur d’achèvement
- Logements insalubres à réhabiliter
- Locaux commerciaux transformés en logement
- Logements construits par l’acquéreur
À savoir : l'acquisition d'un logement ancien refait à neuf permet également de bénéficier d'un avantage fiscal grâce à la loi Denormandie. |
Le bien doit également répondre aux nouvelles normes environnementales de performance énergétique :
- Pour les biens qui font l’objet de travaux, le label HPE ou BBC rénovation 2009
- Pour les biens neufs et à construire, la réglementation thermique 2012 (RT2012)
Enfin, le logement doit être situé en zone tendue. Pour déterminer si le logement est éligible, plusieurs zones ont été définies :
- Zone ABis : Paris et 76 communes d’Île de France,
- Zone A : 650 communes, dont Lyon, Marseille, Montpellier ou Lille,
- Zone B1 : 1 546 communes de plus de 250 000 habitants (dont Bordeaux, Toulouse, ou Nantes font partie).
Certaines communes situées en zone B2 et C peuvent également être éligibles, si le préfet a signé un agrément.
Les avantages de la Loi Pinel
Si le bien que vous achetez répond à ces critères, vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôts qui augmente avec la durée de mise en location du bien.
Vous pouvez donc profiter d’un abattement fiscal de 12 % du prix de revient de la location, si vous vous engagez à mettre le bien en location durant 6 ans.
Cette réduction passe à 18 % pour une durée de 9 ans, et 21 % si vous prolongez sur un total de 12 ans.
Sachez également que les abattements sont supérieurs dans les DOM : 23 % pour un engagement de 6 ans, 29 % pour un engagement de 9 ans, et 32 % si vous louez sur 12 ans.
JE SOUHAITE INVESTIR DANS LE NEUF AVEC LA LOI PINEL
Attention toutefois, le montant total de l’investissement immobilier est de 300 000 € par an, et vous ne pouvez pas investir dans plus de 2 logements par an en Loi Pinel.
Le prix d’achat au m2 est plafonné à...
Crédit immobilier : les nouvelles règles à respecter par les banques
Quelles sont les nouvelles contraintes encadrant le crédit immobilier ?
À compter du 1er janvier 2022, ce qui était autrefois des recommandations deviendra obligations. Pour réduire au maximum les situations d’insolvabilité, le HCSF a durci ses recommandations publiées fin 2019 : ¦ Il ne sera plus possible d’emprunter au-delà de 25 ans, hormis pour un bien immobilier neuf où la durée du prêt pourra aller jusqu’à 27 ans. ¦ Les mensualités de remboursement, assurance emprunteur incluse, ne devront pas dépasser 35 % de tous les revenus (revenus locatifs inclus). ¦ Il sera désormais demandé un apport personnel de 10 % du montant du crédit.
Les banques pourront toutefois déroger à ces règles dans la limite de 20 % des dossiers, notamment lorsqu’il s’agira de primo-accédants ou de demandes pour une résidence principale.
Des sanctions qui risquent d’entraver les projets immobiliers ?
Avec ces nouvelles règles, le HCSF veut s’assurer que toutes les banques respectent bien les mêmes principes. En cas de manquements, l’ACPR - l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution - imposera des sanctions pécuniaires aux mauvaises élèves.
Le constat début 2021 est néanmoins déjà positif car les banques avaient déjà intégré les critères, faisant passer de 48,3 % à 20,9 % les prêts non conformes accordés. Par ailleurs, le nombre de crédits immobiliers distribués a augmenté de 6 % grâce aux taux d’intérêt historiquement bas.
Pour en profiter, mieux vaut avoir des comptes bancaires stables et bien gérés car les banques seront désormais plus regardantes sur la gestion des comptes. Et opter pour une délégation d’assurance permettra de dégonfler un minimum ses mensualités.
Immobilier : tout savoir sur le nouveau DPE
À quoi sert le Diagnostic de performance énergétique (DPE) ?
Il fait partie des documents devant être remis à l’acquéreur dans le cadre d’une transaction immobilière. Il a pour objet d’informer l’acquéreur ou le locataire d’un bien de la quantité d’énergie et de gaz à effet de serre émis par le logement. Il doit être obligatoirement réalisé, dans tous les logements en France métropolitaine, par un diagnostiqueur immobilier certifié. Un annuaire recense les professionnels titulaires de la certification requise :
- Dans le cadre de la vente d’un bien immobilier, il est intégré au dossier de diagnostic technique (DDT), annexé à l’avant-contrat de vente et à l’acte authentique de vente.
- Dans le cadre d’une mise en location d’un bien immobilier, il doit également être transmis au locataire.
BON À SAVOIR
Suite à l’alerte des professionnels de l’immobilier, le ministère du Logement a annoncé la suspension de l’édition des diagnostics de performance énergétique pour les logements datant d’avant 1975, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes. La suspension des diagnostics ne devrait durer que quelques jours...
Un document opposable aux vendeurs et aux propriétaires bailleurs
Depuis le 1er juillet 2021, le DPE est pleinement opposable. Il a désormais la même valeur juridique que d’autres diagnostics immobiliers, comme l’état de l’installation intérieure d’électricité ou encore le diagnostic amiante. Jusqu’alors, il n’avait qu’une portée informative. Le propriétaire du logement et le diagnostiqueur engagent dès lors leur responsabilité vis-à-vis de l’acquéreur ou du locataire. Si ces derniers ont des doutes sur son contenu, il leur est possible de faire réaliser un nouveau diagnostic. Si les résultats sont différents, ils peuvent demander une compensation financière ou faire appel, le cas échéant, aux tribunaux.
Qu’en est-il des recommandations de travaux du DPE ?
La réglementation précise que ces dernières n’ont qu’une valeur informative. Elles n’ont pas de caractère opposable comme les autres éléments contenus dans le DPE.
Une méthode de calcul unifiée pour les nouveaux DPE
Un arrêté du 31 mars 2021 précise les modalités de calcul du nouveau DPE. Depuis le 1er juillet 2021, seule la méthode 3 CL est retenue pour élaborer le DPE. Auparavant, celle-ci était réservée aux logements construits à partir du 1er janvier 1949 et disposant d’un système individuel de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire. La réforme a ainsi supprimé la méthode dite « sur facture » s’appuyant auparavant sur la consommation énergétique du logement, calculée à partir des trois dernières factures remises par le propriétaire.
La méthode dite 3CL signifiant « Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements » est plus fiable, car elle est élaborée sur des critères standardisés ne relevant pas du mode de consommation de chaque ménage. Ce calcul s’appuie sur des éléments concrets comme :
- Les caractéristiques du bâti.
- Le niveau d’isolation de la construction.
- Le système de chauffage.
La méthode a légèrement changé depuis le 1er juillet 2021 en intégrant de nouveaux paramètres. Elle prend en compte cinq usages au lieu de trois initialement, à...
Le secteur immobilier en pleine mutation digitale et écologique
La demande immobilière prend le pas sur l’offre
Lors du premier semestre de l’année 2021, la demande immobilière a connu une hausse de 30 %, comparée à l’année 2020, en France, selon une étude menée par FHCOM et Laforêt. Ainsi, sur cette période, les banques ont accordé 110,7 milliards d'euros de crédits à l'habitat, selon BFMTV, un record. Et pourtant, si la demande est grandissante, les potentiels acquéreurs font face à une pénurie d’offre de logements.
« C’est paradoxal, car nous constatons un besoin important des clients d'acquérir un logement ou de le louer, mais les possibilités sont maigres. Par exemple, dans l’heure qui suit la publication d’une offre, nous pouvons recevoir jusqu’à 40 appels », affirme Bérénice Lorrain-Abadie, directrice de Be Immobilier, une agence immobilière basée à Toulouse. Et pour cause, l'immobilier reste une valeur refuge, un investissement qui apporte de la sérénité à un investisseur. Mais dans une période incertaine et troublée par la crise sanitaire, peu de Français prennent la décision de vendre leur bien.
L’immobilier à l’heure de l’écologie
L’immobilier est un reflet de la société. C’est ainsi que l’écologie prend une place de plus en plus importante dans le comportement des copropriétaires et des professionnels du secteur. « La prise de conscience est flagrante, assure la fondatrice de Be Immobilier. Par exemple, la ville de Toulouse a mis à disposition des copropriétés des bacs de tri sélectif et des composteurs. Toutes les copropriétés que mon agence gère y ont souscrit sans réserve».
La mutation se fait également au niveau de la consommation énergétique, avec l'utilisation des LED qui se généralise, afin de réduire sa consommation et ses coûts. Les pouvoirs publics s’impliquent également dans ces évolutions, avec le CEE (Certificat d'Économie d'Énergie). Cette prime permet de prendre en charge une grande partie des travaux en copropriété, comme l’isolation des combles perdus ou le calorifugeage des réseaux de chauffage collectif, afin d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment. C'est également le cas de MaPrimeRénov, une aide accessible aux copropriétés.
À travers différentes lois, comme la loi ÉLAN ou la loi Climat et résilience, le gouvernement français impose une conscience écologique aux acteurs de l’immobilier. « Les délais sont parfois courts, mais les agences immobilières ne peuvent pas survivre sans cette capacité d’adaptation. Il ne faut pas aller à contre-courant de ce mouvement, il faut en être le moteur », ajoute Bérénice Lorrain-Abadie. L’immobilier vert, c’est l’immobilier de demain, mais déjà d’aujourd’hui.
La digitalisation à l'assaut du secteur immobilier
Il en va de même pour la digitalisation. Comme tout autre secteur, l’immobilier a vu sa transition digitale fortement s’accélérer à l’heure de la crise sanitaire. Confinés ou appelés à limiter les contacts, au même titre que l’ensemble de la population, les agents immobiliers ont trouvé des alternatives pour poursuivre leurs activités. Les contrats digitalisés, les
Immobilier : les prix des maisons se ressaisissent !
Vers un rebond du prix des maisons ?
Après avoir été victimes d’un coup de mou, voilà que dans l’ancien, les prix des maisons repartent à la hausse. Car si, comme le note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « le resserrement de l’acce`s au cre´dit constate´ en juillet (qui) a de´courage´ une partie de la demande, celle qui depuis quelques mois avait retrouve´ un certain dynamisme et remplace´ les “ne´oruraux”» semble avoir fait s’orienter à la baisse sur les douze derniers mois (- 1,2 %) les prix des maisons, sur le trimestre, c’est bien la hausse qui prévaut (+ 0,4 %). À titre de comparaison, et toutes choses étant égales par ailleurs, en juin et en juillet derniers, les prix des maisons accusaient respectivement 1 % et 4,7 % de baisse sur trois mois. Sur le marché des appartements, en revanche, la tendance reste nettement haussière ( + 3,1 % sur 3 mois et + 6,8% sur 1 an). Enfin, au global, c’est-à-dire tous biens confondus, « en de´pit de l’augmentation rapide des prix des appartements, l’indice d’ensemble ralentit toujours : + 3,4 % sur 12 mois » constate Michel Mouillart.
Vers un rebond du prix des maisons ?
Après avoir été victimes d’un coup de mou, voilà que dans l’ancien, les prix des maisons repartent à la hausse. Car si, comme le note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « le resserrement de l’acce`s au cre´dit constate´ en juillet (qui) a de´courage´ une partie de la demande, celle qui depuis quelques mois avait retrouve´ un certain dynamisme et remplace´ les “ne´oruraux”» semble avoir fait s’orienter à la baisse sur les douze derniers mois (- 1,2 %) les prix des maisons, sur le trimestre, c’est bien la hausse qui prévaut (+ 0,4 %). À titre de comparaison, et toutes choses étant égales par ailleurs, en juin et en juillet derniers, les prix des maisons accusaient respectivement 1 % et 4,7 % de baisse sur trois mois. Sur le marché des appartements, en revanche, la tendance reste nettement haussière ( + 3,1 % sur 3 mois et + 6,8% sur 1 an). Enfin, au global, c’est-à-dire tous biens confondus, « en de´pit de l’augmentation rapide des prix des appartements, l’indice d’ensemble ralentit toujours : + 3,4 % sur 12 mois » constate Michel Mouillart.
Dans les grandes villes, les prix poursuivent leur ascension
Au vu des données qu’a agrégées le baromètre LPI-SeLoger, il semblerait que la baisse des prix - tout comme la fin du monde - ne soit pas pour aujourd’hui ni même pour demain ! Une tendance haussière est particulièrement prégnante dans les grandes villes. « Dans 85 % des villes de plus de 100 000 habitants, la hausse des prix des appartements anciens est au moins e´gale a` 5 % sur un an (dans 70 % des villes de plus de 50 000 habitants) : il y a un an, a` la me^me e´poque, la proportion e´tait de 68 % (dans 56 % des plus de 50 000 habitants) ». Il y a d’ailleurs fort à parier que la banalisation du télétravail ait donné un sérieux coup d’accélérateur aux prix immobiliers des villes moyennes, grandes gagnantes de la redistribution - post-confinements - des cartes du marché de l’immobilier. Jugez plutôt, les prix des appartements augmentent d’au moins 15 % à Aubervilliers (+ 15,4 % sur 1 an), Clamart (+ 17 %), Maisons-Alfort (+ 17,4 %), Tourcoing (+ 16,7 %), Évreux (+ 17,1 %), Laval (+ 16,9 %), Poitiers (+ 16 %) ou encore Vannes (+ 17,3 %).
Les marges de négociation continuent de voler à ras de terre
Selon les chiffres que nous avons relevés, les marges de négociation n’ont jamais été aussi...
Ce que veulent les acheteurs immobiliers en cette rentrée 2021
Plus d’un futur acheteur sur 2 recherche une maison
Après trois confinements, les maisons ont, plus que jamais, le vent en poupe. Selon un ensemble d’études réalisées par Opinionway pour SeLoger, plus de la moitié des acquéreurs recherche une maison, tandis que les appartements n’attirent qu’un acquéreur sur quatre. « Les maisons sont particulièrement prisées par les 35-49 ans et les foyers concernés par le télétravail. C’est également davantage le cas des Franciliens qui cherchent une nouvelle résidence principale pour quitter l’Île-de-France. La recherche de maison concerne 70 % d’entre eux », indique Caroline de Gantès, Country Manager Director de SeLoger. Cette tendance est confirmée par le marché. « Pour la première fois, le prix des maisons individuelles augmente plus fortement que celui des appartements, note Frédéric Violeau, notaire et membre du Conseil supérieur du notariat à Caen. Cette évolution illustre bien la volonté d’avoir un coin à soi. »
Pourtant, le « zéro artificialisation net », qui devra être atteint en 2050 selon la loi Climat et Résilience, publiée au journal officiel fin août, nécessite de développer des logements différents qui permettent de concilier l’envie d’espace des Français et la nécessaire frugalité en matière de consommation foncière. « Nous savons déjà concilier ces deux impératifs : plusieurs centaines de réalisations en France montrent que nous sommes capables de proposer des habitats respectueux de l’environnement, économes en espaces naturels, confortables et de grande qualité, estime Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement. Les Français connaissent peu ces réalisations mais ceux qui y habitent en sont pleinement satisfaits. Les modèles collectifs évoluent, ils sont plus écologiques, ouverts sur l’extérieur, lumineux. La maison individuelle y trouve sa place aussi mais différemment. Nous sommes capables de proposer des alternatives à la vision du lotissement loin des services et des transports d’une part et à celle du collectif exiguë et peu confortable d’autre part. »
Ceux qui ne peuvent prétendre à l’achat d’une maison avec jardin, se tournent vers les appartements avec un balcon ou une terrasse. « Quasi-unanimement, la présence d’espaces extérieurs est considérée comme un critère important du futur logement », confirme Caroline de Gantès. Selon les données de l’enquête SeLoger, menée avec Opinionway, 94 % des ménages recherchant une résidence principale souhaitent un espace extérieur.
La recherche en zone rurale a été multipliée par 4 sur l'année
Autre changement : un tiers des acheteurs recherchent un bien dans une ville de moins de 20 000 habitants. C’est trois fois plus qu’il y a un an, toujours selon les données de SeLoger et près d’un acquéreur sur cinq recherche en zone rurale, soit quatre fois plus qu’il y a un an ! « Au 31 mai 2021, nous avons enregistré 1,3 million de transactions, un chiffre record. 13 % de ces mutations concernaient un changement de département au sein d’une même région. Nous ne sommes pas face à un exode urbain mais face à l’initiation d’un mouvement qui va perdurer », estime Frédéric Violeau. Effectivement, selon les données de SeLoger, 9 acheteurs sur 10 comptent rester dans la même région que celle dans laquelle ils habitent actuellement, avec...
Ces surprenantes villas suréquipées... pour enterrer des vies de célibataires
Et si, pour organiser un enterrement de vie de célibataire, vous réserviez une maison isolée à la campagne avec piscine, terrain de foot, basket, volley, terasse, terrain de pétanque, consoles de jeu, billard, babyfoot, barbecue, ainsi que d’une trentaine de lits pour le weekend ? Voici le concept original développé par “Crazy Villas.” Ces maisons inédites et suréquipées pour faire la fête sont nées en 2017 de l’imagination fertile de deux amis d’enfance, Alexandre Martucci et Aurélien Boudier. Deux entrepreneurs qui, par ailleurs, avaient créé l’agence de voyage “Crazy EVG” en 2010. On ne se refait pas...
Leur concept est simple. Pour un weekend ou en semaine, des groupes allant de quinze à une trentaine de personnes peuvent réserver une maison dotée d'infrastructures permettant d’organiser tout type d’événements festifs. Enterrement de vie de célibataire, cousinade, anniversaire, nouvel an, journées d’intégration étudiante… Et même des séminaires professionnels. “Lorsque nous avons lancé nos premières villas, nous nous attendions surtout à voir des réservations pour des enterrements de vie de célibataire. Finalement, nous nous sommes rendus compte qu’elles attiraient tous types de groupes de plus de quinze personnes”, s’étonne Aurélien Boudier. Des familles et des amis donc, mais aussi des collègues de startups et ou de branches de grandes entreprises. “Nous avons même eu des cas de réservations liées au confinement pendant la crise de la Covid”, rapporte le cofondateur de la société.
Des prix variables selon la période de l’année
Pour réserver l’une de ces villas, il faudra compter entre 1.600 et 3.000 euros le weekend, communique Crazy Villas. Ou alors, environ 1.000 euros la nuit pour un jour en semaine. Un prix minimum de réservation est fixé pour 16 personnes, auquel des frais peuvent être ajoutés en fonction des invités supplémentaires. “Le weekend, il est impératif de louer au minimum deux nuits”, précise Aurélien Boudier. “En terme de budget, on reste autour de 50 euros par nuit et personne “, développe l’entrepreneur. Les prix sont donc variables, notamment en fonction des dates choisies par les clients. “Nous fonctionnons un peu comme des gîtes. Nous avons une basse saison, une haute saison et une très haute saison en termes de demande”, résume Aurélien Boudier. Ainsi, jusqu’en octobre prochain, tous les weekends en villa ont déjà été réservés, fait savoir l’entrepreneur. Pour réserver un weekend en mai ou juin, les clients ont même dû anticiper dès le mois de janvier. Ces maisons peuvent être réservées via Airbnb, Booking.com, ou encore sur le site internet de Crazy Villas.
Bien sûr, pour éviter les casses et les débordements, la société a développé plusieurs parades. D’une part, sur le choix du mobilier, de la vaisselle et des équipements. “Nous avons choisi du matériel adapté, pour prévenir les problèmes de casses qui peuvent toujours arriver”, explique Aurélien Boudier. D’autre part, à l’arrivée des clients, un “check in” est réalisé. Il permet de dresser l’état des lieux du bien, de présenter les infrastructures, de donner toutes les consignes de sécurité et de prévenir d’éventuelles casses en montrant les tarifs de chaque type de dégradation. “Cela permet aux clients de connaître en amont le coût d’éventuelles dégradations et d’éviter de potentiels conflits”, justifie Aurélien Boudier.
Des villas amenées à se multiplier
Actuellement, Crazy Villas exploite huit maisons dans l’Yonne, l’Orne, l’Eure-et-Loir et le Loiret. Toutes sont situées à environ une heure trente de Paris. “Douze autres villas, actuellement en travaux ou sous compromis de vente, seront mises en exploitation au prochain jour de l’an”, communique Aurélien Boudier. La société vient tout juste de lever deux millions d’euros supplémentaires pour investir. Elle espère...
Ces agents immobiliers qui s’inquiètent d’une future pénurie de logements
Si le marché immobilier a envoyé bon nombre de signaux positifs ces derniers mois, prouvant sa résilience face à la crise sanitaire, tout n’est pas rose pour autant. Lors de son dernier point d’étape du premier semestre, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) en a ainsi profité pour tirer la sonnette d’alarme. Selon son président, Jean-Marc Torrollion, le pays pourrait bien se diriger vers une pénurie de logements.
Les agents immobiliers notent, en effet, une forte baisse de l’offre de logements à vendre. Selon les chiffres collectés auprès des principaux portails Internet, cette offre a baissé de 26% à travers la France ces six derniers mois. À Paris, la chute est très limitée (-3%) mais elle atteint 27% dans les villes moyennes et même 32% en zone rurale. Et ce qui est sûr, c’est que si l’ancien ne se porte pas bien, ce n’est pas le neuf qui pourra venir à sa rescousse. La construction neuve ne donne toujours aucun signe de redressement depuis la chute amorcée en 2017.
Face à ce sérieux problème d’offre, la Fnaim estime que les signaux «rassurants» retenus par certains ne représentent rien de solide. C’est notamment le cas du retour supposé de nombreuses locations touristiques (locations Airbnb) sur le marché classique de la location longue. Un tel mouvement a incontestablement eu lieu, occasionnant notamment des baisses sensibles de loyer, bien plus nettes que celle que l’on peut attribuer à l’encadrement. «Mais ce n’est qu’un épiphénomène, souligne Jean-Marc Torrollion. Dès janvier 2021, le nombre d’annonces Airbnb avait retrouvé des niveaux supérieurs de 2,5% à ceux qu’ils étaient avant la crise.»
Selon lui, le phénomène pourrait même aller en s’accroissant dans la mesure où les locations touristiques ne nécessitent pas de permis de louer et s’affranchissent de l’encadrement des loyers ou même des critères de décence du logement qui interdiront bientôt de louer des passoires thermiques. «Je crains qu’Airbnb ne devienne le refuge de tous les propriétaires qui ne voudront ou ne pourront pas faire de rénovation énergétique», précise le président de la Fnaim.
Le «mythe» des investisseurs institutionnels
Et le retour des investisseurs institutionnels sur lesquels misent les pouvoirs publics pour prendre le relais des investisseurs privés? Là encore, ce serait un «mythe», selon la Fnaim. L’organisation rappelle que fin 2019, le poids du résidentiel ne dépassait pas 0,7% des actifs des investisseurs institutionnels, soit 22 milliards d’euros (il était encore de 5,8% en 1984). Dans ces conditions, profitant du calendrier électoral qui se rapproche, la Fnaim en appelle aux pouvoirs publics pour lancer enfin la création d’un statut de bailleur privé locatif, qu’elle appelle de ses vœux depuis des années.
Ce fameux statut prendrait notamment en compte l’amortissement d’un bien immobilier comme c’est le cas pour les meublés et cet amortissement pourrait être modulé selon les visées sociales du logement concerné. Car selon l’organisation, la réflexion sur l’offre de logements ne peut se limiter aux logements sociaux ou intermédiaires. L’investissement locatif privé restera incontournable. Par ailleurs, l’accompagnement financier des bailleurs sera incontournable, notamment avec des mécanismes fiscaux, pour assurer une rénovation énergétique performante du parc immobilier existant.
Nouveau Diagnostic de performance énergétique – DPE
Un nouveau DPE pour les logements à compter du 1er juillet 2021
Le DPE a fait l’objet d’une refonte qui le rend plus fiable, plus lisible, et permettra de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Le nouveau DPE entre en vigueur le 1er juillet 2021, il est valable 10 ans.
Il a été décidé d’écourter la durée de validité des DPE réalisés à partir de l’ancienne méthode afin de limiter la durée de cohabitation entre les deux méthodes, qui sont difficilement comparables. Ainsi les anciens DPE devraient disparaître progressivement d’ici au 1er janvier 2025.
Prévue dans la loi ELAN de 2018, la refonte du DPE s'appliquera en totalité au 1er juillet 2021, date à laquelle le DPE perdra son caractère simplement informatif pour devenir pleinement opposable. Cette refonte s’inscrit dans un contexte plus large d’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments, dont le DPE est l’un des outils clé (information des potentiels acquéreurs d’un bien, support des aides financières et des obligations, …). Elle se concrétise à travers deux décrets, qui ont été publiés en décembre 2020, et trois arrêtés qui précisent la méthode de calcul et la définition des étiquettes.
Les nouveautés :
- La nouveau DPE est plus fiable : sa méthode de calcul a été revue et consolidée et s’applique de façon homogène à tous les logements. La refonte apporte donc plus de fiabilité méthodologique, préalable nécessaire pour rendre le DPE pleinement opposable juridiquement, à l’instar des autres diagnostics du bâtiment.
- Le nouveau DPE est également plus lisible grâce à un design plus communiquant. Il prévoit une meilleure lisibilité des actions de rénovation énergétique à entreprendre en priorité et propose des scénarii de travaux, de manière compréhensible et pédagogique pour les propriétaires. Surtout, pour plus de transparence, un indicateur mentionne explicitement une évaluation de la facture énergétique théorique du logement, sous forme de fourchette. Cet indicateur sera d’affichage obligatoire sur les annonces immobilières à partir du 1er janvier 2022.
- Enfin, parce que le DPE acquiert un rôle structurant pour la rénovation énergétique du parc de logements, il est nécessaire que la définition des étiquettes et des seuils tienne mieux compte de l’ambition nationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, le calcul des étiquettes de performance énergétique ne dépend plus uniquement de la consommation d’énergie primaire du logement mais intègre aussi une composante climatique en tenant compte des émissions de gaz à effet de serre.
Le contenu et les modalités d’établissement du DPE sont réglementés. Le DPE décrit le bâtiment ou le logement (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux, etc), ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation. Il indique, suivant les cas, soit la quantité d’énergie effectivement consommée (sur la base de factures), soit la consommation d’énergie estimée pour une utilisation standardisée du bâtiment ou du logement.
Les étiquettes environnementales réglementaires - DPE logements réalisés avant le 1/07/2021 et DPE tertiaire uniquement
La lecture du DPE est facilitée par deux étiquettes à 7 classes de A à G (A correspondant à la meilleure performance, G à la plus mauvaise) :
- l’étiquette énergie pour connaître la consommation d’énergie primaire ;
- l’étiquette climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise.
Ce dispositif s’inscrit dans un ensemble de mesures qui visent à la fois à...
Pourquoi faire appel à un courtier immobilier ?
Un courtier immobilier est un expert de la négociation. Il peut aider les particuliers à constituer leur dossier et il saura aussi mettre les atouts d’un dossier en avant auprès des banques.
Aujourd’hui, faire appel à un courtier immobilier permet de faciliter l’obtention d’un prêt immobilier. D’après une étude réalisée par les experts de papernest, faire appel à un courtier immobilier permet d’augmenter grandement ses chances d’obtenir un prêt immobilier avec les meilleurs taux possibles.
Pourquoi est-il avantageux de faire appel à un courtier immobilier ?
Un courtier immobilier est un professionnel du secteur qui a l’habitude de négocier avec les banques afin d’obtenir le prêt avec les meilleurs taux possibles. Il y a aujourd’hui plusieurs avantages à passer par un courtier immobilier.
D’abord, il faut savoir que faire appel à un courtier immobilier ne vous coûte rien. En effet, si vous n’acceptez aucune offre que le courtier vous propose, vous ne payerez rien. Une fois que vous avez accepté une offre de prêt, les frais de courtage s'élèvent à 10% du prix du bien.
D’après une étude réalisée par les experts de papernest, les personnes faisant appel à un courtier immobilier réalisent des économies sur le long terme car elles obtiennent des prêts avec les meilleurs taux possibles.
Il faut aussi savoir qu’un courtier immobilier peut aider à l’obtention même d’un prêt immobilier. En effet, en étant un professionnel de la négociation, il va savoir négocier avec les différentes banques afin qu’elles acceptent de vous prêter de l’argent.
Par conséquent, faire appel à un courtier immobilier représente un double avantage :
- Un avantage économique car vous pouvez réaliser des économies non négligeables ;
- Cela représente aussi un gain de temps important car le courtier s’occupe de négocier avec les banques à votre place.
Passer par un courtier immobilier permet donc de gagner de l’argent et de gagner du temps, il n’y a donc aucune raison d’hésiter.
Quelles sont les autres conditions afin d’obtenir un prêt immobilier ?
Afin d’obtenir un prêt immobilier, il est important de remplir d’autres conditions. En effet, comme l’expliquent les spécialistes de papernest, aujourd’hui, avoir un apport personnel est devenu quelque chose d’obligatoire.
Il est d’usage que l’apport personnel doit au moins suffire pour payer les frais de dossier et les frais de notaire. En plus de cela, avoir un apport personnel permet de montrer à la banque que vous êtes dans une situation financière stable et que vous êtes capable d’économiser de l’argent.
En plus d’avoir un apport personnel, il est aussi essentiel d’anticiper les autres démarches administratives. En effet, vous devrez fournir un certain nombre d’informations et de documents. Ces informations doivent montrer à la banque que vous êtes dans une situation stable : situation professionnelle, personnel, état de santé, etc.
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le les avantages de faire appel à un courtier immobilier, nous vous invitons à lire cet article du Figaro.
Prix immobilier : ces villes où c’est toujours l’euphorie
Et dire que les prix immobiliers devaient s’effondrer à cause du Covid! Entre -5% et -10% dans les grandes villes et -15% à - 20% ailleurs. Un an plus tard, il n’en est rien. C’est même l’euphorie pour certaines métropoles. Les prix ont flambé de 5% à Rennes, de 6,5% à Nantes et même de plus de 8% à Strasbourg en un an, selon le baromètre de Meilleurs Agents. Preuve que dans ces villes la pandémie n’a pas eu d’effet sur le marché immobilier, bien au contraire. Le parfait exemple, c’est Strasbourg.
Primée par le baromètre 2020 Arthur Loyd (4e ville française la plus attractive), la capitale alsacienne décroche la plus forte hausse des 11 plus grandes villes de France. Son stock d’acheteurs, contrairement à la grande majorité des autres métropoles, n’a pas fondu même au plus fort de l’épidémie. Bien au contraire: c’est à Strasbourg que la tension immobilière est la plus forte (12 acheteurs pour 10 vendeurs). Une démographie en croissance, un bassin d’emploi dynamique et la proximité du tissu industriel allemand sont les explications avancées par Meilleurs Agents. Sans oublier que la capitale européenne, dans le top 5 de notre palmarès 2020 des villes où on vit heureux en famille, est à moins de 2 heures de Paris, en train. Et ce n’est pas tout. «Malgré une envolée des prix de plus de 38% en 5 ans, le pouvoir d’achat immobilier des Strasbourg demeure élevé: 50 m²», souligne Meilleurs Agents.
Paris limite la casse
L’ouest de la France n’est donc également pas en reste. La Bretagne est la région idéale pour les familles qui souhaitent quitter la capitale et acquérir une grande maison avec jardin. Quimper et Vannes ont figuré sur le podium de nos deux derniers palmarès des villes moyennes. Mais les grandes métropoles elles aussi, attirent. Nantes a d’ailleurs décroché la médaille d’or des villes les plus attractives pour les familles du palmarès 2021 du Figaro , à égalité avec Bordeaux. C’est aussi la grande gagnante du printemps avec une hausse, sur le seul mois de mai, de 1% (!) Les délais de vente ont littéralement fondu depuis le début de l’année (-15 jours) et avoisinent les 40 jours.
Une frénésie d’achat qui touche la quasi-totalité des grandes villes. Seule Montpellier affiche une baisse de prix (-0,3%) depuis un mois. Même Paris ne s’en sort pas si mal. Avec une hausse de 0,3% sur un mois et seulement -0,5% depuis le début de l’année. Aucun effondrement des prix n’est donc observé, pour le moment. Certes, il ne s’agit que d’une statistique mensuelle qui demande confirmation mais cela faisait des mois qu’on n’avait pas constaté un tel dynamisme. «Les acheteurs font face à une concurrence accrue les obligeant à...
Vacances : ce que veulent (vraiment) les Français pour cet été !
7 Français sur 10 ont prévu de partir en vacances, cet été
Après plus d'une année de crise sanitaire, jalonnée de confinements et de reconfinements, les Français ont bien mérité de prendre des vacances. Celles-ci seront l'occasion pour eux de s'évader, de s'oxygéner et de recharger leurs batteries. Une étude Amivac nous apprend, en effet, qu'en 2021, une large majorité (71 %) de Français a prévu de partir en vacances cet été.
Cet été, les Français seront nombreux à passer leurs vacances dans l'hexagone. ©SeLoger
Des Français plus chauvins que jamais !
Compte tenu du contexte sanitaire, la France constitue la destination privilégiée des Français pour leurs vacances d'été. Selon l'étude Amivac, ce sont ainsi 76 % d'entre nous qui passeront leurs congés estivaux dans l'hexagone. Pour autant, la même étude nous apprend que 18 % des Français interrogés n’excluent pas de voyager à l’étranger. Plus de 8 futurs vacanciers sur 10 ont déjà une idée très précise de leur destination ! Un peu plus de la moitié (51 %) des sondés mettra ainsi le cap sur la mer. Quant aux autres destinations estivales, elles se répartissemnt de la façon suivante, avec des vacances :
- à la campagne (26 %),
- à la montagne (21 %),
- au bord d'un lac (11 %),
- en ville (11 %).
Il est également à noter que cet été, les Français ne passeront pas leurs vacances seuls ! Faut-il y voir une conséquence de la crise sanitaire qui nous a tenu éloignés les uns des autres ? Toujours est-il que 45 % des personnes interrogées ont l'intention de passer leurs congés estivaux entourés de leurs amis et/ou de la famille.
Quelles sont ces villes que les Français vont privilégier pour leurs vacances d'été ? ©SeLoger
Le littoral hexagonal est largement plébiscité
En termes d'attractivité locative estivale, les régions du littoral hexagonal arrivent largement en tête des destinations de vacances les plus prisées en 2021. Selon les données qu'a rassemblées le site Amivac, le trio de tête regroupe ainsi - par ordre d'attractivité - la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’Aquitaine et le Languedoc-Roussillon. La Bretagne quant à elle, rate de peu le podium…
À la lecture des données qu'a collectées Amivac, on constate d'ailleurs que si les villes du littoral sont omniprésentes dans le classement, la première place est occupée par… une ville située en Dordogne, à savoir Sarlat-la-Canéda ! Cet été, la capitale du Périgord Noir, que son centre-ville pittoresque et son marché de spécialités culinaires (foie gras et fromages en particulier) ont - entre autres - contribué à rendre célèbre, fera le plein de vacanciers. Suivent Porto-Vecchio, la - non moins - fameuse station balnéaire de l’Île de Beauté, puis Argelès-sur-Mer et enfin Hyères.
Les 10 destinations préférées des Français pour les vacances d'été 2021
Top 10 des...
La période précédent un compromis de vente est toujours une période délicate. Ce qu’il faut retenir c’est qu’un manque de formalisme et une offre d’achat ne précisant pas suffisamment les conditions de la vente peut amener l’une des parties à se désengager totalement. De nombreux compromis de vente ont été annulés pour une simple condition d’obtention de prêt, inscrite dans le document final mais pas dans l’offre d’achat acceptée par le vendeur. Pour être certain qu’une offre d’achat aboutisse effectivement sur un compromis de vente et in fine sur une vente, il faut donc vous assurer de l’accord des parties sur les conditions essentielles de la vente. A défaut, vous pourriez voir vos honoraires s’envoler et la vente tout bonnement annulée ! Pour éviter de futurs litiges, il est recommandé de faire signer une offre d’achat complète et précise aux deux parties. Evitez évidemment les accords verbaux ou simples échanges de mails plutôt courants dans les relations de particulier à particulier mais pas forcément recommandés. SI l’on se réfère aux articles 1583, 1113 et suivants du Code civil une offre d’achat peut être considérée comme valide même si aucune offre d’achat officielle écrite n’a été présentée ! Cependant en cas de litige, le juge en charge du dossier analysera les intentions des deux parties et cherchera une preuve d’accord. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est préférable durant ce laps de temps existant entre le compromis de vente et l’accord des parties de recourir à une solution professionnelle pour rédiger et faire signer ses offres d’achat. « Sinimo est l’une de ces solution » explique Olivier Drouot, fondateur de l’application. « Les professionnels ont besoin d’un outil fiable, rapide, leur assurant une réelle sécurité juridique en ce qui concerne les termes inclus dans leur contrats immobiliers mais également du point de vue des signatures ». "Un document word ne bénéficiant pas d'adaptations régulières, faute de veille juridique ne suffit plus pour établir un contrat 100% fiable. Une offre d’achat signée, complète, avec une durée de validité limitée qui mentionne bien le dépôt de garantie, le délai avant signature de l’avant contrat et les différentes conditions de financements vous assurera un réel engagement des deux parties. "Aujourd'hui une signature électronique est considérée comme 2 fois plus fiable vis à vis d'une signature manuscrite classique, les professionnels de l'immobilier ne pourront plus passer à coté". RÉFÉRENCES JURIDIQUES La terrasse ne voit plus que par le bois. Dans la mouvance d'un habitat plus sain et plus écologique, le bois s'est imposé comme l'un des matériaux les plus plébiscités pour les terrasses, à tel point que les autres revêtements comme le carrelage ou la pierre reconstituée se mettent à l'imiter avec brio. Mais pourquoi un tel succès des terrasses en bois ? Si la première grande raison semble liée à l'aspect chaleureux et esthétique du bois - un revêtement qui s'adapte à tous types de terrasses et d'extérieurs – la facilité de pose de la terrasse en bois, les nombreuses possibilités de formes qu'elle offre ainsi que son entretien limité sont autant d'avantages qui peuvent convaincre d'installer une terrasse en bois. Mais avant de sauter le pas, il convient de se décider sur deux ou trois choses. Choisir la bonne essence de bois pour votre terrasse est la première des décisions à prendre. Votre choix devra être orienté en fonction trois éléments : Pour les petits budgets, laissez de côté les bois exotiques pour vous concentrer sur des bois simples mais résistants comme l'Epicéa et le Pin, réputés plus économiques. La couleur de votre terrasse en bois peut être aussi une caractéristique à prendre en compte dans le choix de votre essence de bois. Il y a autant de couleurs disponibles qu'il y a de bois, sachez de plus qu'il vous sera possible de disposer de plusieurs rendus de couleurs pour la même essence grâce au procédé de saturation. Pour ce qui est de la résistance de la terrasse en bois, pensez à choisir une essence adaptée ou traitée pour s'adapter au climat de votre région. Les traitements autoclaves classés de 1 à 4, permettent de rendre vos lames de terrasse en bois imputrescibles et résistantes aux caprices de la météo. Bois naturel ou bois composite ? Pour les amoureux des terrasses en bois qui voudraient mettre de côté les obligations d'entretien (un bon nettoyage par an, et un coup de lasure de temps à autre) la terrasse en bois composite est une option à ne pas écarter. Contrairement à une terrasse en bois massif, la terrasse en bois composite est fabriquée à partir de particules de bois mélangées à une résine. Une composition qui lui autorise une plus grande résistance dans le temps (la lame ne va pas griser contrairement à certaines essences de bois) et un entretien quasi inexistant pour un aspect très proche du bois naturel. Toutefois, attention dans le choix de vos lames, le rendu des lames de bois composite dites de «première génération » peut s’avérer moins fin que celui de lames de génération plus récente. Du côté des inconvénients, le bois composite présente une grande conductivité à la chaleur, un petit bémol qui pourra vous faire préférer du bois naturel pour les régions chaudes ou les contours de piscine. Enfin, son budget, pour certains produits peut être élevé, proche des bois exotiques. De quoi peut-être vous faire plutôt opter pour une terrasse en Tek ou en Ipé. Pour la pose de votre terrasse en bois, une fois le type de bois choisi, vous devrez opter au choix soit pour des lames soit pour des dalles ou caillebottis. Les lames de bois sont de longues planches, semblables à des lames de parquet et qui se posent sur les lambourdes de la terrasse. Les dalles ou caillebotis de bois se posent quant à eux sur un tissu géotextile ou un lit de sable, sans structure, directement sur le sol. Ces derniers seront donc utilisables si... (BFM Immo) - La rénovation énergétique des logements avance à un rythme très soutenu depuis l'ouverture de Maprimerénov' (voir notre dossier ici pour savoir comment ça fonctionne) à tous les ménages depuis le 1er janvier. A tel point qu'on pourrait atteindre les 780.000 dossiers déposés auprès de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) cette année, contre... moins de 190.000 en 2020. Toutefois, le rythme pourrait encore être accéléré. Certes, pour les propriétaires bailleurs, c'est-à-dire ceux qui louent un logement, ils n'auront de toute façon bientôt plus le choix. Le projet de loi Climat veut en effet leur interdire de louer des passoires thermiques à compter de 2028. Mais comment fait-on pour ceux qui vivent dans les passoires thermiques, les propriétaires occupants? C'était le sujet de réflexion d'Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des dépôts (CDC) et directeur de la Banque des Territoires, qui vient de rendre public un rapport sur le sujet. Il formule trois propositions pour aller plus vite sur la rénovation énergétique des bâtiments. Le premier axe est de développer un réseau national d'accompagnateurs. Ce sont des accompagnateurs que veut Olivier Sichel, des gens qui iront chercher les propriétaires de passoires thermiques, leur expliquer ce qu'ils ont à gagner, combien ça va leur coûter, quelles aides ils peuvent avoir pour mener ces travaux de rénovation, quels artisans ils peuvent solliciter dans la région, etc. L'idée est d'avoir un expert qui va venir aider les propriétaires à envisager ces travaux. Attention, cet expert sera un interlocuteur obligatoire s'il s'agit de mener des travaux de rénovation globale. A priori, on n'a pas encore bien identifié les seuils mais, par exemple, à partir de 5.000 euros de travaux, vous seriez dans l'obligation en tant que propriétaire occupant de passer par un de ces accompagnateurs. Evidemment, ce réseau d'accompagnateurs aura un coût à la charge de l'Etat, à peu près 350 millions d'euros par an. Le deuxième axe est de centraliser, de faciliter. Et pour cela, Olivier Sichel veut créer une plateforme digitale qui va tout récupérer: les coordonnées des accompagnateurs, les travaux qu'on peut faire, les gains d'économie d'énergie, les artisans, les organismes de financement, les différentes subventions, tout ce que vous pouvez trouver dans la planète France pour mener ces travaux de rénovation... Ce sera à destination des propriétaires mais surtout de ces fameux accompagnateurs. Le troisième axe est celui du financement. "Vous prenez une maison, vous faite une rénovation globale. Ça va vous coûter en moyenne 40.000 euros. Alors vous avez plein d'aides possibles. Mais au final, souvent, il reste la moitié à la charge du propriétaire. Et il y en a qui ne peuvent pas payer ce reste à charge", explique Olivier Sichel. Il propose donc un prêt avance mutation. L'idée est que ce reste à charge soit financé par les banques elles-mêmes. Le propriétaire occupant ne remboursera cette somme prêtée qu'à la mutation, c'est-à-dire soit au moment de la vente du bien immobilier, soit au moment de la succession. En clair, vous allez avoir pour les populations les plus modestes des travaux qui à la fin vont être quasi-gratuits. Quasiment puisque pour un ménage qui gagne moins de 30.000... Après avoir marqué un net coup d'arrêt l'an passé, le marché de la construction de logements neufs peine à rebondir en ce début d'année, déplore Philippe Jung, directeur général du groupe Demathieu Bard immobilier, au mirco du "Grand rendez-vous de l’immobilier" (Capital / Radio immo) du mois de février. D'après ce promoteur national qui réalise près de 1.200 logements par an, plusieurs éléments continuent à bloquer conjointement le marché. Plusieurs mois après les élections municipales, les lancements de nouveaux programmes restent bloqués par un certain nombre d'élus. Sans compter que la crise économique et sanitaire risque encore de peser sur les projets d'achats des particuliers dans les mois à venir... Dans ce contexte de raréfaction de l'offre, et même si la demande décline, les prix ne baisseront pas, prédit Philippe Jung. Ce d'autant que la nouvelle norme environnementale RE2020, qui doit progressivement entrer en vigueur l'an prochain, pèsera inévitablement sur les coûts de construction des nouveaux programmes... La crise sanitaire aura immanquablement entraîné des changements sur les marchés immobiliers, en mieux pour certains secteurs, en moins bien pour d'autres. Selon Meilleurtaux.com, la marketplace de crédits, assurances et placements, les grandes métropoles sont restées chères, et les deux confinements générés par la crise Covid en une seule année a incité les Français à partir « à la recherche de logements dans les villes moyennes et à taille plus humaine, dynamiques, proches des grandes villes pour maintenir certains déplacements professionnels et surtout avec plus d'espace ». Avec comme résultante un pouvoir d'achat au mètre carré dans les villes moyennes « en nette baisse ». Le 4 janvier, dans son bilan annuel du pouvoir d'achat immobilier dans les vingt plus grandes villes de France entre décembre 2019 et décembre 2020, Meilleurtaux.com pointe une nette perte en m2 dans toutes les grandes villes, à l'exception de Paris... Au taux de 0,75% sur vingt ans, Saint-Etienne (1.455 €/m2), première du classement avec le pouvoir d'achat immobilier le plus élevé pour 1.000 € de crédit mensuel, perd 6 m2 en 2020 par rapport à 2019. Le Mans, 2e du classement, a perdu 14 m2 en un an, en passant de 123 m2 à 109 m2. Nîmes (2.181 €/m2 en 2020 contre 2.029 €/m2 en 2019) et Le Havre, 3e et 4e, perdent respectivement 7 et 8 m2. Soit un pouvoir d'achat qui tombe de 109 m2 à 102 m2 à Nîmes. Montpellier, Nantes et Marseille, trois villes proches d'un littoral, perdent 8 m2 pour les deux premières et 6 m2 pour la troisième. Dans la capitale languedocienne, classée en milieu de tableau au 10e rang, le prix au m2 passe de 3.047 à 3.459 €/m2 entre 2019 et 2020, et le pouvoir d'achat de 72 m2 à 64 m2. Toulouse, quant à elle, 13e sur 20, perd 4 m2 de pouvoir d'achat, passant de 64 m2 à 60 m2, avec des prix au m2 qui augmentent de 3.440 à 3.691 €. Une perte de pouvoir d'achat identique aux villes de Lyon (ville la plus chère après Paris), Reims, Dijon ou Grenoble, quand Strasbourg et Rennes perdent 3 m2. Lille, ville très étudiante et dynamique, perd 6 m2 et Bordeaux seulement 2 m2. Quant à Paris, avec ses 10.000 € moyens du m2, elle est la seule ville de France à gagner en pouvoir d'achat, avec 1 m2 supplémentaire (21 m2 au lieu de 20 en 2019). « Les Français peuvent désormais donner plus d'importance à la qualité de vie, explique Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com. Le confinement a été déterminant pour bon nombre d'acquéreurs. Ils préfèrent quitter leurs logements exigus, comme c'est souvent le cas dans les grandes villes, pour davantage d'espace. La proximité avec la mer plaît beaucoup. En outre, le développement croissant du télétravail facilite aussi les départs des grandes métropoles ; c'est donc pour cela que les villes qui attirent font face à une hausse des prix auxquelles elles n'étaient pas forcément préparées. » Meilleurstaux.com rappelle que le 17 décembre dernier, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a assoupli les conditions d'emprunt : « Le taux d'endettement passe de 33% à 35% et la durée d'emprunt maximale pourra s'élever à 27 ans (en cas d'achat dans le neuf) ». Les taux d'emprunt immobilier devraient rester bas au moins jusqu'à la fin du premier trimestre 2021. « Si les taux en 2020 ont été extrêmement bas, en repassant sous la barre des 1%, malheureusement cela n'a pas profité à tous les profils d'emprunteurs et plus particulièrement les primo-accédants, nuance toutefois Maël Bernier. Suite aux premières recommandations du HCSF, il y a un peu plus d'un an, nous avons constaté un taux de refus qui a doublé sur l'année... Propriétaires, vous le savez bien, obtenir une autorisation d’urbanisme s’apparente souvent à un parcours du combattant. Malgré tout, même confinés, les Français n’ont pas stoppé leurs projets d’aménagements en 2020. C’est en tout cas ce que rapporte Permettez-moi de construire, un groupe spécialisé dans la demande d’autorisation d’urbanisme pour les particuliers. “Il n’existe pas de données officielles qui recensent les demandes réalisées par les particuliers. On a toutefois constaté l’an passé une explosion des devis d’extensions de maisons chez nos partenaires”, avance Aurélien de Nunzio, le cofondateur de la société. Parmi les demandes “tendances” en cette crise sanitaire, les extensions de maisons arrivent en tête. Elles ont représenté 31% des 1.500 derniers projets accompagnés par le spécialiste à la fin novembre. Puis viennent les carports, ces abris extérieurs pour véhicules qui comptent désormais pour 26% des demandes d’urbanisme d’après la startup. Et enfin les piscines, qui totalisent pour 24% des derniers projets de construction traités par le groupe. C’est dans ce contexte que le ministère de la Transition écologique a mis récemment en place une plateforme internet accessible ici, appelée ADAU (Assistance aux demandes d'autorisation d'urbanisme). Sur celle-ci, l’utilisateur peut récupérer le formulaire adéquat pour constituer son dossier de démolition, d’extension de maison, d’aménagement de piscine, ou autre. Une fois le bon formulaire identifié, reste encore à le remplir. Et c’est là l’étape la plus compliquée. Pour les demandes les plus lourdes, vous devrez constituer un dossier comportant un certain nombre de documents graphiques, listés précisément dans votre formulaire. Parmi ces documents : “le plan de situation, le plan de masse, le plan de coupe, la notice descriptive, les plans de façades et toiture, le reportage photos, une modélisation 3D du... Avoir un animal de compagnie dans une location entraîne des responsabilités. Dans certains cas, il est même possible que vous ne puissiez pas en avoir, s'il s'agit d'animaux NAC. De plus, la discrétion est de mise : un chien qui aboie toute la nuit peut vous exposer à des problèmes avec vos voisins mais aussi avec votre propriétaire. Si vous louez un logement, qu’il soit meublé ou non, le propriétaire ne peut vous empêcher d’avoir un animal de compagnie. Et même si une clause figure dans votre contrat de location, il n’a pas à vous interdire de posséder un animal et vous n’êtes pas obligé de l’informer de la présence de votre compagnon à poils ou à plumes. Toutefois, vous devez faire en sorte de ne pas gêner vos voisins. Vous devez veiller à ce que votre animal ne cause pas de dégradations dans les parties communes si vous habitez dans un immeuble mais aussi à ce qu’il ne provoque pas de nuisances sonores. Par exemple, les aboiements de chiens sont considérés comme gênants s’ils sont répétés et si le volume sonore excède les 5 décibels en journée. La nuit, ils ne doivent pas dépasser les 3 décibels. Étant donné que d’un point de vue légal, le tapage nocturne commence à 22h jusqu'à 7h du matin, réfléchissez à deux fois avant d’acquérir un coq qui risque de réveiller le voisinage dès le lever du jour tous les matins par exemple ! Dans le cas d'un trouble anormal de voisinage, votre propriétaire pourra vous obliger à faire moins de bruit par courrier avant d'engager des poursuites. Toutefois, comme pour toute règle, il existe des exceptions. En effet, le propriétaire d’un logement peut interdire à son locataire de posséder un chien de catégorie 1, considéré comme chien d’attaque. Il peut également lui interdire de posséder un NAC (nouveaux animaux de compagnie). Cette catégorie est large et regroupe un grand nombre d’espèces animales comme les poissons, les rongeurs, les reptiles, les arthropodes ou encore les amphibiens. Une exception qui concerne également les logements meublés de tourisme. En effet, dans ce type de contrat de location saisonnière, il est tout à fait possible de mentionner l’interdiction d’animaux domestiques. Vous possédez un ou plusieurs animaux de compagnie et vos voisins se plaignent du bruit qu’ils provoquent ? Le plus simple est d’être ouvert à la discussion afin de trouver un terrain d’entente. Toutefois, si votre voisin décide d’intenter une action en justice, sachez que c’est la personne qui se plaint d’un trouble de voisinage qui doit démontrer que cette nuisance est imputable au voisin contre lequel elle agit. Mais aussi que ce trouble est réellement anormal, c’est-à-dire qu’il dépasse ceux qui sont liés à la vie en collectivité. Ainsi, si vous habitez à la campagne et que votre coq chante tous les matins, cela peut être considéré comme un bruit normal car naturel. Ce qui ne sera pas forcément le cas en ville. Mais vous pouvez aussi faire un pas vers votre voisin en déplaçant le poulailler pour l’éloigner de son domicile par exemple. Si votre chien aboie tous les jours de manière répétitive et intense, vous devrez également trouver une solution pour qu'il ne dérange plus vos voisins. Montpellier reste en 2020 la ville championne d'Occitanie pour son dynamisme entrepreneurial, même avec la crise du Covid-19. Elle se classe 7e de France derrière Lyon, Aix, Créteil ou Marseille. Toulouse est 26e, Perpignan 43e et Nîmes 48e. Vous êtes vendeur et la crise sanitaire empêche pour l'instant la vente de votre bien immobilier. Alors que certains craignent que le coronavirus n'entraîne une bulle sur le marché de l'immobilier, les professionnels appellent à la plus grande prudence quant aux conclusions hâtives sur les prix de vente comme sur les taux immobiliers. Il est encore trop tôt pour connaître les conséquences de l'état sanitaire et du confinement sur le marché de l'immobilier même s'il a déjà un impact sur l'immobilier en raison des interdictions qui touchent ce secteur. Comme le précédent confinement, les visites immobilières sont interdites pendant 4 semaines minimum. Cette situation anxiogène pour les vendeurs et les acquéreurs pose de nombreuses questions. Les vendeurs qui ne peuvent pas faire de visites vont-ils réussir à vendre ? Les conditions de financement resteront-elles bonnes lors du déconfinement ? Les acquéreurs devront-ils négocier les prix ? Les prix vont-ils baisser en raison de cette crise ? Rien n'est moins sûr puisque la demande est forte pour le logement - qui est un essentiel pour les particuliers. Seule option pour les vendeurs et les acquéreurs pendant ce nouveau confinement : les visites virtuelles, en attendant des jours meilleurs. "Les visites peuvent être organisées avec des outils de visite virtuelle, voire dans certains cas des outils de visite guidée à distance", explique Roland Tripard, président du réseau IAD. "L’incertitude et l’attentisme liés au contexte économique et sanitaire prévalent selon notre dernière note de conjoncture immobilière fin octobre. Le rebond de l’été ne rattrapera pas les deux mois perdus pendant le confinement. Une stagnation des ventes est à anticiper jusqu’à la fin de l’année", constate Maître David Ambrosiano, président des Notaires de France. Cependant, "la situation est très différente de celle du précédent confinement car cette fois il est possible de faire avancer les dossiers en cours. Les notaires poursuivent leur activité à distance ou en présentiel, de même que les administrations, et notamment les services d’urbanisme qui assurent une continuité de service", explique Yann Jehanno, président du réseau Laforêt. Les mises en vente sont possibles pendant le confinement. Les vendeurs peuvent tout à fait contacter les agents immobiliers et demander des estimations de prix, les faire venir pour des photos, signer un mandat, demander un diagnostic aux professionnels, etc. Si le processus de vente est autorisé, certains vendeurs le reportent. "Nous assistons essentiellement à des ventes « par nécessité » et beaucoup diffèrent leur projet s’ils le peuvent, par crainte du lendemain. Cette situation réduit le volume de biens disponibles à la vente (-17% depuis le début de l’année)", souligne Eric Allouche, directeur... L’annonce d’un deuxième confinement national rebat toutes les cartes du secteur : les agences immobilières doivent baisser le rideau au sens littéral mais entendent maintenir une certaine activité (relations commerciales à travers les outils collaboratifs, visites à distance, signatures électroniques de compromis, etc.). Alors que les acteurs de la filière échangent avec le Gouvernement pour faciliter la continuité des services (dérogation pour organisation des visites physiques, confirmation de l’amendement sénatorial reconduisant l’autorisation de l’établissement par les notaires d’un acte authentique sur support électronique…), Opinion System, partenaire de plus de 6 000 agences immobilières, publie les enseignements d’une étude sur l’évolution des usages numériques des agents immobiliers, réseaux comme indépendants. Depuis mars dernier, la crise sanitaire semble avoir joué un rôle de catalyseur dans la transformation digitale des professionnels de l’immobilier, leur permettant de mieux anticiper les risques pour pour préserver au maximum leur activité et maintenir une relation de qualité avec leurs clients et prospects. « Si le marché immobilier avait retrouvé une certaine dynamique au troisième trimestre, ce nouveau confinement renforce les incertitudes, toutefois les agents immobiliers sont pour la plupart combatifs, ils ont fait énormément d’efforts pour s’adapter aux conditions sanitaires pour protéger les salariés et les particuliers qui ont des projets immobiliers. Espérons que le Gouvernement va récompenser tout ce travail et faciliter certaines pratiques nouvelles », souligne Jean-David Lépineux, fondateur d’Opinion System. « La majorité des professionnels a tiré les leçons de cette période inédite. Alors que le travail d’agent immobilier est – et restera – quoiqu’il arrive un métier de contact et de relation humaine pour les étapes décisives d’un projet immobilier, plus d’une agence interrogée sur deux a depuis le confinement mis en œuvre des actions pour déployer des outils digitaux dans le but de maintenir le lien avec ses clients et prospects. Une stratégie qui trouve écho dans les nouvelles attentes du marché puisqu’ils constatent en parallèle l’ouverture des particuliers à certaines pratiques digitales telles que les visites virtuelles par exemple. La poignée d’irréductibles qui résiste encore sera tôt ou tard amenée à prendre le virage du digital au risque de disparaître », conclut-il. L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron de mercredi soir laissait supposer que oui. Le chef de l’État a souhaité que seuls les commerces essentiels (dont voici la liste établie par le décret du 23 mars 2020) restent ouverts pendant le confinement. Une liste où ne figurent pas les agences immobilières. La Fédération nationale de l’immobilier a confirmé que les agences immobilières seront bel et bien fermées au public mais «maintiendront leurs services (états des lieux, prospections, remises des clés...) en activité». Concrètement, les rendez-vous déjà pris seront assurés de façon à permettre aux futurs propriétaires ou locataires de prendre possession de leur bien. Par ailleurs, un agent peut visiter lui-même un bien (pour prendre des photos par exemple) étant donné que les déplacements professionnels sont autorisés. «Ce confinement est un nouveau coup au moral de la profession. Nous vivons un “remake” du mois de mars», a réagi Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l’immobilier. En revanche, les offices notariaux «continueront de fonctionner, dans la mesure du possible en privilégiant le télétravail et les signatures à distance ou en présentiel (dans les études) si elles ne sont pas possibles», explique-t-on au ministère du Logement. La réponse est non. «Les visites des appartements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu, explique-t-on au ministère du Logement. Seules les visites virtuelles seront possibles». Sur ce plan-là, les professionnels de l’immobilier affirment qu’ils sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient en mars dernier et tous, agents immobiliers, comme notaires, se disent prêts à se mettre en ordre de bataille. Lors du confinement, des retards, souvent administratifs, ont pénalisé la concrétisation de projets immobiliers. Depuis un décret publié en avril dernier, les actes de ventes peuvent désormais être signés à distance. La réponse est oui. À charge pour ceux qui déménagent pendant le confinement de fournir un document justificatif, en cas de contrôle. «Les documents justificatifs pourront être un acte de vente ou un nouveau bail», précise-t-on au ministère du Logement. Si vous faites appel à un professionnel, pensez à vérifier que les sociétés que vous avez sélectionnées, n’ont pas suspendu leur activité. A contrario, si vous préférez déménager par vos propres moyens, pensez à vous assurer que vos amis ou vos proches sont bien disponibles. Car déménager seul n’est évidemment pas une partie de plaisir. Non. L’annonce a été faite par la ministre chargée du Logement. «Nous allons reprendre par ordonnance la possibilité d’organiser des assemblées... Avec plus d'un million d'abonnés, le compte « Architecture Hunter » s'impose comme LA référence des comptes Instagram spécialisés dans les photos d'architecture. Habitats contemporains, hauts buildings, maisons d'architectes ou bâtiments publics... tout y est ! Et si le compte dispose aujourd'hui de centaines de photos, c'est grâce au talent d'incroyables photographes du monde entier... Si vous êtes un adepte de la photographie, cette page est à ne pas manquer ! Immeubles à bulles, en verre ou béton... L'architecture a parfois de quoi étonner ! Et c'est pour rendre hommage aux plus belles constructions que le compte « Architizer » propose chaque jour une photographie à ses abonnés. Pour aller plus loin, l'administrateur propose même une description aux plus intéressés... Au cours du déconfinement, il a connu un rebond marqué par un engouement à l'achat de biens immobiliers. Après quelques mois fructueux, le secteur entre désormais dans une phase de stabilisation. Un marché prudent et moins rentable que les années précédentes caractérise cette transition vers une nouvelle ère. La crise mondiale de coronavirus a tout dévasté sur son passage, y compris le secteur de l'immobilier. Elle a provoqué une perte de plus de 270 000 transactions pour 2020. À la sortie du confinement, le marché a connu un rythme effréné ponctué par 90 000 transactions immobilières durant le printemps et l'été. Quand bien même, cette explosion n'a pas réussi à combler les 180 000 restantes ! Depuis septembre 2020, la frénésie de l'achat immobilier semble se calmer. Alors qu'une deuxième vague de nouvelles infections plane, les particuliers manifestent un désintéressement grandissant au titre de propriétaire. La hausse des annonces de plans sociaux, les suppressions de postes et la menace d'un chômage partiel à long terme empêchent les potentiels investisseurs de pénétrer dans le marché de l'immobilier. Au début de l'année, la capitale de France était pleine d'espoir. La croissance immobilière tendait vers un objectif : surpasser la barre des 11 000 euros du mètre carré d'ici la fin de l'année. L'influence de la Covid-19 en a voulu autrement. La crise a fait chuter la demande. Résultat : les acheteurs ne sont que 6 %* de plus par rapport aux vendeurs et le prix du mètre carré a à peine frôlé 10 540 euros. Toutefois, cette somme peut être revue à la hausse en raison de l'inégalité de l'impact du coronavirus sur les types d'habitations. Les petites surfaces n'ont connu qu'une légère secousse de -0,1 %, tandis que les logements de grandes surfaces ont souffert d'un recul de -0,9 %. Deux facteurs expliquent cette baisse notable : la période et la crise économique. En effet, septembre est un mois stérile pour le secteur immobilier. Une baisse significative de la demande marque cette période de l'année. Avec la situation économique délicate, le marché stagne. Les séquelles de la crise se traduisent par un rapprochement entre l'offre et la demande. En septembre, Renne n'a connu qu'une hausse infime de 3 % d'acheteurs de ses logements après la crise, contre 27 % en Février 2020. Toulouse s'en sort mieux avec une croissance de 12 % des acheteurs, contre 23 % en Février. Lyon révèle une petite augmentation de 5 % de ses acheteurs. Lille se débrouille bien avec son rapport de 12 acheteurs sur 10 vendeurs. Ce ratio résulte d'une fixation de prix du loyer assez élevé par rapport à la moyenne. Cette stratégie favorise l'optimisation des mètres carrés (2 m2) pour le locataire qui souhaiterait devenir propriétaire. Sept métropoles de France virent au rouge à cause d'une baisse des prix au mètre carré. Nous entrons ainsi dans une phase de réequilibrage attendue. Pas de quoi s'alarmer ! Lille (-0,4 %) ; Paris (-0,5 %) ; Bordeaux (-0.6 %) ; Lyon (-0,2 %) ; Toulouse (-0,3 %) ; Montpellier (-0,6 %) ; Nice (-0,5 %). Cette baisse reflète la situation immobilière de ces villes qui se conjugue au bouleversement économique. Malgré cette légère dégradation, on remarque que le marché se stabilise depuis le mois de septembre, ce qui était encore une fois attendu. Rennes, Strasbourg et Nantes peuvent se féliciter de leur stabilité. Ces grandes villes affichent +0,5 % de hausse des prix au mètre carré. Leur prouesse dérive de leur répartition démographique optimale, de la forte densité de l'emploi et de l'affaiblissement du taux de chômage. Reims, Clermont-Ferrand et Angers constituent les trois villes à... En cabane, perchée dans les arbres ou en chalet mobile, il y en a pour tous les goûts. La « Tiny House », parfois nommée « micro-maison » - de par sa surface de 15 mètres carrés environ - est un phénomène tout droit venu des Etats-Unis, et qui fait un malheur en France. Du moins à en croire les professionnels du secteur : « Il y a un vrai marché qui émerge. Il y a un vrai mouvement. On a des demandes au quotidien », explique à France TV Info Loïck Boulmot, fabricant qui se targue d'avoir 50 maisons en préparation. C'est en 2008, avec la crise immobilière, que se développe le concept de « Tiny House » aux États-Unis, raconte la chaîne d'informations dans un reportage sur ce sujet. A la suite du scandale des subprimes, beaucoup de foyers n'ont plus été en mesure de rembourser leur crédit, et se sont donc tournés vers ces maisons à bas coût. Mais hormis son coût très avantageux, de 25 000 euros environ, certains y voient aussi le moyen de se séparer d'une vie trop matérialiste. En France, elles peuvent également être utilisées comme dépendance supplémentaire pour la famille, comme bureau ou maison d'hôtes dans son jardin. Si la période de confinement a mis en pause le marché de l’immobilier, il a également transformé les attentes des Français. De la verdure, de l’espace, un extérieur… les habitants des grandes villes ont des envies de campagne. C’est pourquoi ils ont été nombreux dès la sortie du confinement à se lancer à la recherche d’un bien en régions. « Nous avons observé deux différences majeures dès la mi-mai : un rééquilibrage entre les biens de campagne et ceux de centre-ville et entre les résidences principales et secondaires, commente Benoît Verdet, cofondateur de l’agence Prestant à Biarritz. Les Français redécouvrent l’intérêt d’avoir une résidence secondaire. Ils s’intéressent aussi à la campagne, ce qui est une bonne chose pour la côte basque dont l’ADN est justement la campagne en bord de mer. Nous avons des acquéreurs d’origines diverses : principalement des Parisiens, Bordelais, Toulousains mais aussi des Français de l’étranger, jeunes et à fort pouvoir d’achat. On observe aussi un retour de la clientèle internationale (Suisses, Belges, Danois, Hollandais…) qui était en déperdition depuis 2012 en raison de la compétition fiscale du Portugal et d’autres pays ». Même constat en Provence où le groupe Émile Garcin affiche de bons résultats ces derniers mois. « Pendant le confinement, beaucoup de clients ont cherché des locations pour un mois ou deux, à Mougins, Lourmarin, Saint-Tropez, Saint-Rémy de Provence…, remarque Philippe Boulet, directeur d’Émile Garcin Provence. Au final, nous avons largement dépassé le niveau de l’an dernier au niveau des locations saisonnières et des ventes ». La start-up française Le Collectionist, spécialisée dans la location de villas haut-de-gamme a également vu son chiffre d’affaires décoller dès le déconfinement : 6 millions d’euros au mois de juin, soit deux fois son record. Une réussite due exclusivement à la clientèle française, à la recherche de vacances de rêves. Car ce qui caractérise l’immobilier de luxe cette année, c’est l’absence de la clientèle étrangère. La fermeture des frontières a d’ailleurs eu un impact sur le marché de la résidence secondaire sur la Côte d’Azur, selon David Scheffler, président d’Engel & Völkers. « Avant la crise sanitaire, la moitié de nos clients étaient étrangers. Aujourd’hui, nous voyons revenir les Italiens, Suisses, Belges ou Allemands, mais plus du tout d’Américains, d’Anglais, de Scandinaves ou d’acquéreurs du Moyen Orient. Nous constatons aussi un regain d’intérêt des Français pour la résidence secondaire, s’ils peuvent travailler en télétravail par exemple, mais cela ne se transforme pas forcément en transaction ». A Cannes, le spécialiste de l’immobilier de prestige Zingraf Christie’s International Real Estate a tout de même réalisé de belles ventes parmi lesquelles la seule propriété privée de l’île Sainte Marguerite dont le prix affiché à la vente s’élevait à 45 millions d’euros. « Les affaires vont très bien malgré le fait que les frontières soient encore fermées, souligne Heathcliff Zingraf, directeur associé. Il y a fort à parier qu’elles n’en seront que meilleures lorsqu’elles rouvriront et nous verrons alors apparaître une nouvelle vague d’acquéreurs ». A Paris, c’est un marché à deux vitesses qui s’est profilé, selon le type de bien à la vente. « Depuis la mi-mai, nous avons fait une vingtaine de ventes flash (moins de 72h) sur des biens de grande qualité, avec vue sur jardin ou monument, une belle adresse, un extérieur, etc.,... La pandémie reprend de la vigueur partout dans le monde. Les mesures de protection sont renforcées dans de nombreux pays, dont le nôtre et la population redoute un deuxième confinement et une deuxième paralysie de l’activité économique. Alors revient au cœur des débats notre relation au logement, ce logement dans lequel nous avons dû pendant deux mois vivre sans interruption, jusqu’à en faire notre lieu de travail permanent et la salle de classe de nos enfants lorsqu’ils étaient en âge scolaire, l’espace de tous les loisirs possibles, culturels ou sportifs, dans la limite des possibilités de la technologie et de l’espace... Dès le confinement, que n’a-t-on entendu sur la prise de conscience des ménages français ! Nous habitions des logements subis, dans des villes subies et nous n'avions de cesse que de quitter collectivement, massivement ces conditions épouvantables. L’envie d'espaces verts, de terrasses, de balcons, d’une pièce de plus pour jouer le rôle de bureau. En outre, on a assimilé les grandes villes à une densité et une promiscuité synonymes de risques sanitaires majorées et de probabilité de contamination accentuée. Dans ces villes en outre, le prix au mètre carré est tellement moindre que dans les métropoles qu’on peut viser des logements plus grands. Au-delà des prédictions, on ne peut malheureusement nier des faits sordides : les violences conjugales ont explosé pendant le confinement dans les logements et des jeunes ont décroché de leur scolarité pour n’avoir plus été suivis et encadrés par des enseignants de métier. Certes, les recherches sur les sites d’annonces de professionnels ou de particuliers se sont davantage tournées vers des biens rêvés, mais à l’arrivée, le marché des métropoles est de loin le plus actif, alors même que l’accalmie sur les prix, dans une période vaches maigres, n’est pas encore totalement sensible. Certes, on voit des maisons dans le fin fond de la Bretagne ou du Béarn ou de l’Aube ou de l’Aude se vendre plus aisément alors qu’elles étaient boudées avant le confinement, et probablement le phénomène va-t-il soutenir leur valeur, quand la crise aurait pu prendre ces biens-là pour premières cibles de l’érosion des prix. On ne note pas non plus une telle pression que les valeurs explosent dans ces belles campagnes... Dans les zones urbaines, la demande de jardins est plus forte qu’avant, indéniablement, et en première approche, les ménages veulent des logements plus grands. L’argent d’abord pose une limite avec laquelle bien peu de ménages peuvent jouer et les exemples qui nous ont été produits par la presse ou les agents immobiliers ne sont pas probants, mettant en scène des acquéreurs de catégories socio-professionnelles privilégiées, capables de rehausser leur budget de 5 ou 10% pour ganger en espace ou en verdissement. On avait oublié aussi que cet idéal d’un travail qu’on fait à distance, sans besoin de rencontre physique avec ses collègues ou son équipe est sans doute lointain, et qu’il faut peut-être juste s’en... Fissures, infiltrations d’eau, défauts de solidité… Les malfaçons dans le logement neuf se multiplient depuis une dizaine d’années. Résultat : les indemnisations au titre de la garantie décennale explosent. Selon le dernier observatoire de l’Agence qualité construction (AQC), les indemnisations au titre de l’assurance dommage ouvrage - souscrite par les promoteurs et sur laquelle s’adosse la garantie décennale - augmentent en moyenne de 6,2% par an, depuis 2009. Au total, le coût des sinistres s’est élevé à 782 millions d’euros en 2018, contre environ 430 millions d’euros en 2008. Dans son “Flop 10” 2020, l’observatoire de la qualité de la construction répertorie les malfaçons les plus fréquentes et les plus coûteuses. Votre enfant a validé ses vœux sur Parcoursup ? Il est grand temps de lui trouver une location ! Et s'il cherche encore une formation mieux vaut se montrer hyper réactif pour trouver un logement dans les temps une fois sa candidature pour la formation acceptée... La mesure devrait réjouir ceux qui veulent transmettre leur patrimoine dans de bonnes conditions. Issue d'un compromis entre les députés et les sénateurs et inclue dans les entrailles du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 - qui devait être adopté définitivement jeudi soir -, elle remet au goût du jour les donations, pour peu qu'elles contribuent à dynamiser le tissu de PME ou encore à accélérer la transition énergétique en matière de logement. L'épargne accumulée par les ménages pendant la période de confinement pourrait ainsi être injectée directement dans l'économie et faire un saut de génération. Jusqu'à 100.000 euros, les dons de sommes d'argent à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant (ou, à défaut d'une telle descendance, un neveu ou une nièce) seront exonérés temporairement de droits de mutation à titre gratuit. Les conditions ? Ce don doit être effectué en pleine propriété et affecté à la création ou au développement d'une entreprise de moins de 50 salariés dont la direction est assurée par le bénéficiaire du don. Ce dispositif, adopté et codifié sous l'article 790 A bis du code général des impôts, exige notamment que l'entreprise en question exerce son activité depuis moins de cinq ans, qu'elle n'ait pas encore distribué de bénéfices et ne soit pas issue d'une concentration. Le coup de pouce n'est pas uniquement destiné aux entrepreneurs. La même exonération est prévue sous condition d'affectation à la construction de sa résidence principale ou à des travaux de rénovation énergétique. Il s'agit de travaux et dépenses éligibles au dispositif MaPrimeRénov pour la rénovation énergétique des logements, réservé aux propriétaires et qui concerne uniquement l'habitation principale. La mesure est assortie de clauses anti-abus visant principalement à éviter le cumul avec d'autres avantages fiscaux (réduction d'impôt Madelin, CITE, MaPrimeRénov, etc.). Et la somme des donations ne peut excéder 100.000 euros, même si elles concernent des personnes différentes. Ces dispositifs s'ajoutent à l'abattement de 100.000 euros déjà en place en pour les héritiers en ligne directe. Pour mémoire, en 2012, l'abattement applicable en ligne directe est passé de 159.325 euros à 100.000 euros, alors que le délai du rapport fiscal a été augmenté de dix à quinze ans. En plus de ce mécanisme, un dispositif spécifique est prévu pour les dons familiaux. II sont exonérés à hauteur de 31.865 euros par bénéficiaire tous les quinze ans. Mais cette exonération ne concerne que les dons en argent, consentis avant les quatre-vingts ans du donateur à un bénéficiaire majeur. Impôts : l'épineuse question de la résidence principale Les gérants de patrimoine proposent d'alléger les impôts pour relancer l'économie Outre les mesures concernant les droits de mutation, la commission mixte paritaire a retenu plusieurs dispositifs créant ou prorogeant des crédits d'impôt. Ainsi, le crédit d'impôt pour l'investissement en Corse (CIIC), qui permet aux PME investissant sur l'île de bénéficier d'une remise de 20 à 30 % grâce à un crédit d'impôt, va être prolongé jusqu'au 31 décembre 2023, soit 3 ans de plus que prévu. Enfin, la commission améliore le crédit d'impôt pour... Basé à Vergèze (Gard), Comptoir Immobilier de France, spécialiste des transactions (neuf, ancien, Vefa, terrains…), compte se diversifier dans la gestion et la promotion immobilière (maisons et petits programmes) en 2021. Le réseau de 17 agences immobilières entend par ailleurs s'étendre en Isère. L'une des forces de la PME : le niveau d'expertise juridique et commercial des agents commerciaux, avec pas moins de 35 jours de formation par an. « Nous avons une forte valeur ajoutée, explique Sébastien Arsac, 34 ans, qui a créé sa société en 2012, tout juste âgé de 26 ans. Depuis trois ans, nous avons vendu parmi les biens les plus chers dans notre zone », qui couvre la région parisienne et un grand triangle, au sud, délimité par la Costa Brava en Espagne, l'Ardèche et la Corse. L'écart entre prix estimés des biens par les acheteurs et les vendeurs s'accroît depuis la crise sanitaire, d'après lui. « L'acheteur veut faire baisser les prix d'environ 20 %, du fait de la situation actuelle, et en misant sur une plus-value future lors d'une revente du bien. Le vendeur n'est prêt à consentir que 5 % de remise en moyenne. Chacun joue la carte de la sécurité. Il y a beaucoup de visites, mais cet écart rend le marché complexe. » Comptoir Immobilier de France réalise un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros. L'entreprise est arrivée en tête, en 2017 des Champions de la croissance (Les Echos/Statista), dans la catégorie Immobilier, sur la période 2012-2015, avec une croissance annuelle moyenne de 146 %. L'entreprise emploie 120 collaborateurs indépendants et 15 permanents. Elle revendique 650 transactions par an et 1.600 biens en publicité. Hubert Vialatte (Correspondant à Montpellier) « C’est un drôle de truc, l’attachement. Ça pousse à faire toutes sortes de choses folles qu’on ne devrait pas. » Si l’écrivain américaine, Joyce Maynard, vise ici l’attachement à l’être humain, il n’est pas aberrant d’étendre l’idée aux choses matérielles. En matière de vente immobilière par exemple, l’attachement de certains propriétaires à leur bien, leur fait adopter des comportements déraisonnés, notamment concernant le prix, pouvant conduire au blocage de la vente. Le délai moyen de vente d’un bien immobilier est d’environ 3 mois. Il varie en fonction de plusieurs critères. On retiendra principalement, l’emplacement, l’état d’ensemble du bien, la disposition des pièces et… le prix. Avec l’emplacement, le prix est le premier critère retenu par les acheteurs dans leur recherche. Il importe donc de ne pas le fixer de manière arbitraire. Entre le désir de vendre au meilleur prix, le libre accès aux données immobilières, la réalisation de travaux d’importance ou l’attachement sentimental du propriétaire à son bien, les raisons sont nombreuses pour expliquer la tendance qu’a généralement le vendeur à gonfler la valeur de son bien d’environ 10%. Or, on le sait, la clé d’une vente réussie réside principalement dans la fixation d’un prix juste, et ceci, dès la première mise en vente. L’inadéquation entre l’estimation du prix et le prix de vente réel d’un bien, génère, généralement, une situation de vente complexe, pouvant aller jusqu’au blocage total de celle-ci. C’est la fameuse situation, tant redoutée, du bien « grillé ». Afin d’éviter ce type de dérive, il est important de rappeler que l’estimation du bien ne doit pas reposer sur les attentes du vendeur mais bien sur la réalité du marché. Vous me direz « c’est une évidence, mais le vendeur est roi… et têtu ! ». Oui, certes, et je vous répondrai qu’il est concevable de tenter une vente au prix imposé par le vendeur, en prônant parallèlement l’adéquation prix/valeur du bien et, en changeant impérativement de stratégie en cas de non-réaction, ou faible réaction, du marché. Pratiquement, l’estimation d’un bien destiné à la vente consiste, dans une première étape, à évaluer le bien en raison de sa valeur vénale, c’est-à-dire du prix probable auquel le bien pourrait être vendu. En celà, la mission de l’agent immobilier s’approche de celle de l’expert immobilier. Mais elle en diffère pourtant, puisqu’au-delà de la détermination de la « fair value », de la juste valeur, l’agent immobilier se doit d’établir une valeur marchande à laquelle le bien est susceptible d’être vendu dans les meilleures délais et conditions possibles. Une seconde étape vient alors grever l’exercice : la prise en compte de la concurrence. Il importe effectivement de s’attacher tout particulièrement au prix de vente pratiqué par la concurrence, sur des biens similaires à celui qu’on envisage de faire entrer sur le marché. Et là, nous ne sommes plus dans la recherche de juste valeur, mais d’un prix de mise en vente. Cette concurrence est, elle, dictée par l’arbitrage des acheteurs en fonction de leurs aspirations à un instant T, auxquelles est associée une enveloppe financière. Dans ce contexte, la sur-évaluation d’un bien, le prive mécaniquement d’acheteurs potentiels, des acheteurs qui pour le prix demandé, sont en droit d’attendre des prestations supérieures, ou qui, pour les prestations proposées attribuent une enveloppe financière inférieure. C’est ce message fort que, dans son émission, Stéphane Plaza, tente d’inculquer au futur vendeur « gourmand » lorsqu’il lui présente, par exemple, un bien similaire au sien, vendu récemment... Avoir une meilleure qualité de vie, telle peut être une des principales résolutions des Français depuis la fin du confinement. Cette période inédite a profondément modifié nos rapports avec le travail et le logement. Les entreprises ont dû adopter le télétravail dès le 17 mars et ont pu constater que la productivité était généralement au rendez-vous. Les salariés ont eu aussi pu se rendre compte à quel point ils y gagnaient en qualité de vie. Fini le stress des transports et bonjour à une meilleure organisation familiale. Cette période de confinement a néanmoins pu révéler les limites des logements dans lesquels ils étaient confinés, l'absence d'un extérieur notamment, et a renfoncé l'envie de vivre au vert, loin de la ville et de son tumulte. Si certains Franciliens envisagent de s'installer à 30 minutes de Paris, d'autres rêvent carrément de prendre le large. Encore faut-il pouvoir passer à l'acte, que l'entreprise mettent en place le télétravail, que les frais de déplacement ne soient pas trop élevés et que les conditions financières soient réunies, notamment en termes de taux immobiliers lorsqu'il s'agit d'un achat immobilier. Cadremploi et Figaro Immo ont interrogé 1 130 cadres après le confinement (du 5 au 8 juin) sur leurs envies de déménagement au vert. Avec une remise en question du rythme de travail (63%), de l'équilibre vie professionnelle versus vie personnelle (58%) ou encore du lieu d'habitation (48%), les cadres semblent s'interroger sur la nécessité de vivre et travailler dans une ville en comparant les prix immobiliers dans les villes plus éloignées et accessibles en transports en commun, en voiture ou en TGV. A la clé ? Un logement plus grand, parfois même une maison, et un meilleur équilibre familial et professionnel. Découvrez le palmarès des villes pour déménager avec un meilleur cadre de vie et à des prix plus abordables. Pour établir ce classement, plusieurs critères ont été croisés notamment, le prix d'achat au m2 en se basant sur les prix des Notaires de France (base de données PERVAL), sur le prix des loyers au m2 en 2019 (PriceHubble) et la part des maisons dans le total des logements dans l'unité urbaine (base INSEE) mais aussi le taux de chômage, l'évolution du nombre d'emplois, l'indice climat (soit l'ensoleillement), la pollution (qualité de l'air source INERIS) ainsi que le temps de trajet vers Paris, la couverture numérique et le niveau des écoles (source ministère de l'Éducation nationale). Autant d'éléments qui indiquent que ces villes permettent de joindre l'utile à l'agréable. Angoulême arrive en tête des villes où partir vivre au vert avec un prix moyen de 1 230 euros/m2, suivie par Poitiers (1 590 euros/m2) et Quimper ( 1 520 euros/m2). Soit des prix moyens bien en deçà des 10 000 euros/m2 parisiens. "Si l’emploi des cadres reste polarisé dans les métropoles, ces 3 villes lauréates sont néanmoins localisées au sein de bassins d’emplois dynamiques tout en proposant un très bon compromis en termes d’infrastructures, d’environnement et d’immobilier", souligne Elodie Franco Da Cruz, responsable de l'étude. Suivent d'autres villes attractives qui rejoignent Paris en deux heures en TGV telles qu' Comment les adhérents de la FNAIM s’organisent-ils pour traverser cette crise ? D’abord, je suis fier d’eux : tous ont suivi à la lettre notre consigne passée, le dimanche 15 mars 2020 de fermer nos près de 10 000 agences adhérentes, tout en demandant à leur dirigeant d’assurer une continuité de service. Cela a permis la poursuite des activités, à la fois en administration de biens et en syndic, deux métiers très importants pour notre profession. En conséquence, nos propriétaires ont été payés et nous avons solutionné des tas de petits problèmes avec nos locataires. Évidemment, en transaction, la donne est différente. Alors que le marché restait porteur, l’activité, à partir du 15 mars, s’est brutalement arrêtée. Résultat : l’ensemble des forces de ventes de nos agences a été mis au télétravail, et va être mis au chômage partiel le temps de passer ce cap difficile. Mais globalement, j’ai noté, de la part de nos adhérents, à la fois agilité, confiance et digitalisation. Vous avez déploré une certaine lenteur des notaires à authentifier les actes de ventes. Sont-ils suffisamment armés pour faire front ? J’ai demandé à ce que les notaires n’interrompent pas leur service. Car derrière leur activité, il y a des vendeurs qui attendent leur argent. Il y a aussi des acquéreurs qui ont besoin d’emménager, car les déménagements ne sont pas interdits. Et il y a pour nos entreprises beaucoup de flux d’argent. Les notaires, comme nous tous, ont été pris dans cette contradiction entre confinement et continuité de service. L’enjeu des notaires, c’est qu’ils sont les acteurs d’un service public, et que sur le terrain nous avons subi des interruptions brutales de service qui se sont révélées très préjudiciables et qui, à mon sens, n’étaient pas justifiées. Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat, a pris des engagements de continuité de service. Tant mieux, nous sommes rassurés. Mais nous le vérifierons sur le terrain, car nous aurons très vite les retours de nos adhérents. Certains métiers de l’immobilier traversent-ils cette crise économique moins difficilement que d’autres ? De nos trois métiers, le syndic reste et restera peu affecté, si ce n’est un surcroît de travail, tant d’un point de vue administratif, juridique que commercial : les copropriétés sont, bien sûr, toujours habitées et les flux de charges doivent être payés. Concernant l’administration de biens et la location, cette activité, sous l’angle de l’administration pure, va fonctionner correctement. Le parc locatif est soumis à très peu de mouvements. Tout est figé. Notons également que les paiements des loyers restent obligatoires et que sont uniquement suspendus ceux du secteur des entreprises. En revanche, en ce qui concerne les mouvements de locations, cela ne fonctionne plus. L’activité devrait redémarrer à partir de la fin de l’été. Et quid des transactions ? Le scenario de sortie de crise demeure très difficile à établir. Même si nous essayons de nous raccrocher à des expériences passées, nous vivons une situation hors du commun. J’ai personnellement vécu la crise de 1990, qui était une explosion de la bulle immobilière après laquelle le marché était resté atone pendant près de cinq ans. J’ai également connu le krach de 2008, qui a engendré un arrêt brutal des transactions - qui n’ont redécollé qu’au bout de douze mois. Aujourd’hui, vendeurs et acquéreurs ont suspendu leurs décisions. Pour l’avenir proche, la crainte est de savoir si le monde bancaire va continuer à financer les projets de nos clients lorsqu’ils reprendront le chemin de nos agences. Il pourrait y avoir un problème d’allocation de ressources. Et peut-être l’instauration d’une certaine forme de sélectivité par les taux. La clé est là : si la crise dure un mois, nous... Notre collaboratrice Laura fera son show dès lundi 3 février 2020 dans une émission immobilière très connue du grand public en avant-soirée sur la 6e chaîne. Vous pouvez d’ores et déjà la retrouver sur la bande annonce de l’émission. Si vous n’avez pas la possibilité de la regarder lors de la diffusion, les replays seront accessibles… à volonté ! Mais là où Comptoir Immobilier de France tire son épingle du jeu c’est avec le groupe TF1 notamment grâce l’émission « Carrément bien(s) » diffusée sur TMC tous les matins de 7h à 7h30 et présentée par Bruno Waitzmann et Olivier Casado. L’émission revêt un caractère inédit puisqu’elle est l’unique émission de télé-achat immobilier au monde ! Le partenariat nous place officiellement en tant que consultant TV officiel de l’émission Vous avez rendez-vous avec votre téléviseur. Vous aussi faites confiance à notre professionnalisme et notre force de diffusion ! Plus d'informations : Comme indiqué dans le Projet de loi de finances pour 2020 (PLF 2020), le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) est, dès cette année, remplacé progressivement par une prime contemporaine à la réalisation des travaux. Réservée aux travaux de rénovation énergétique réalisés dans l’habitation principale des demandeurs, cette nouvelle prime baptisée « MaPrimeRénov’ », est versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah) dès la fin des travaux. Avec le CITE, il fallait attendre plus d'un an pour percevoir le bénéfice du crédit d'impôt. Précisons toutefois que cette nouvelle prime est réservée aux ménages modestes. Les 40 % de ménages les plus modestes y ont accès dès cette année, tandis que les ménages aux revenus intermédiaires bénéficient encore du CITE en 2020, avant de basculer vers la nouvelle prime en 2021. En revanche, les 20 % de ménages les plus aisés ne peuvent pas bénéficier de la nouvelle prime en 2020, ni du CITE. Pour un ménage modeste de 2 personnes, le plafond des ressources est fixé à 36 792 € par an en Ile-de-France et 27 896 € dans les autres régions. Pour un foyer très modeste de 2 personnes, le plafond est fixé à 30 225 € par an en Ile-de-France et 21 760 € ailleurs. Composition du ménage Ile-de-France Autres régions 1 25 068 € 19 074 € 2 36 792 € 27 896 € 3 44 188 € 33 547 € 4 51 597 € 39 192 € 5 59 026 € 44 860 € Par personne supplémentaire + 7 422 € + 5 651 € CHIFFRES CLÉS La suppression définitive du Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) interviendra le 1er janvier 2021. La nouvelle prime à la rénovation énergétique est plafonnée à 20 000 € par ménage. Elle concerne un bouquet de travaux pouvant être réalisés sur une période allant de 1 à 5 ans. Alors que le montant du CITE était déterminé selon la valeur des travaux, le montant de la « MaPrimeRénov’ » est déterminé en fonction de l’efficacité énergétique des travaux réalisés et des revenus des demandeurs. Par exemple, pour l’installation d’une chaudière à granulés, les ménages très modestes peuvent bénéficier d’une prime de 10 000 €, les ménages modestes d’une prime de 8 000 € et les ménages intermédiaires d’une prime de 4 000 €. La prime permet de financer de nombreux travaux d’isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage, ainsi que la réalisation d’un audit énergétique. Pour bénéficier de MaPrimeRénov’, il faut que le logement ait été construit il y a plus de 2 ans et que les travaux soient réalisés par une entreprise Reconnue garante de l’environnement (RGE). Des aides locales et les certificats... Il fait bon être propriétaire d’un bien ancien en France. D’après le bilan immobilier publié le 10 décembre par le Conseil supérieur du notariat, organisme représentant l’ensemble des notaires de France, le volume de transactions immobilières a dépassé le million en 2019. 1,059 million pour être précis, soit plus de 10% d’augmentation par rapport à 2018. Un record qui s’est naturellement accompagnée d’une nouvelle hausse des indices de prix : +4% pour les appartement et 2,5% pour les maisons au troisième trimestre 2019 par à la même période un an plus tôt. Cette inflation devrait même se poursuivre au quatrième trimestre 2019, portant la hausse annuelle à environ 5,5% sur l’ensemble de la France. Pour établir leurs prévisions, les notaires se sont fondés sur les avants contrats (promesses de vente) enregistrés depuis plusieurs semaines. Un dynamisme porté essentiellement par des taux de crédit historiquement bas - 1,14% toute durée confondue selon l’observatoire Crédit Logement CSA - qui permettent aux acheteurs de "supporter la hausse des prix", rappellent les notaires. "Il n’a jamais été aussi facile de financer l’achat d’une maison ou d’un appartement", abondent-ils. Ainsi, en dehors de la région francilienne, un appartement ancien sur deux se vend plus de 125.000 euros, une maison sur deux plus de de 165.000 euros. Côté surface, un emprunt sur 20 ans permet de s'offrir un appartement de 56 mètres carrés (800 euros de mensualité) et une maison de 154 mètres carrés (1.300 euros de mensualité), deux valeurs stables sur un an. Certaines grands centres ont évidemment profité de cette conjoncture davantage que d’autres. Sur un an (*), un appartement lyonnais a ainsi vu sa valeur bondir de 10,3% à 4.320 euros le mètre carré. Nantes ( +10,1% à 3.150 euros) Saint-Etienne (+7,7% à 930 euros), Rennes (+7,6% à 2.750 euros) et Paris (+6,3% à 9.890 euros le mètre carré). Seul Reims recul dans la liste des notaires (-2,7% à 2.000 euros). Pour les maisons, Nantes (+7%), Paris et Bordeaux (+5% chacun) enregistrent les plus fortes progressions. L’article 1174 du code civil dispose que lorsqu'un écrit est exigé pour la validité d'un contrat, il peut être établi et conservé sous forme électronique dans le respect de certaines conditions. Attention, certains actes échappent toutefois à l’ère de l’électronique. Les actes relatifs au droit de la famille et aux successions répondent à un formalisme strict et ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique ainsi que les actes relevant des suretés personnelles ou réelles (comme un engagement de caution solidaire par exemple) qui ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique. Lorsqu'est exigée une mention écrite de la main même de celui qui s'oblige (comme par exemple un compromis de vente rédigé par l’intermédiaire d’un professionnel puis remis en mains propres), ce dernier peut l'apposer sous forme électronique si les conditions de cette apposition sont de nature à garantir qu'elle ne peut être effectuée que par lui-même. L'écrit électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier, sous certaines conditions : son auteur doit être parfaitement identifié. Le contrat doit également être conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité. La signature électronique consiste en l'usage d'un procédé fiable d'identification. La fiabilité de ce procédé est présumée, jusqu'à preuve contraire, lorsque la signature électronique est créée, l'identité du signataire assurée et l'intégrité de l'acte garantie. RÉFÉRENCES JURIDIQUES Rénovez les pièces stratégiques pour vendre L'état de certaines pièces peut être décisif pour conclure une vente immobilière. C'est le cas des pièces techniques telles que la cuisine ou la salle de bains. Des pièces dont la rénovation coûte souvent cher et qui peuvent faire fuir les acquéreurs si elles ne sont plus au goût du jour... voire vétustes. Ces rénovations vous permettront d'ailleurs de profiter d'un logement en bon état tant que vous l'habiterez mais aussi de faire de belles photos pour votre annonce immobilière. Car, on le rappelle, une annonce immobilière avec de belles photos est un must pour que des acquéreurs se déplacent pour visiter votre bien immobilier. En outre, "il est beaucoup plus agréable de vivre dans une maison rénovée", explique Jean-Christophe, qui vient de rénover ses deux salles de bains et sa cuisine dans sa maison dans le but de la vendre. "Refaire ces pièces nous permettra de vendre au prix du marché, de présenter un logement au goût du jour et sain. Je pense que c'est un excellent investissement qui peut peut-être nous aider à faire une petite plus-value à la vente. D'autant qu'on peut faire un peu de home staging dans les autres pièces de la maison pour réduire les coûts de rénovation", poursuit-il. Refaire la salle de bain pour vendre La salle de bains est en effet une des pièces maîtresses d'un logement. Avec la cuisine, elle retiendra toute l'attention des acquéreurs dont les attentes peuvent varier : double vasque, baignoire, douche italienne, wc séparés... mais qui rechercheront globalement la même chose : ne pas faire de travaux trop importants dans cette pièce technique et poser leurs valises une fois l'acte de vente signé. En effet, rénover entièrement une salle de bains peut coûter très cher selon le niveau de finition et de sa superficie. En moyenne, les prix d'une rénovation complète vont de 400 euros/m2 à 1200 euros/m2. Refaire la cuisine pour vendre Même s'il s'agit de l'aménagement d'une petite cuisine, refaire sa cuisine dans le but de préparer la vente est une astuce pour donner de la valeur à votre bien immobilier. Et comme pour une salle de bains, les prix de rénovation complète pour une cuisine varient de 400 euros à 1200 euros environ par m2 selon les matériaux choisis. Ces deux rénovations donneront de la valeur et/ou du cachet à votre logement. Un bien immobilier refait à neuf pouvant se vendre plus cher qu'un autre nécessitant d'importants travaux. Agrandissez la surface habitable Autre astuce pour augmenter la valeur de votre logement: agrandir ce dernier en aménageant les combles ou en créant un souplex cosy par exemple. Le prix de vente étant calculé sur le prix au m2, créer une pièce supplémentaire valorisera votre bien. Attention toutefois, puisque la taxe foncière basée sur la superficie habitable du bien augmentera également. Bien situé dans une zone avec PLU Des autorisations sont nécessaires si vous souhaitez agrandir votre maison de plus de 40m2 si votre logement est situé dans une zone dotée d'un PLU (un plan local d'urbanisme). Si la surface totale atteint 150m2 vous devrez avoir recours à un architecte et obtenir un permis de construire de la mairie. Une déclaration préalable de travaux suffit pour les agrandissements de moins de 40m2 si la surface totale n'excède pas 150m2 après agrandissement. Bien dans une zone sans PLU Si vous n'êtes pas situé dans une zone PLU, vous devrez déposer un permis de construire pour tout agrandissement de plus de 20m2. Et si vous envisagez de surélever la maison, vous devrez vos renseigner en amont auprès du service d'urbanisme de votre commune. Une extension de maison peut coûter de 500 euros/m2 à plus de 2000 euros/m2 selon la structure choisie, l'artisan, la complexité du chantier, les matériaux... Installez des équipements coup de cœur Selon la zone où vous habitez, l'installation d'équipements coup de coeur pourra donner un coup d'accélération à... Construire sa maison : comment vérifier la qualité du sol du terrain ? Vous pensez avoir déniché le terrain idéal pour construire votre nouvelle maison ? Sachez toutefois que tant qu’aucune étude de sol n'a été réalisée, des doutes subsistent sur la nature du terrain. En construisant votre maison sur des fondations classiques, sans effectuer d’étude de sol au préalable, vous risquez de voir votre habitation se détériorer en quelques années. Il est donc préférable de faire réaliser une étude de sol, aussi appelée G12, afin de connaître la nature du terrain sur plusieurs mètres de profondeur, et le type de fondation pouvant y être créé. Cette étude vous permettra notamment de savoir le budget que vous devrez consacrer à la création des fondations. L’étude de sol doit être réalisée par un géotechnicien, obligatoirement titulaire d’une assurance. Pour le vérifier, n’hésitez pas à lui demander une copie de son attestation d’assurance. S'il existe des études de sol autres que la G12, seule celle-ci vous protège puisqu'elle engage la responsabilité du professionnel qui la réalise grâce à l'assurance dommages-ouvrage. CONSEIL SELOGER L'étude de sol est-elle obligatoire ? Si elle est fortement recommandée pour éviter les mauvaises surprises, l’étude de sol n’est pas toujours obligatoire. Elle l’est toutefois dans certains secteurs à risques (sismique, glissement de terrain, submersion…) concernées par un Plan de Prévention des Risques (P.P.R). La loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) de 2018 a également rendu obligatoire l’étude de sol dans certaines zones présentant un risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces zones sont définies par arrêté ministériel. Si votre terrain n’a pas encore fait l’objet d’une étude de sol, demandez à votre mairie si elle est obligatoire ou non. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé de prévoir une clause suspensive dans l’acte de vente afin de pouvoir résilier la vente si l’étude de terrain réalisée par la suite révèle un surcoût de fondation très important lié à la qualité du terrain. Précisons que si vous voulez souscrire une assurance dommages-ouvrage, qui finance les travaux de réparation pendant 10 ans, l’étude de sol est souvent réclamée par l’assureur. BON À SAVOIR Qui doit prendre en charge l'étude de sol ? Si vous signez un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) avec fourniture de plan, c’est au constructeur de faire réaliser l’étude de sol si celle-ci est obligatoire. En effet, la loi précise qu’un constructeur professionnel ne peut construire une maison sans se préoccuper de la bonne ou mauvaise qualité du sol. L’article R. 231-5 du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH) indique que le prix convenu inclut, s'il y a lieu, les frais d'étude du terrain pour l'implantation du bâtiment. Le constructeur ne peut donc, en aucune manière, vous demander des frais supplémentaires. La réalisation de l’étude de sol doit être mentionnée dans le CCMI. Si vous avez opté pour l’auto-construction, ce sera toutefois à vous de prendre en charge l’étude de sol. Le prix d’une étude de sol est libre et varie en fonction de la pente, de la superficie du terrain, du plan de construction et de la situation géographique. Le coût de cette étude peut donc aller de 500 à 2 000 €. Il est important de démarcher plusieurs géotechniciens... Contrat de réservation : l'acheteur doit juste verser un dépôt de garantie Dans le cadre de l’achat d’un logement neuf en VEFA (Vente en l'état futur d'achèvement), c’est-à-dire sur plan, le promoteur ne peut pas vous demander de payer la totalité du prix du bien lors de la signature du contrat de réservation. À cette étape, vous devez seulement verser un dépôt de garantie dont le montant est calculé en fonction du délai prévisionnel de signature de l'acte de vente définitif. Le montant est limité à 5 % du prix de vente si le délai prévisionnel de signature est inférieur ou égal à 1 an. Si le délai prévisionnel est compris entre 1 et 2 ans, le montant du dépôt de garantie est limité à 2 % du prix prévisionnel de vente. Si le délai est supérieur à 2 ans, aucun dépôt de garantie ne peut vous être demandé. Précisons qu’à ce stade, vous ne courez aucun risque en cas de faillite du promoteur immobilier puisque le dépôt est versé sur un compte à votre nom dans une banque ou chez un notaire. Le promoteur ne peut pas encaisser le chèque, sous peine de nullité du contrat de réservation. Dans l'immobilier neuf, le paiement d'un logement est échelonné BON À SAVOIR Ce qu’il faut savoir sur le contrat de réservation Le contrat de réservation vous permet de réserver le logement de votre choix auprès du promoteur, mais il n'est pas obligatoire. Ce contrat liste l’ensemble des conditions de la vente : il doit mentionner la surface habitable approximative, le nombre de pièces principales et la nature des pièces secondaires, la situation du logement dans l'immeuble, le prix prévisionnel de vente et les conditions de révision, un descriptif des qualités techniques de la construction (matériaux utilisés, équipements, etc.) ainsi que la date prévue pour la signature du contrat de vente définitif. Le contrat de réservation vous engage pour l’achat du logement. Vous disposez cependant de 10 jours après la signature pour renoncer à l’achat sans motif, tout en récupérant votre dépôt de garantie. Au-delà des 10 jours du délai de rétractation, la loi prévoit le remboursement de l’intégralité du dépôt de garantie si la vente ne peut pas se faire en raison du non-respect du contrat de réservation, comme un retard de livraison, un prix définitif excédant de plus de 5 % le prix prévisionnel ou la non-obtention du prêt immobilier. La réforme de la taxe foncière, qui passera par une révision des valeurs locatives des logements servant de base à son calcul, sera effective "à partir de 2026", selon le projet de budget 2020. La taxe foncière est un impôt local, payé par les propriétaires, dont les recettes reviennent actuellement aux collectivités locales. Elle repose sur une valeur donnée aux logements en fonction de leur degré de confort. 130.000 foyers concernés par une hausse cette année Comment se porte la catégorie dédiée à l’immobilier ? L’immobilier reste le premier univers du portail Leboncoin juste devant l’automobile. C’est la locomotive du groupe puisqu’elle enregistre, en septembre, 12 millions de visiteurs uniques par mois contre 11,3 millions en septembre 2018, selon Médiamétrie. La catégorie dédiée à l’immobilier neuf, qui a été lancée en 2018, est un franc succès : en presque deux ans, le nombre d’annonceurs a été multiplié par 4, les visites par 15 et les contacts par 30. Cela s’explique aussi par le fait que l’immobilier est un marché vertueux, porté par une forte progression des transactions dans l’ancien dans les centres villes et une forte évolution des prix au m2. Il y a deux ans, en octobre 2017, Leboncoin a racheté À Vendre À Louer, un portail plus traditionnel, donc plus proche des attentes des agents immobiliers. En plus de nous permettre de gagner des parts de marché, cette acquisition nous a aidé à capter l’attention des professionnels du secteur. Quelles synergies ont jusqu’ici été développées entre les deux portails ? Il est dans notre intérêt de garder les deux marques distinctes car elles correspondent à deux contextes d’usage différents et à deux forces : la puissance pour Leboncoin et l’affinité pour À Vendre À Louer. Pour autant, nous développons autant de synergies que possible. Sur le volet commercial, Leboncoin et À Vendre À Louer disposent désormais d’une régie commune. Les équipes liées à la communication, au marketing et à la finance sont, elles aussi, partagées. Sur le volet fonctionnel, d’autres synergies devraient être mises en place : nous lancerons, dans quelques semaines, un back office commun, qui permettra à nos clients de gérer leurs annonces depuis un seul et même espace. Quelles sont vos ambitions pour À Vendre À Louer ? Nous voulons faire de ce portail une référence en matière d’immobilier en France. C’est bien parti puisque son audience croît rapidement : en juillet 2019, il enregistrait 3 millions de visiteurs uniques, contre 2 millions en mai 2018, d’après Médiamétrie. Dans cette optique, nous avons changé sa charte graphique afin qu’il colle davantage aux goûts de ses utilisateurs. Le design est à la fois plus moderne et plus urbain. Nous avons également développé davantage de services mobiles tournés vers la géolocalisation, le partage d’informations locales et contextuelles, le calcul d’itinéraires entre le domicile et le travail. Ce sont des fonctionnalités que nous étendrons ensuite sur Leboncoin. Quelles sont vos axes de travail pour la catégorie dédiée à l’immobilier ? Nous travaillons beaucoup sur la géolocalisation. Depuis que l’évaluation immobilière est disponible en open source (NDLR : la direction générale des finances publiques a rendue sa base DVF publique le 24 avril 2019), il y a davantage de transparence sur le sujet. Nous réfléchissons au développement d’un outil permettant de mieux estimer la valeur immobilière d’un bien. Nous nous intéressons également au modèle de l’Argus, que nous venons d’acquérir et qui permet de collecter des estimations et de proposer des leads qualifiés aux clients. Notre second axe de travail porte sur la data. Nous souhaitons que les agents immobiliers puissent accéder à davantage de données pour mieux piloter la diffusion de leurs annonces, mais aussi qu’ils visualisent les biens considérés comme concurrentiels par rapport aux leurs. Le rachat de MeilleursAgents par le groupe Axel Springer influence-t-il votre road map ? Nous évoluons dans un milieu concurrentiel actif et nous observons les mouvements de marché avec attention. En ce qui concerne le rachat de MeilleursAgents, nous notons la valeur transactionnelle de l’opération (NDLR : MeilleursAgents a été racheté 200 millions d’euros), qui est significative. Pour autant, ces mouvements ne changent pas notre road map. Les levées de fonds qui se bouclent aux États-Unis nous inspirent davantage. Au Brésil, la start-up Quinto Andar a par exemple levé l’équivalent de... Il souhaite étudier tous les marchés locatifs du territoire. Pour l’heure, 28 Observatoires Locaux des Loyers ont été mis en place dans les agglomérations de zones tendues. Ces derniers couvrent une grosse moitié du parc privé de l’hexagone. Propriétaire d’un appartement de deux pièces situé sur la butte Montmartre à Paris, Ariane a récemment pris un poste à Singapour qui l’éloigne de la capitale plusieurs mois d’affilée. « Je cherche à louer mon appartement, mais est-il préférable de le louer en courte durée sur les plates-formes de locations comme Airbnb, Abritel-HomeAway, ou sur une durée plus longue », s’interroge Ariane. Ce mercredi 29 mai 2019, la commission des affaires économiques du Sénat a proposé de créer une police spéciale chargée de traiter les cas d'habitat insalubre ou dangereux. Les parlementaires se basent en fait sur les principales orientations retenues pour la proposition de loi "visant à améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux", déposée par le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles suite au drame de la rue d'Aubagne, à Marseille, le 5 novembre 2018. De même, la commission se fonde sur les observations recueillies lors de ses auditions et de ses déplacements, pour finalement recentrer ses propositions autour de 4 axes : renforcer la prévention de l'insalubrité et la dangerosité des immeubles ; clarifier, simplifier et accélérer les procédures en matière d'habitat insalubre ou dangereux par la création d'une police spéciale du logement ; octroyer de nouveaux pouvoirs aux élus locaux pour mieux lutter contre l'habitat indigne ; et renforcer les sanctions à l'encontre des marchands de sommeil. "La lutte contre l'habitat indigne doit être une priorité nationale. Nous devons arrêter de tergiverser et agir", a indiqué Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, membre de la commission des affaires économiques et rapporteure de la proposition de loi citée plus haut. "Le Sénat pose la première pierre à l'édifice en créant une police spéciale du logement. Cette police traitera selon une procédure identique de l'ensemble des cas de dégradation de l'habitat. Il revient désormais au Gouvernement de compléter cette réforme en séance publique afin de confier cette police au président de l'EPCI [Etablissement public de coopération intercommunale, ndlr], ou au maire lorsque ce dernier demande à conserver ses pouvoirs en la matière." Le texte proposé par Bruno Gilles doit être examiné en séance publique par la Haute assemblée à partir du mardi 11 juin prochain. "Le Sénat a souhaité contribuer à la clarification, à la simplification et à l'accélération des procédures en matière de lutte contre l'habitat indigne", ajoute la présidente de la commission, Sophie Primas (LR, Yvelines). "Mais l'habitat indigne c'est aussi et peut-être avant tout un problème de coordination des pouvoirs publics sur le terrain et des moyens financiers insuffisants. Nous devons collectivement faire un effort pour éradiquer ce phénomène qui touche l'ensemble du territoire, le milieu urbain comme le milieu rural." Prix net vendeur : le calcul du vrai prix de son logement L'acquéreur peut obtenir une diminution des frais de notaire Définition de l'usufruit « A l'allure où s'engage la révolution industrielle numérique, il est difficile de faire des plans réalistes sur la comète, commence Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la Métropole. Une seule possibilité pour Montpellier, qui n'a pas d'industrie mais qui vit au rythme de l'innovation : écouter et enregistrer le monde avec la plus grande acuité et être cohérente avec ce monde. D'où notre adhésion à la French Tech, notre volonté de créer des industries culturelles et créatives, et notre volonté de nous appuyer sur la coopération territoriale comme principe majeur de développement. Une métropole ne peut pas se développer en oubliant les territoires... Dans 50 ans Montpellier sera une ville qui parle à ses territoires, une métropole rayonnante et non absorbante. » Tous, autour de la première table ronde, s'accordent à le dire : on ne peut pas concentrer sur la ville centre seule toute la production de logements nécessaires pour héberger la population toujours plus nombreuse de la métropole montpelliéraine. Des contraintes et des quartiers Selon Elodie Nourrigat, architecte montpelliéraine (NBJ Architectes), « soit on positionne la ville centre comme Toulouse qui absorbe tout, soit on s'appuie sur un territoire plus équilibré, ce qu'a su faire Montpellier. On doit considérer la métropole comme un écosystème : milieu, ensemble et interaction, les trois outils pour avoir un territoire équilibré. Il faut préserver des échelles appropriables pour chacun des territoires, et non une sur-densification de la ville centre ». Mais la construction de la ville suppose aussi d'intégrer certaines contraintes, comme préserver des espaces naturels, tenir compte des contraintes climatiques, prévoir les mobilités, et s'appuyer sur une économie attractive. « Les futurs quartiers de Cambacérès et de l'ex-EAI répondent à ces contraintes, assure Chantal Marion, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, en charge de l'économie et de l'urbanisme. Ils préserveront les espaces naturels et offriront de nouveaux services. Ce seront des quartiers où les gens aiment vivre, travailler, jouer et faire du sport. C'est aussi le cas du Nouveau Saint-Roch où on crée la ville sur la ville. » Changer les mentalités « On ne peut pas penser la ville que par de grands gestes architecturaux, sinon on se trompe, répond Christophe Perez, directeur général de la SERM-SA3M. Il faut faire la ville en pensant à la vie du quotidien. Le numérique nous permet de répondre aux besoins des habitants... Ici à Montpellier, nous faisons de vrais quartiers, la ville mixte avec du logement mixte, des commerces, des bureaux, des parcs, des mobilités. Aujourd'hui, il faut faire foisonner les parkings et pour ça, il faut des modèles, que nous offrent les entreprises de la French Proptech, et changer les mentalités. » « Les prémices de la ville intelligente ont eu pour effet de rendre la ville plus efficace en matière de gestion de l'eau ou des transports par exemple, ajoute Elodie Nourrigat. La 2e phase vise à mettre en place des services aux citoyens, des outils d'autogestion et de gouvernance. Les nouvelles technologies permettent aussi de constituer d'une nouvelle façon des communautés à travers des projets communs, qui peuvent aussi être une manière d'utiliser l'espace public. » Port Marianne, un « Black Mirror » Pour vendre sa maison, une seule visite peut suffire Bon à savoir Combien de visites pour « conclure » ou pas... Après 5 visites sans offre, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, c'est tout à fait normal. Le « home staging », un bon moyen pour séduire les visiteurs Un logement décent est une obligation pour être loué Bon à savoir Le logement doit être exempt d’espèces nuisibles et de parasites Bon à savoir Rappel : les critères du logement décent listés dans un décret Références juridiques « Ambition Archi », c'est le nom de baptême du fonds de dotation de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier (ENSAM), créé sur la volonté de son directeur Alain Derey et de l'architecte montpelliérain François Fontès. Les statuts ont été déposés en préfecture de l'Hérault il y a à peine un mois. « Le fonds de dotation est un outil qui date d'une dizaine d'années, mais qui n'est pas tellement utilisé dans les écoles d'architecture, observe Alain Derey. Il a vocation à apporter un soutien à l'école d'architecture, non pas pour compléter son budget mais pour l'aider à monter des opérations qui auraient un caractère particulier. Par exemple, inviter une personnalité, architecte ou urbaniste de renommée. Ou nous aider à développer une ligne éditoriale particulière, c'est à dire faire travailler les étudiants de l'école sur une publication, un ouvrage auto-édité pour constituer une collection de sensibilisation à l'architecture. » Le fonds de dotation permettra aussi de mettre en place une formation diplômante, en formation continue, en direction des collaborateurs des entreprises de promotion immobilière. « Les promoteurs adhèrent à cette idée, qui permettra de faire tomber les frontières entre architectes et promoteurs », souligne François Fontès, qui prend la présidence de « Ambition Archi » pour la première année. S'entendre sur un même langage Le fonds de dotation devrait être doté à terme de 150 000 à 200 000 € par an, les entreprises sollicitées étant en priorité celles du BTP, de la promotion immobilière et tout ce qui concerne l'acte de bâtir. « Ce fonds signe une envie de travailler ensemble, ajoute Alain Derey. La ville de Montpellier s'y prête, c'est un laboratoire assez extraordinaire... C'est bien d'avoir des projets mais si il peut y avoir une réflexion au préalable, c'est mieux. » Les prix des logements neufs augmentent dans 15 villes sur 20 Bon à savoir Hausse de l’attractivité des villes moyennes dans le Grand sud Certains députés veulent remettre en cause ce qui avait été l'un des éléments clés lors du passage du Duflot au Pinel. La Commission des finances de l'Assemblée nationale a ainsi adopté mercredi 7 novembre un amendement rétablissant l’interdiction de mise en location à "un ascendant ou un descendant". L'amendement N°II-CF957, présenté par le rapporteur général de la Commission des finances Joël Giraud (LREM), a ainsi pour but de rétablir l'interdiction qui prévalait avec le dispositif de défiscalisation dit Duflot entre 2013 et 2014. Il serait alors impossible de louer à ses enfants ou ses parents tout en bénéficiant de l'avantage fiscal propre au Pinel. "La location sous conditions de ressources du dispositif n’a de réelle portée que si elle est effectuée par le bailleur en faveur de personnes auxquelles il n’est pas lié par des liens familiaux ou de solidarité", note l'auteur de l'amendement dans l'exposé des motifs. Par ailleurs, le dispositif actuel peut permettre un "effet d'aubaine" avec le "cumul entre une réduction d’impôt (NDLR : grâce au dispositif Pinel) et la déduction du revenu global d’une pension alimentaire éventuellement versée à un ascendant ou à un descendant" qui serait donc logé dans ce Pinel. L'avenir du dispositif concernant les ascendants et descendants est cependant loin d'être joué car nous n'en sommes encore qu'à la première lecture du texte par les députés, avant le passage au Sénat et certainement une deuxième lecture à l'Assemblée. La pierre a été, est encore et sera toujours une valeur refuge en matière d'investissement. Que ce soit à l'échelle d'un particulier propriétaire d'un logement ou d'un professionnel possédant un ou plusieurs bâtiments, l'immobilier demeure un moyen attractif de placer de l'épargne à moyen voire à long terme. Cela peut prendre des formes inattendues. La colocation, par exemple, qu'on pourrait croire réservée aux étudiants ou aux jeunes actifs, est devenue un levier d'investissement insoupçonné. Dès 2008, des professionnels spécialisés dans l'immobilier neuf ont ainsi décidé de se lancer dans l'industrialisation de cette forme d'hébergement. « L'idée : trouver un bien qui va correspondre à cet objectif et à l'emplacement souhaité », explique Loïg Le Meilleur, co-fondateur de Colocatère. « Nous pouvons même proposer des projets de transformation pour aménager à la fois les chambres avec pièces d'eau et les pièces de vie spacieuses avec cuisine et salon. » Si des sociétés comme Colocatère aident les investisseurs à se positionner sur ce marché inattendu, des startups les guident dans les labyrinthes du crowdfunding. Autrement dit, à l'heure où les banques demandent toujours plus de fonds propres aux acteurs de l'immobilier, la mobilisation de personnes ciblées via une plateforme Internet permet de collecter tant l'épargne des particuliers que celle des entreprises. Depuis un décret gouvernemental du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif, « si vous avez besoin de moins de 2,5 millions d'euros par dossier, vous pouvez émettre un document d'information réglementaire simplifié qui va permettre de collecter l'épargne sur une plateforme », explique Vincent Sillègue, co-fondateur de Koregraf. Au terme des dix-huit mois de l'opération - la durée moyenne entre le lancement et la livraison d'un projet -, 10.000 euros placés à 9% de rendements rapporte 1.390 euros supplémentaire, soit après impôt, 973 euros nets. Près de trois ans... Bon à savoir Dans le même ordre d’idée, l’agence immobilière ne peut être sanctionnée pour dépassement de pouvoirs, pour un délit commis dans l’exécution de son mandat ou en cas de violation de son devoir de conseil. Mais lorsque le vendeur décide de se rétracter alors qu’il n’en a pas le droit, l’agence immobilière ne peut pas être tenue pour responsable. Bon à savoir Toute l’année, au bord de la mer. Voilà qui doit en faire rêver beaucoup. A l’occasion de la 18e édition du Salon de l’immobilier, qui s’installe au Parc Expo de Montpellier, à partir de vendredi, jusqu’à dimanche (10h-19h), 20 Minutes a pris le pouls du marché dans les stations balnéaires du coin, en interrogeant deux professionnels dans ce domaine. Si vous souhaitez acheter, en revanche, c’est plus cher qu’ailleurs En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (chiffres provisoires), le nombre de logements commencés sur la période avril-juin s'inscrit en recul de 2,8%, après une diminution de 3,6% au premier trimestre. Cette baisse des mises en chantiers s'est manifestée quel que soit le type de logements considéré, qu'il s'agisse des logements individuels, en baisse de 4,9% d'un trimestre sur l'autre, ou des collectifs, en recul de 1,3%. Par ailleurs, l'évolution de la conjoncture, avec une remontée prévue des taux de de crédit habitat, et une hausse en vue des prix des logements "vont entamer peu à peu la capacité d'achat des ménages et rendre les acheteurs plus hésitants et attentistes", observe-t-il. Le projet de loi Elan, qui avait été voté mi-juin par l'Assemblée, a été adopté mercredi en première lecture par le Sénat. Il fera l'objet à la rentrée d'une commission mixte paritaire destinée à tenter de parvenir à un accord des deux chambres sur une version commune du texte. Non, le home staging permet de vendre votre bien plus vite mais pas plus cher Bon à savoir Dépersonnaliser votre logement pour se démarquer • Avec 3.269 euros au m², Port-Marianne est le quartier le plus cher. Si le Gard et l’Hérault jouissent tous deux d’un climat clément, dans une région dynamique et facilement accessible grâce au TGV, il existe une différence en termes de foncier entre les deux départements. Les prix sont plus élevés dans l’Hérault que dans le Gard. « Les primo-accédants ont tendance à s’éloigner de Montpellier, pour aller vers Béziers ou le Gard, pour des questions de budget. On peut y obtenir des terrains nettement plus grands, avec un cadre de vie tout aussi agréable », analyse José Modesto, gérant de Maison AJ Bois. Micro-marché à Montpellier Budget global Gard plus linéaire Demandes principales Environnement Bilan Vous êtes étudiant à la recherche d’un logement ? Imaginez vivre gratuitement dans un appartement F5 entièrement équipé, gratuitement, durant toute l’année scolaire… La seule condition : accepter que tous vos faits et gestes soient filmés et analysés. "UNE APPROCHE GLOBALE CENTRÉE SUR L’HUMAIN" L'agence languedocienne du promoteur Bouygues Immobilier confirme son ancrage local et son positionnement d'opérateur immobilier urbain multi-produits (logements en accession libre, aidée ou intermédiaire, vente en bloc de logement social, résidences services gérées étudiantes et seniors, bureaux, commerces). On a tous connu une petite déprime hivernale... Et bien elle est liée au manque de lumière naturelle! On appréhende d’ailleurs plus le manque de luminosité que les faibles températures. En effet, les rayons du soleil permettent la production de vitamine D, source de bonne humeur, d’optimisme, de bien-être et qui aide à la prévention de nombreuses maladies. Un manque de luminosité peut avoir un impact sur notre sommeil, humeur, mémoire, etc. Ce qui la rend donc essentielle à l’homme. En bref, le soleil nous fait du bien, et l’avoir chez soi est encore mieux ! Pour 97% des français, la lumière du jour est un critère important dans le choix d’un logement. La luminosité est un facteur essentiel de bien-être chez soi. Elle améliore la qualité de vie. Elle est le troisième critère de choix dans l’acquisition d’un bien immobilier. C’est pourquoi avoir une bonne connaissance de la luminosité et l’ensoleillement de son futur logement est essentiel lors du processus d’acquisition ou de location d’un bien. Les nouveautés de la loi Elan : « A savoir que l'encadrement des loyers lors d'une relocation reste en place dans les zones tendues. Un bailleur ne peut imposer un loyer plus élevé à un nouveau locataire entrant dans le logement, sauf dans de rares exceptions prévues par la loi. » Des sanctions pour les bailleurs réticents Le gouvernement estime que la loi Elan permettra de faciliter un accès au logement au plus grand nombre et d'encourager la construction de logements neufs. Les détracteurs de la loi reprochent au gouvernement de ne pas prendre en compte les coûts d'entretien des locaux loués, et craignent une dégradation rapide des bâtiments anciens, faute de moyens pour les entretenir. En première lecture à l'Assemblée Nationale, le gouvernement a apporté un avis favorable à la proposition de reconnaissance qui a été portée par la FNAIM, par la voix de son Président Jean-Marc Torrollion. Cette proposition vise a ce que les agents aient une reconnaissance officielle, qui précisera leur spécialité, qu'il s'agisse de la transaction, de l'administration de biens, ou bien de la gestion du syndic de copropriété. La FNAIM, qui est la première organisation européenne de professionnels de l'immobilier est heureuse d'avoir pu faire émerger ce débat qui est important pour toute la profession, pour promouvoir son image et mettre en valeur la compétence et l'expertise qui sont développées par les agents immobiliers. Bénéficier de cette reconnaissance sera un gage de sérieux et de professionnalisme dont jouissent déjà toutes les autres professions règlementées et qui est porté à leur crédit. Cela aura également une influence importante pour les clients. Cette reconnaissance aura des impacts importants. Pour le particulier client, ce sera une clarification bienvenue avec une meilleure compréhension des compétences et de l'expérience du professionnel qu'il aura en face de lui. Il comprendra de façon plus précise la chaîne de responsabilité de son projet immobilier. C'est une étape très importante sur laquelle la FNAIM s'est fortement engagée et qui bénéficiera à toute la profession immobilière, pour clarifier le rôle et les responsabilités de chacun, mettre en avant les spécialisations, mais aussi pour que soient valorisés à la hauteur de leur mérite, à l'instar des autres professions règlementées. Il ne s'agissait bien sûr que d'une proposition évoquée en première lecture assemblée nationale le 12 juin dernier et qui devra suivre le parcours législatif et des décrets d'application avant d'être mise en œuvre, mais l'avis favorable du gouvernement sur cette évolution de la profession est un signe extrêmement encourageant, à porter au crédit de la FNAIM porteuse du projet, mais également à toute la profession. Les Britanniques sont, de loin, les premiers acquéreurs étrangers en France, révèle une étude de l’Observatoire BNP Paribas International Buyers, réalisée en partenariat avec les notaires de France et publiée le 20 juin. Les sujets de sa très gracieuse majesté Elizabeth II représentent 25,9 % de cette population. Ils précèdent dans ce classement les Belges (18,4 %), les Suisses (8,1 %), les Allemands (7 %), les Italiens et les Néerlandais (5,5 %). Viennent ensuite les Américains (3 %), les Suédois (2,7 %), les Espagnols (2 %) et les Portugais (1,8 %). Autre constat : sur les 61 339 acquisitions réalisées en 2017 par des étrangers en France, 28,5 % sont le fait de personnes vivant en dehors du territoire français. En 2017, le nombre d’acquisitions réalisées en France par des non-résidents de nationalité étrangère a augmenté de 2 %, à 17 486 ventes. En revanche, le montant moyen des transactions s’est tassé de 1,6 %, à 303 000 euros. Une baisse encore plus sensible du montant moyen est observée en Ile-de-France, où il recule de 5,6 %, à 577 000 euros. Pour la clientèle étrangère, l’attractivité de Paris ne se dément pas puisque 29 % des achats réalisés par des étrangers se font en Ile-de-France. Dans cette région, les premiers acheteurs sont les Algériens, les Américains et les Américains. Sur l’ensemble de la France, ce sont les acheteurs libanais qui font les plus gros chèques, avec un montant moyen de 726 500 euros. Ils devancent les Norvégiens (546 600 euros), les Chinois (523 000 euros), les Russes (502 300 euros) et les Américains (452 400 euros). Les Britanniques, premiers en nombre de transactions, n’arrivent qu’en 15e position sur les vingt que compte ce classement, avec un montant moyen de 252 219 euros. Les Belges arrivent en dernière position (228 926 euros). En nombre de transactions, les acheteurs étrangers non résidents représentent 8 % du marché en Ile-de-France. Leur part monte à 14 % en Rhône-Alpes, et jusqu’à 21 % en région PACA, un record au niveau national. L’Observatoire BNP Paribas International Buyers s’est également intéressé aux acquéreurs français expatriés, qui vivent à l’étranger. Leur nombre de transactions a augmenté de 16 % en 2017, à 9 671 ventes. Le montant moyen des opérations étant de 317 000 euros, ce marché « pèse » donc 3,1 milliards d’euros. Sans surprise, l’Ile-de-France est la région qui les attire le plus (24 %), devant la Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes (13 %), puis l’Aquitaine (7 %) et le Languedoc-Roussillon (6 %). Le pouvoir d’achat immobilier en hausse de 38 % sur 20 ans Le pouvoir d'achat immobilier des Français a progressé de 38 % depuis le sacre de l'équipe de France de Football, en 1998, notamment grâce à la baisse des taux de crédit. Ces derniers sont, d’après le courtier Credixia, passés de 7,05 % en 1998 à 1,46 % au premier semestre 2018, soit une diminution de 5,59 points. La capacité d'emprunt est ainsi passée de 128 500 € à 207 400 € en 20 ans. Ces taux de crédit historiquement bas sont une véritable aubaine pour les emprunteurs immobiliers français. En effet, en 1998, pour une mensualité de 1 000 € par mois, l'emprunteur obtenait un prêt immobilier d'un montant de 128 500 €. En 2018, le même emprunteur, à mensualité et durée égales, obtient un prêt de 207 400 €. Entre 1998 et 2018, la capacité d'emprunt d'un ménage français a donc augmenté de 78 900 €. Vers une hausse des taux de crédit dans les prochains mois ? Principale conséquence de la chute des taux, les revenus nécessaires pour une même somme empruntée ont baissé de près de 37 %. Alors qu’en 1998, il fallait 4 600 € nets par mois pour pouvoir emprunter 200 000 €, aujourd’hui, 2 900 € suffisent. Le coût du crédit immobilier pour un prêt de 200 000 € a donc été divisé par 5 en 20 ans, passant de 173 585 € à 30 740 €. Ainsi, la mensualité du crédit baisse de 596 € par mois, passant 1 557 € à 961 €. Cependant, il semblerait que la baisse des taux arrive à son terme. Dans les prochains mois, les taux devraient se stabiliser, voire légèrement augmenter, selon certains experts. En effet, de nombreux facteurs militent en faveur d'une hausse : l'inflation, en rythme annuel tourne actuellement à 1,3 % contre 0,5 % en nombre 2016, tandis que l'OAT 10 ans, qui sert de référence aux banques pour déterminer les taux de crédit, a vu son niveau doubler en 18 mois. En 2017, le volume des crédits immobiliers accordés par les banques a atteint 272 Mds€, selon les chiffres de la Banque de France. Alors que l’été approche, les résidences secondaires font-elles toujours rêver les Français? La réponse est oui. Quatre Français sur dix n’en possédant pas aimeraient s’en offrir, selon un sondage réalisé par l’institut Elabe pour le Crédit Foncier*. «La proportion de Français ayant l’intention d’acheter une résidence secondaire est une bonne surprise étant donné les incertitudes qui peuvent peser sur la fiscalité, explique Nicolas Pécourt, du Crédit Foncier. La résidence secondaire fait toujours rêver surtout les jeunes». » LIRE AUSSI - Trop taxer les résidences secondaires serait «confiscatoire» selon le législateur Mais du rêve à la réalité, il y a un pas souvent difficile à franchir. La menace d’une taxe alourdie sur les résidences secondaires ne devrait pas leur faciliter la tâche. La preuve en chiffres: 55% des 25-34 ans souhaitent acquérir une résidence secondaire. Mais ils ne sont que 7% à en posséder une. C’est le constat inverse pour leurs aînés: la proportion de propriétaires de résidences secondaires est la plus élevée chez les 65 ans et plus alors qu’ils ne sont que 20% à aspirer à en acheter une. Si le souhait d’acquisition diminue avec l’âge, la part de propriétaires, quant à elle, suit un chemin opposé. En revanche, les personnes désireuses d’acquérir une résidence secondaire formulent toutes le même souhait, quel que soit leur âge: investir en bord de mer (60% des personnes interrogées). Selon une récente étude menée par Explorimmo (groupe Le Figaro), les destinations privilégiées par les Français sont le bassin d’Arcachon, Deauville et Cassis. Actuellement, c’est en Occitanie que l’on compte le plus de résidences secondaires, selon une étude publiée en 2017 par l’Insee: 524.400 soit 16% du parc total (3,4 millions de résidences secondaires (+28% sur 30 ans) dont 57% de maisons et 43% d’appartements). Six résidences secondaires sur dix se situent d’ailleurs dans le sud de la France. » LIRE AUSSI - Résidences secondaires: les Français mettent le cap à l’Ouest Mais le plus étonnant c’est le lieu qui arrive en deuxième position, après la mer: la campagne. Pourquoi étonnant? Car plus d’un quart du parc total des résidences secondaires se trouve à la montagne (contre 17% à la campagne). L’explication? «Les Français ne veulent plus dépasser en moyenne cinq heures pour se rendre dans leur résidence secondaire. Cette durée tombe à 3 heures pour les 65 ans et plus», répond Nicolas Pécourt. Sachez, à ce sujet, que 26% des résidences secondaires ont été acquises à la suite d’un héritage. «Ce taux est particulièrement élevé, souligne Nicolas Pécourt. Il est au moins deux fois plus élevé que celui observé pour les résidences principales. Ce taux va aller en augmentant car la génération qui a investi, notamment dans les années 70 et 80, dans de grandes stations à la mer ou à la montagne, commence à transmettre son patrimoine». * sondage réalisé les 29 et 30 mai 2018 sur un échantillon de 1000 personnes Qu'est-ce qu'un bien immobilier neuf ? Les frais d'acte, appelés à tort frais de notaire, sont réduits dans l’immobilier neuf, mais rappelons qu’un logement neuf est celui qui sort de terre et qui n’a jamais été habité. Cela exclut donc, par exemple, le cas d'un logement vendu pour la première fois dans les 5 ans de son achèvement, que le vendeur l’ait acheté sur plan (dans le cas d’une vente en VEFA) ou qu’il l’ait fait construire. Ces logements ne sont plus considérés comme des logements neufs et relèvent donc des frais de notaire dans l’ancien. Les frais de notaire réduits dans l’immobilier neuf concernent aussi bien les appartements que les maisons vendues neuves. Si l’on parle de frais de notaire réduits dans l’immobilier neuf, c’est parce que ces frais de notaire s’élèvent à 2 à 3 % du montant total de la transaction, contre à 7 à 8 % dans l’ancien, mais ils se décomposent en différentes parties. La taxe de publicité foncière fait partie des droits de mutation, à savoir des sommes que le notaire doit reverser à l’Etat et aux collectivités. La taxe de publicité foncière est l’une des taxes qui allègent les frais de notaire dans le neuf, puisqu’elle est beaucoup moins élevée que dans l’ancien. Elle ne s'élève, en effet, qu'à 0,715 % sur le prix du bien hors taxes. La rémunération du notaire, également appelée émoluments, est calculée à partir d’un barème fixé par l’Etat qui est le même dans le neuf et dans l’ancien. Il s'agit donc d'un pourcentage sur le montant TTC du bien immobilier, en fonction des tranches qui ont été fixées : Pour les biens jusqu’à 6 500 €, les émoluments sont de 3,945 %. Notez que lorsque le prix de vente est supérieur à 150 000 €, le notaire peut accorder une remise sur ses émoluments dans la limite de 10 %. Le coût global des émoluments du notaire est plafonné à 10 % du prix du logement et ne peut être inférieur à 90 €. Le montant des émoluments et frais divers est similaire à celui des ventes dans l’ancien, c’est-à-dire environ 800 € pour les émoluments de formalités effectués par le notaire et 400 € pour les frais divers. La contribution de sécurité immobilière La contribution de sécurité immobilière est due à l’Etat pour l’accomplissement des formalités d’enregistrement et de publicité, à savoir la formalité fusionnée. Le taux de cette contribution est de 0,10 % du prix du bien, avec un minimum de 15 €. Le nouveau bail mobilité vient d'être approuvé par l'Assemblée nationale. Il est destiné à toutes les personnes à la recherche d'un logement pour une durée temporaire que ce soit dans le cadre d'études supérieures, d'une formation ou d'une mission professionnelle, d'un contrat d'apprentissage ou d'un stage, ou encore d’un service civique. Ce nouveau contrat de location meublée se distingue surtout par sa durée obligatoirement comprise entre un et dix mois, renouvelable une fois dans cette limite, l'objectif étant d’éviter toute précarisation par des baux successifs. À l’expiration de cette durée maximale de 10 mois, le bailleur et le locataire pourront conclure un nouveau bail mais cette fois-ci à titre de résidence principale du locataire, c'est-à-dire pour une durée d'un an tacitement reconductible. Côté résiliation, le locataire pourra donner congé à tout moment avec un préavis d'un mois. Il sera redevable du loyer et des charges pendant cette période de préavis, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin par un autre locataire avec l'accord du bailleur. De son côté le bailleur s'engage évidemment de façon ferme pour la durée définie au contrat, sauf à faire jouer une clause résolutoire pour non-respect par le locataire de ses obligations. Le contrat de location mobilité devra être établi par écrit et parmi les mentions obligatoires, se trouvent notamment : - le motif justifiant l'établissement d'un bail mobilité - la durée du contrat de location, - la surface habitable du logement, - le montant du loyer et ses modalités de paiement, - le montant et la date de versement du dernier loyer payé par le précédent locataire, dès lors qu'il a quitté le logement depuis moins de 18 mois. Par ailleurs, le bailleur devra fournir au locataire le dossier de diagnostic technique prévu à l'article 3-3 de la loi de 1989, et si le logement se situe dans un immeuble en copropriété, les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes. Le loyer sera fixé librement entre bailleur et locataire et il ne pourra pas être révisé en cours de bail. Cependant, étant intégré dans la loi du 6 juillet 1989, ce nouveau type de bail sera également concerné par l'encadrement des loyers dont la loi ELAN prévoit le retour, ainsi que par l'encadrement des loyers à la relocation dans les zones concernées par ces dispositions. Quant aux charges locatives, elles seront obligatoirement forfaitaires, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de régularisation ultérieure. Elles doivent être versées simultanément au loyer, selon la périodicité prévue dans le contrat. Bien entendu, le montant du forfait pour charges ne doit pas être manifestement disproportionné au regard des charges réelles. Par ailleurs, les honoraires versés par les locataires pour la conclusion de ce type de contrat seront plafonnés, comme pour un contrat vide ou meublé à titre de résidence principale. Pour supprimer une «barrière à l'entrée», aucun dépôt de garantie ne pourra être exigé par le bailleur, mais la garantie locative Visale, financée et gérée par Action Logement devrait couvrir «tous les locataires, quel que soit leur statut» selon M. Julien Denormandie, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la cohésion des territoires. Cette garantie serait donc plus protectrice pour le propriétaire qu’un simple dépôt de garantie puisqu’elle couvrirait les loyers impayés, mais également les dégradations éventuellement commises par le locataire qui seraient constatées lors de la sortie des lieux. Le projet de loi précise clairement que les logements meublés loués dans le cadre du futur bail mobilité ne doivent pas faire l'objet... Et si vous vous lanciez dans l’acquisition d’un logement atypique ? Ces biens immobiliers originaux attirent chaque année de plus en plus d’acquéreurs. C’est ce qui ressort de l’étude menée par Espace Atypique, spécialiste de ce marché. Des biens de caractère. Quand on parle de logement atypique, on pense tout de suite à des lofts ou des anciens locaux industriels reconvertis. Mais en réalité, même si ces biens sont toujours très recherchés, ils ne représentent que 26% des transactions. Les appartements agrémentés d’une belle terrasse ou redécorés de manière moderne représente 37% du marché. Viennent ensuite les maisons d’architecte (28%) et les duplex ou triplex (8%). Les autres types de biens comme les péniches ou les anciens couvents ferment la marche avec 1%. Un budget équilibré. Acheter un logement atypique a un coût. Le budget moyen est de 560.000 €. Ce chiffre est deux fois et demi plus important que le prix de la transaction moyenne dans l’immobilier classique (260.000 € pour une maison et entre 190.000 et 230.000 pour un appartement). Même si une grande majorité de biens dépassent les 500.000 € et qu’environ 3% de l’offre dépassent les 2.000.000 €, il est possible de trouver des biens plus abordables. 24% des ventes réalisées en 2017 ne dépassaient pas les 300.000 €. Espace et localisation. Les biens atypiques proposent généralement des surfaces généreuses. En moyenne, la superficie est de 144 m² soit 50 m² de plus que la moyenne des logements français. Les petites surfaces – de 50 m² – ne représentent que 30% des ventes. Les biens avec espace extérieur (jardin, cour, terrasse) dominent le marché (61%) et sont en hausse. Le garage est moins répandu (41%). Concernant la typologie, en moyenne on trouve beaucoup de deux ou trois chambres. Sans surprise, deux tiers des biens sont situés en centre-ville, mais on constate une augmentation des ventes dans les campagnes (10% contre 6% en 2016). L’achat coup de cœur. Quelles sont les motivations de ceux qui décident d’acheter un logement atypique ? Il y en a deux qui se dégagent (25% chacune) : ceux qui ont eu un coup de cœur pour ces biens de charme et ceux qui sont à la recherche d’espace supplémentaire. L’envie d’un nouveau projet vient juste derrière (18%). Les changements professionnels (mutation) ou personnels (changement de quartier) sont également assez courants. Des acquéreurs spécifiques. Tout le monde peut acheter un bien atypique, mais les statistiques permettent de dessiner un profil type. L’acquéreur moyen a 42 ans (avec une cible comprise entre 30 et 50 ans). Il est marié (47%) mais les célibataires représentent tout de même 27% du marché (soit un acheteur sur trois). Ils appartiennent en grande majorité à la catégorie des cadres et des professions intellectuelles supérieures. Concernant la profession, les résultats sont assez hétéroclites même si les hauts revenus sont surreprésentés. Enfin, l’étude met en avant que les acquéreurs de bien atypiques sont orientés vers le beau, le bien-être et le plaisir. Parmi leurs loisirs préférés, on trouve le sport, les voyages, la culture et les sorties. Décidément, ce début d’été s’annonce particulièrement ensoleillé sur le front des crédits. Après une première baisse surprise en mai - qui avait mis fin à une longue période d’accalmie -, les taux des crédits immobiliers poursuivent leur glissade en juin. D’après les courtiers Vousfinancer et Meilleurtaux, près de de la moitié des établissements bancaires viennent, en effet, de réviser leurs barèmes à avec des replis qui oscillent entre 0,05 à 0,30%. “Fait notable, il est aussi de plus en plus aisé de négocier des rabais par rapport aux taux affichés”, note Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Ainsi, sur 20 ans, la durée d’emprunt la plus courante, il n’est plus du tout rare de décrocher des taux canons compris entre 1,12 et 1,25%. De même que sur 15 ans, les meilleurs profils peuvent aisément tabler sur des prêts à moins de 1%. >> Notre service - Trouvez le crédit immobilier le moins cher grâce à notre comparateur En retard sur les objectifs de l’année, les banques restent, par ailleurs, particulièrement agressives sur la clientèle des jeunes acheteurs, avec des taux sur 25 ans pouvant tomber entre 1,35 et 1,5% pour les meilleurs crédits ! Des niveaux là encore historiquement bas… >> Lire aussi - 8 points à négocier pour obtenir la meilleure offre de crédit immobilier De très belles opportunités restent donc à saisir pour ceux qui envisagent de réaliser un projet immobilier ou de renégocier leurs crédit. Sans compter que chacun peut désormais renégocier chaque année le taux de l’assurance décès invalidité liée à son prêt. Avec là encore, de belles économies à la clé comme nous l’expliquions dans un récent article. 56 % des étudiants préfèrent se loger dans un studio ou un T1 Sur les 43.145 demandes de locataires étudiants analysées par LocService.fr, une majorité (56 %) recherche en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce). L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 15 % d’étudiants en couple ou plus aisés. La chambre étudiante, indépendante ou chez l’habitant, recueille 8 % des recherches alors qu’un logement en colocation est plébiscité par 21 % des étudiants. Au niveau national, le budget logement des étudiants est de 596 € mais varie fortement selon les secteurs. En province, un étudiant dispose d’un budget de 527 € contre 777 € en région parisienne. Quant aux étudiants qui souhaitent habiter dans Paris même, leur budget moyen mensuel, charges comprises, s’élève à 842 €. En moyenne, les chambres étudiantes se louent 401 € pour une surface de 14 m2, les studios 499 € pour 24 m2 et les appartements T1 496 € pour 30 m2. Pour les appartements T2, la surface constatée est de 43 m2 et le loyer moyen de 646 €. En général, la colocation est une solution particulièrement économique. De plus, l’étudiant bénéficie d’un espace commun plus important. Ainsi, un logement partagé par plusieurs colocataires revient en moyenne à 429 € par mois charges comprises. Une chambre en résidence étudiante privée a un niveau de prix à mi-chemin entre un studio et un appartement 2 pièces, du fait des services annexes et de l’emplacement souvent avantageux qu’elle propose. Par ailleurs, notons que près d’un étudiant sur deux préfère un logement loué meublé. La pierre a toujours les faveurs des investisseurs français, ces derniers étant traditionnellement peu friands de la prise de risque financière. En incluant les résidences principales, l’immobilier représente 63% du patrimoine des ménages ! Même lorsqu’il s’agit de réaliser un investissement, l’immobilier rassure parce qu’il s’agit d’une possession « en dur », et parce que, malgré les soubresauts ponctuels, les prix dévient rarement de la courbe ascendante. Pour investir dans l’immobilier, devez-vous toutefois nécessairement parier sur l’investissement en direct ? Ou pourquoi pas vous laisser tenter par les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), la « pierre papier » ? Acheter un studio ou un T2, pour les biens les plus accessibles, réclame une mise approchant des 100 000 euros. De fait, la SCPI est bien plus accessible : « Le ticket d'entrée le plus bas sur notre plateforme est à 200 euros », avance Paul Bourdois, cofondateur de France SCPI. Malgré cette accessibilité, Renaud Capelle, directeur immobilier adjoint de la banque conseil en gestion de patrimoine UFF, reconnaît que ses clients se tournent en premier lieu vers l’investissement en direct : « Pour les primo-investisseurs, qui n’ont donc jamais investi et qui souhaitent s’orienter vers l’immobilier, il leur est évidemment possible de miser sur les SCPI mais ils sont souvent plus en recherche d’un bien tangible. » Parmi les clients de l’UFF, « ce sont plutôt des clients ayant déjà investi dans l’immobilier locatif ou dans les valeurs mobilières qui se dirigent vers la SCPI ». Dans les deux cas, les investisseurs peuvent emprunter pour financer leur achat. A noter : pour acquérir des parts de SCPI, les crédits immo et conso sont envisageables. Cependant, si Paul Bourdois encourage ses clients à utiliser cet « effet de levier », le recours à l'emprunt reste minoritaire à ce jour pour l'investissement en SCPI, alors qu'il est largement majoritaire pour l'investissement locatif en direct. Investir dans la pierre ne vous exempte pas de tout risque financier ! Vous pouvez peiner à trouver des locataires, ou avoir des difficultés à retrouver votre mise à la revente. En cela, la SCPI permet de mutualiser les risques. Ces fonds, majoritairement investis en immobilier d'entreprise, regroupent de nombreux actifs et de multiples locataires, ce qui permet de diluer les incidents locatifs et de les rendre peu perceptibles. En direct, tout dépend de la qualité du bien : « Investir en direct dans l’immobilier, cela réclame une étude du marché local », souligne Renaud Capelle. « Une des questions les plus importantes, c’est évidemment de s’assurer qu’il existe un marché locatif suffisamment profond. » Difficile de comparer la rentabilité de l’investissement en SCPI et de l’achat d’un logement à louer. Côté SCPI, il existe des statistiques globales : le « taux de distribution moyen », autrement dit le rendement moyen de la SCPI, était de 4,43% en 2017 selon l’Aspim, en baisse depuis plusieurs années mais en se maintenant à un niveau élevé. Ce taux représente plus concrètement le rapport entre le loyer distribué aux associés de la SCPI et le prix de la part. En théorie, la SCPI offre donc l'assurance d’une rémunération relativement élevée et régulière. Pour l’immobilier locatif en direct, cette rentabilité est plus difficile à estimer car très variable selon les biens acquis, et car elle dépend de nombreux facteurs : régularité de la location, plus-value ou non à la revente... Selon la qualité du bien, la rentabilité pourra donc être bien supérieure à celle des SCPI, ou bien inférieure. Dans les deux cas, vous touchez des revenus fonciers, soumis à l’impôt. Vous pouvez bénéficier de la déduction fiscale des charges liées à l’investissement locatif (intérêts de remboursement de crédit, cotisations d’assurance, travaux...), en veillant toutefois à opter pour le régime (réel ou micro-foncier) le plus... Des taux globalement stables En ce début du mois de juin, aucune tendance ne semble clairement se dessiner. « En effet, si la grande majorité des barèmes bancaires reçus sont stables nous observons toutefois des baisses dans certains « Il est cependant important de rappeler que la tendance dans les établissements bancaires reste toujours à la décote pour concrétiser des dossiers, explique Maël Bernier. En d’autres termes, les taux obtenus dans le réseau et par nos conseillers sont très souvent inférieurs de 0,15% à ce qui est affiché dans nos baromètres » ajoute-t-elle. Sont particulièrement concernés les profils jeunes qui achètent pour la première fois ; la volonté des banques de maintenir sur le marché ces profils étant bien réelle. Pour cela, elles sont prêtes à faire beaucoup d’efforts et cette catégorie bénéficie à la fois de baisses de barèmes, mais également de produits sur-mesure sans apport avec des durées longues (le 25 ans étant extrêmement courant). Les taux directeurs restent très bas, autour de 0,70%. Qui plus est, sans doute impactée favorablement par la situation confuse en Italie, la dette française présente des garanties de stabilité pour les investisseurs étrangers. Dans ce contexte d’OAT très faible, les taux des crédits aux particuliers sont garantis à minima de stabilité dans les prochaines semaines. « Une chose est certaine, les banques n’ont pas rattrapé le retard accumulé sur les objectifs commerciaux au 1er trimestre 2018, elles doivent donc garder une politique de taux bas pour maintenir une demande qui a ralenti, conclut Maël Bernier. Dans ce contexte, nous continuons de maintenir notre prévision de taux bas durant les mois qui viennent ». La mesure fait grincer des dents du côté des associations de défense des droits des personnes handicapées mais réjouit le monde du BTP. Dans le cadre du projet de loi Elan (pour évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), les députés ont adopté vendredi dernier en première lecture l'article 18. Celui-ci fait passer les quotas de biens accessibles aux personnes handicapées de 100% à 10% dans la construction de logements neufs. Les 90% restant seront quant à eux "évolutifs". Retour sur ce que va changer cette réforme. En principe, "les bâtiments d’habitation neufs et leurs abords doivent être construits et aménagés de façon à être accessibles aux personnes handicapées quel que soit leur handicap", précise l'article R*111-18 du Code de la construction et de l’habitation. Autrement dit, 100% des logements neufs sont censés être accessibles. En réalité, il existe deux principales exceptions. Premièrement, les maisons individuelles qui sont destinées à l'usage du propriétaire (et qui ne sont donc pas louées) échappent à cette obligation. "Cela représente actuellement 55% des maisons individuelles construites", détaille Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Deuxièmement, les ascenseurs ne sont pas obligatoires dans les immeubles de trois étages ou moins. Résultat : sur 100 logements construits, seulement 40 seraient réellement accessibles aux personnes à mobilité réduite avec les normes actuelles, selon les calculs de la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (Fnath). Parmi les normes handicapées les plus visibles, citons la largeur des couloirs et des portes, l'accès du bâtiment au moyen d'une rampe si besoin, la hauteur des prises électriques, la signalisation lumineuse dans l'immeuble, ou encore la possibilité de pouvoir se retourner en fauteuil roulant dans n'importe quelle pièce, y compris la salle de bain et les toilettes. "Ces normes ont un coût : environ 5 à 10% du prix de vente", estime Jacques Chanut. En outre, "ces normes poussent à la compacité des appartements, avec des séjours et des chambres plus petits pour respecter la taille des couloirs et des salles d'eau", ajoute Alexandre Duliège, président de Réalités immobilier, un promoteur présent notamment dans l'ouest de la France. Pour en savoir plus sur ces normes et la législation en vigueur, vous pouvez consulter cette page du site du ministère. L'article 18 du projet de loi Elan fait passer de 100% à 10% la part de logements dits "accessibles" dans les immeubles collectifs neufs, avec un minimum d'un logement de ce type (pour les petits ensembles). Les promoteurs n'auront donc besoin que de construire 10% de logements respectant l'intégralité des normes handicapées (comme la hauteur des prises, la taille des toilettes…). Les autres logements devront simplement être "évolutifs", une nouvelle notion créée par la loi (voir plus bas). D'après la Fnath, qui regrette cet abaissement drastique des quotas, cela signifie que sur 100 logements construits, il n'y aura plus que 4 réellement accessibles, contre 40 jusqu'ici (voir plus haut). Le principe d'accessibilité du bâtiment aux personnes handicapées est conservé. "En théorie, rien ne change sur ce point", confirme Arnaud de Broca, secrétaire général de la Fnath. Concrètement, une personne handicapée, notamment si elle se déplace en fauteuil roulant, pourra entrer dans l'immeuble, ouvrir les portes, accéder à l'appartement et se déplacer à l'intérieur de celui-ci dans les pièces à vivre. les maisons individuelles destinées à leur propriétaire n'auront toujours pas besoin de respecter les normes handicapées. Par ailleurs, les immeubles de trois étages et moins, même s'ils doivent respecter les autres normes handicapées, n'auront toujours pas l'obligation de disposer d'un ascenseur. Sur ce point néanmoins, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, a laissé entendre sur RTL que le gouvernement réfléchissait... Attractivité immobilière, fluidité des marchés, dynamisme économique... pour cette 7ème édition du palmarès des villes où investir, notre classement 2018 est marqué par la première place de Montpellier. Déjà sur le podium en 2017, cette ville s’impose cette fois-ci devant Nantes et Rennes. Viennent ensuite Tours, Toulouse, Angers, Nice, Marseille, Lyon et Bordeaux. » LIRE AUSSI - Immobilier: découvrez notre classement des villes où il faut investir Découvrez le détail du classement avec les atouts de nos dix villes lauréates. ? Montpellier, un pôle d’attraction, première ville où investir en 2018 Avec son emblématique place de la Comédie, ses ruelles médiévales, ses 5 millions de touristes par an, Montpellier, qui se hisse cette année en tête de notre palmarès, est une métropole innovante dotée d’un marché immobilier porteur. ? Nantes, en pointe sur l’Arc atlantique, 2ème ville où investir en 2018 À la seconde place de notre palmarès, la capitale des ducs de Bretagne est considérée, à juste titre, comme une ville très dynamique. ? Rennes, en pleine transformation, 3ème ville où investir en 2018 Rennes se transforme. La ville est en chantier comme en témoignent les 84 grues qui s’élèvent dans le ciel. Les aménagements touchent plusieurs secteurs. ? Tours, de l’attractivité et des prix doux, 4ème ville où investir en 2018 Ville universitaire et touristique à la porte des châteaux de la Loire, Tours bénéficie d’une forte demande locative d’étudiants, de jeunes actifs et de cadres mutés qui louent avant d’acheter. ? Toulouse, le choix pour investir, 5ème ville où investir en 2018 Évolution des prix, marché de la location, projets porteurs... à la tête de la région Occitanie, Toulouse réunit tout ce qui justifie un investissement immobilier. ? Angers, la belle surprise, 6ème ville où investir en 2018 À 1h25 de Paris par la LGV, la cité d’Anjou dispose de très solides atouts pour investir: des indicateurs économiques au vert, des prix de l’immobilier attractifs et des projets urbains de grande ampleur. ? Nice se projette dans le futur, 7ème ville où investir en 2018 Combinant ville, littoral et, à proximité, sommets enneigés du Mercantour, la métropole niçoise maintient une très forte attractivité, soutenue par son aéroport international et de solides critères immobiliers. ? Marseille, encore un fort potentiel investisseur, 8ème ville où investir en 2018 Premier pôle universitaire après Paris, tête de pont de la French Tech, la cité phocéenne réalise Euromed 2, le plus important investissement européen en termes de rénovation urbaine et dispose de solides atouts pour les investisseurs. ? Lyon, de solides fondamentaux, 9ème ville où investir en 2018 Pôle économique reconnu, valeur sûre pour les investisseurs, la métropole lyonnaise attire 6 000 nouveaux habitants par an et va compter 185 000 étudiants à l’horizon 2025. ? Bordeaux, la qualité de vie a un prix, 10ème ville où investir en 2018 Auréolée depuis des années dans tous les palmarès des villes où il fait bon vivre et les plus attractives, la préfecture de Gironde est cette fois en queue de peloton de notre Top 10. La principale raison: les valeurs de l’immobilier se sont envolées sur la ville. les députés ont approuvé dimanche soir le nouveau bail mobilité de un à dix mois, destiné aux personnes en formation, études supérieures, stage, apprentissage ou mission temporaire professionnelle, mais dénoncé par la gauche comme un "bail précarité". Pour ce nouveau bail, non reconductible, aucun dépôt de garantie ne pourra être exigé par le propriétaire et le locataire pourra bénéficier de la garantie Visale (Visa pour le logement et l'emploi). Le gouvernement a justifié ce nouveau bail car "la demande de location de courte durée est en hausse à la fois chez les actifs et chez les étudiants, en raison du développement des mobilités professionnelles courtes, des formations et des stages qui, dans le cadre d'un cursus universitaire, ont de plus en plus lieu dans des zones géographiques distinctes du lieu d'étude". Il existe la location meublée classique d'un an mais qui "impose toutefois le versement d'un dépôt de garantie de deux mois de loyer, ce qui peut représenter un obstacle financier notamment pour des jeunes en apprentissage ou en stage", selon le gouvernement. Mais pour le communiste Stéphane Peu, au contraire ce nouveau bail va "contribuer à instaurer une précarisation du statut du locataire" avec "un risque de déqualification du bail classique". "Vous risquez de permettre à des propriétaires peu scrupuleux de devenir spécialistes de ce genre de location", a renchéri Eric Coquerel (LFI). Pour le secrétaire d'Etat Julien Denormandie, "il faut arrêter d'opposer propriétaires et locataires. Car c'est par ce genre de discours que des centaines de milliers de logements sont vacants en France. Le plus grand problème de la France, c'est la vacance locative", a-t-il plaidé. Le ministre Jacques Mézard s'est opposé à un allongement à 12 mois de ce bail, pour des volontaires du service civique par exemple, car "on cherche à avoir un bail spécifique qui ne puisse pas avoir de confusion à un bail existant". LR s'est abstenue sur ce nouveau bail estimant par Thibaut Bazin "qu'il répond à un besoin chez les locataires" mais "qu'il faut que les propriétaires en soient convaincus". Les députés ont par ailleurs adopté un amendement LREM visant à créer une nouvelle catégorie de résidence, à destination des jeunes actifs pour accueillir des jeunes qui ne sont pas pris en résidence universitaire. L'investissement immobilier reste la méthode reine pour se constituer un patrimoine. L'an dernier, les Français ont acheté 986 000 logements. Cette opération leur a coûté en moyenne 190 000 euros pour un appartement et 250 000 euros pour une maison. Pour trouver cette somme, les acheteurs se tournent massivement vers le crédit immobilier. Des crédits de plus en plus longs Pour 86% des Français locataires, un achat immobilier se finance avec un emprunt. Ils sont presque aussi nombreux (81%) à s'appuyer sur leur épargne ou leurs économies. En France, la durée du crédit immobilier s'allonge. Comptez en moyenne 14 mois de plus qu'il y a 4 ans, précise leprêtimmobilier.com. 60% des contrats signés courent sur 20 ans et plus. Emprunter plus longtemps réduit les mensualités, ce qui permet d'éviter le surendettement. En revanche, cette stratégie augmente le montant des intérêts. Résultat, le crédit coûte plus cher. Il en faut plus pour décourager les Français ! Plus de 40% des propriétaires ont un crédit en cours. Les autres restent en majorité des propriétaires qui ont déjà remboursé leur prêt. La question de l'apport personnel Avant de solliciter un crédit, un acheteur sur deux prévoit un apport personnel. Pour près de trois acheteurs sur dix (30%), cet apport représente entre 10% et 30% du prix de vente. Ils sont 13% à mettre sur la table entre 30% et 50% du prix de vente. C'est presque autant (12%) que les acheteurs qui financent eux-mêmes plus de la moitié du prix du bien. Même s'il constitue un argument de poids pour négocier, l'apport personnel n'est pas obligatoire. En 2008, il représentait en moyenne 24% du prix d'achat. En 2016, cette part était tombée à 14%. L'acheteur peut toujours se tourner vers des aides de l'Etat, comme le prêt à taux zéro (PTZ), le dispositif Pinel ou certaines subventions départementales ou régionales. Que peut-on acheter pour 1.000 € de mensualité avec un crédit à taux fixe sur 20 ans ? Le courtier Meillleurtaux apporte des réponses dans sa dernière analyse sur le pouvoir d'achat immobilier dans les vingt plus grandes villes. « Cinq villes voient leur pouvoir d’achat augmenter, 7 ne bougent pas et 8 le voient baisser », explique Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com. Dans le dernier rapport de l'Observatoire Crédit /logement, le constat est identique : le pouvoir d’achat immobilier des Français est stable ou se réduit dans 62% des villes de plus de 100.000 habitants. Des taux qui sauvent le pouvoir d'achat. Dans un contexte de prix souvent élevés, le pouvoir d'achat des acquéreurs est sauvé par le niveau des taux d'intérêt. « Si nous constatons quelques baisses sur les durées 15 et 25 ans, rien à signaler sur les durées de 20 ans », précise Mael Bernier. Et d'ajouter : « Nous observons des baisses dans plusieurs établissements, qui se traduisent par des taux moyens affichés dans nos baromètres à 1,41% sur 15 ans, 1,63% sur 20 ans et 1,83% sur 25 ans. En moyenne, par rapport au mois dernier, les taux sont 0,05% plus bas », ajoute la directrice de la communication du courtier. L'attractivité tire les prix. Selon l’étude de l’Observatoire Crédit Logement alors que les grandes métropoles concentrent l’essentiel de l’activité économique et donc des emplois, il est de plus en plus difficile de s’y loger. En effet, plus les villes ont une activité économique importante, plus elles attirent de monde, ce qui fait monter les prix de l’immobilier. Les villes les moins chères. Les villes en difficultés économiques, enclavées ou ne disposant pas d'infrastructures routières, ferroviaires ou aéroportuaires de premier plan sont logiquement les moins chères. Selon Meilleurtaux, Saint-Etienne reste la ville la moins chère de France : le pouvoir d’achat immobilier y est le plus élevé (154 m2) ; Le Mans (112 m2) repasse devant Le Havre (111 m2) à la seconde place grâce à un gain de 3 m2. L'Observatoire Crédit Logement complète cette liste avec Besançon et Mulhouse. Les agglomérations les plus chères. Toulouse rejoint Marseille à la 10e place du classement de Meilleurtaux avec 71 m2 finançables pour 1.000 € par mois. Montpellier reste 12e du classement malgré 2 m2 de moins avec 70 m2 finançables. Rennes perd également 2 m2 (68 m2 en 13e position). Lille et Strasbourg gagnent chacune 1 m2 (avec 67 et 65 m²). Les trois villes qui ferment le classement sont Lyon et Bordeaux, qui perdent entre 1 et 2 m2 de pouvoir d'achat. Paris reste fort logiquement la ville la plus chère de France. Pour une mensualité de 1.000 € un acquéreur ne peut s'offrir que 22 m2 ! Gérard Brémond, président du groupe Pierre & Vacances Center Parcs, a inauguré officiellement, le 25 mai dernier, la première résidence Premium cinq étoiles de Pierre & Vacances en bord de mer, en présence de Philippe Augier, maire de Deauville depuis 2001, et de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme. Cette ouverture est l’aboutissement d’un long parcours qui remonte à 1989, avec l’achat par Pierre & Vacances des premiers terrains sur la presqu’île de la Touques, cette bande de terre qui sépare les ports de Deauville et de Trouville. Alors qu’il dispose déjà à son actif de plusieurs résidences Premium cinq étoiles à la montagne, et un projet en cours de construction à Méribel Centre, c’est la première résidence de ce type que Pierre & Vacances ouvre en bord de mer en France. Orientée vers la mer et ouverte vers la ville, elle bénéficie d’une situation géographique privilégiée car elle fait face au bassin des yachts du port de plaisance de Deauville, tout en se situant à 300 mètres de la gare SNCF, et tout près des quartiers de cœur de ville des deux stations balnéaires de Deauville et Trouville sur la côte normande. Cette ouverture de site confirme la stratégie de Pierre & Vacances sur le haut de gamme. Elle participe aussi à la renaissance de la presqu’île de la Touques, en friche depuis de nombreuses années, avec son lot de bâtiments abandonnés. Le projet soutenu par la mairie de Deauville a aussi permis de réhabiliter d’autres parties de cette zone, après un parcours semé d’embûches et notamment de recours administratifs. Les 160 appartements de cette résidence de tourisme, dont une petite partie reste encore disponible à la vente, ont été acquis, selon le modèle habituel de Pierre & Vacances, par des particuliers avec un bail commercial d’exploitation. Mais compte-tenu de sa proximité avec les commerces, les centres villes et les différents modes de transport, de la forte demande touristique pour ce quartier, et de son potentiel sur une grande partie de l’année du fait de la clientèle francilienne régulière, les week-ends, des professionnels de l’investissement comme La Française, la filiale de gestion de Crédit Mutuel Nord Europe, se sont aussi portés acquéreurs de lots destinés à l’exploitation. Pierre & Vacances prévoit ainsi, dans ses offres promotionnelles, de proposer à la location un appartement de deux pièces pour quatre personnes à partir de 1.000 euros la semaine, un quatre pièces pour huit personnes à partir de 650 euros pour un week-end avec trois nuitées, et un trois-pièces pour six personnes à partir de 350 euros pour un week-end avec deux nuitées. La seconde phase du projet de Pierre & Vacances prévoit la réhabilitation d’un des plus anciens édifices de la station de Deauville situé sur la presqu’île de Touques et juste à côté de la résidence qui vient d’ouvrir. Construit en 1865 et baptisé, à l’origine, la Caserne des Douanes, ce bâtiment accueillait des bureaux au rez-de-chaussée et des logements pour les douaniers et leur famille dans les étages supérieurs. Ce bâtiment des Douanes avait été cédé par l’État aux Charbonnages de France en 1930 et les bureaux du rez-de-chaussée ont eux aussi été transformés en logements à partir de 1950. Les travaux de rénovation devraient démarrer en 2019 avec une restructuration du bâtiment existant (dont la façade, qui sera conservée à l’identique, donne sur la mer et sur le casino de Trouville) en vingt-huit appartements de tourisme du 2 au 4 pièces, répartis sur trois étages. L’ouverture est prévue au printemps 2021. Les fourchettes de prix vont de 380 000 euros hors taxes à 670 000 euros hors taxes. Pour mémoire, l’acquéreur peut être exonéré de la TVA de 20% s’il conserve le bien au moins vingt ans, avec une exploitation locative en bail commercial. Le groupe Pierre & Vacances... |